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Jubilé d’argent de Sidwaya : La « Maison commune » prête pour le 21e siècle

Publié le vendredi 20 novembre 2009 à 02h10min

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« Sidwaya et les défis du 21e siècle » ; c’est le thème sous lequel se tiennent, du 19 au 21 novembre 2009, les célébrations marquant les jubilés des 45 ans de l’Agence d’information du Burkina (AIB) et des 50 ans de Carrefour africain, et en particulier des 25 ans de Sidwaya quotidien. La cérémonie officielle de lancement des commémorations a eu lieu le jeudi 19 novembre dernier sous la présidence effective du ministre de la Culture, du Tourisme et de la Communication (MCTC), Filippe Savadogo.

« Il s’agit d’une halte trois jours durant que marquent la direction générale des éditions Sidwaya et l’ensemble du personnel pour réfléchir sur le devenir de notre maison commune », a souligné d’entrée de jeu le vice-président du comité d’organisation des 25 ans des Editions Sidwaya, Tiergou Pierre Dabiré, à l’entame de la cérémonie officielle de lancement des commémorations marquant les jubilés des 45 ans de l’Agence d’information du Burkina (AIB) et de 50 ans de Carrefour africain, et en particulier des 25 ans de Sidwaya quotidien (le journal de tous les Burkinabè, comme le dit son slogan). Ladite cérémonie a eu lieu le jeudi 19 novembre dernier sous la présidence effective du ministre de la Culture, du Tourisme et de la Communication (MCTC), Filippe Sawadogo, dans l’enceinte des Editions Sidwaya.

Il a rappelé la mission confiée au comité d’organisation qui est de permettre la réalisation d’activités modestes dont les principaux axes sont : réfléchir sur le devenir des Editions Sidwaya en ce début de siècle, méditer sur les possibilités de jeter des ponts entre les intelligences qui sont passées par la maison commune depuis les années 60, et les animateurs actuels de ces médias, cultiver la confraternité, non seulement au sein de la « Maison commune », mais aussi avec les confrères des autres médias.

Le 18e et actuel directeur général des Editions Sidwaya, El hadj Ibrahiman Sakandé, a, lui, rendu hommage aux anciens notamment ceux tombés sur le champ de bataille, et tiré trois leçons des 25 ans de Sidwaya : « Toute œuvre humaine a son grain de folie ; la solidarité et l’entente font des miracles ; pour le succès de nos projets à court et à long termes, il est nécessaire d’avoir une vision claire de ce que l’on veut ».

Le mot de la marraine de ce jubilé d’argent, la présidente du Conseil supérieur de la communication (CSC) et toute première rédactrice en chef du quotidien, Béatrice Damiba, en mission, a été lue par sa représentante, la conseillère Adèle Traoré. « Du marbre à l’ordinateur pour faire le montage, il y a un pas de géant de franchi », estime Béatrice Damiba qui loue le progrès accompli par les Editions Sidwaya en un quart de siècle d’existence.

Le ministre Filippe Sawadogo a, à son tour, lu au public présent dont le Chef d’Etat-major des Forces armées nationales, le général Dominique Djindjéré, et des directeurs d’organes de presse publics et privés, le mot d’encouragement du Premier ministre, Tertius Zongo, qui promet une aide en matériel à la « Maison commune » pour l’accompagner dans sa quête de l’excellence.

La cérémonie animée par les artistes musiciens Wendy, Floby et Natalda (un correspondant AIB de Diébougou) a vu également la coupure du gâteau d’anniversaire, le lancement du site web relooké de Sidwaya et la campagne d’abonnements promotionnels aux différents titres, ainsi que la signature du livre d’or par les officiels.

En plus des journées portes ouvertes qui ont débuté hier dans la soirée, un panel sur le thème des célébrations s’est tenu au CENASA. Le programme des célébrations prévoit une rencontre d’échanges et de partage entre anciens et actuels travailleurs des Editions Sidwaya, aujourd’hui vendredi dans l’enceinte des Editions Sidwaya et des rencontres sportives interprofessionnelles demain samedi à 15h sur le plateau SONAR.

Hyacinthe Sanou

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 20 novembre 2009 à 05:58 En réponse à : Jubilé d’argent de Sidwaya : La « Maison commune » prête pour le 21e siècle

    Remark : joyeux anniversaire a toutes et a tous !
    Je tire mon Chapeau a tous les mediats au Faso.
    Je suis tres satisfait par le travail que vous
    manez pour le respect de notre pays le FASO.
    Le theme de cette annee est un theme tres important pour ce 21eme sciecle.
    Mais il serait mieux que vous les medias, vous profitez ces genres d’occasion pour exprimer vous sentiments,vos soucies. Vous pouviez utilisez comme theme, Le drois des Journalists au Faso, ou en Afrique ou pouquoi pas dans le monde. Oubien, La liberte d’expression au faso, en afrique, ou dans le monde. Et d’ailleir meme le theme dont vous avez utilise est tres lord<< Les defits du21eme sciecle>>. Il faudra que vous les mediats vous connaissez votre role. Ca c’est tres important.Les chauses continueront a se passer de jour en jour et soyons tres claires. Que ca soit bonnes ou mauvaises, cest la loi de la nature. Mais on prit Dieu que ca soit bonne. Donc votre role, c’est de dire simplement tout ce qui va se passer.Je vois que le Burkina est un pays examplaire en matiere de paix et on voit a quel point vous les mediats veulent foncer pour la paix en afrique et au monde, mai il ya un probleme si le mediat lui meme est handicape.Vous les mediats, c’est a vous maintenant de vous defendre, aucune personne ne fera ca a votre place.La vie est un scrifice et celui qui n’a pas le courage se met derrier et lessez les autres s’en aller.Il ne faut pas avoir peur d’etre arrete en circulation, les remplacants seront toujours la pour continuer le travail et c’est ca le role d’un bon citoyen Burkinabe. Un homme du mediat a toujour ete un homme engage meme si on va l’engager un jour. Parceque ton role c’est de faire defendre souvant le peuple pour leur droit et contre un groupe qui exploite et qui suce le sans du peuple.
    Ce n’est pas une critique mais une remark.
    Un compatriote au USA.

  • Le 20 novembre 2009 à 12:08, par Alcinou Da Costa En réponse à : Jubilé d’argent de Sidwaya : La « Maison commune » prête pour le 21e siècle

    Je me sens concerné par ce jubilé car j’ai participé à la réalisation du premier numéro de Sidwaya. Chef de la division de la presse de l’UNESCO, j’étais à l’époque en mission au Burkina. Avec Béatrice Damiba, Clément Tapsoba et tant d’autres, nous avons travaillé ensemble toute la nuit ; il y avait des difficultés somme toute normales, surtout du côté de l’imprimerie et j’insistais pour dire à l’équipe : nous allons réussir. Quant au petit matin le bébé est sorti, quel soulagement.

    J’ai été certes servi par mon expérience d’ancien Directeur de l’hebdomadaire Afrique Nouvelle et de chef de rubrique au quotidien Le Soleil de Dakar : mais j’admirais surtout la volonté d’un grouope de journalistes de réussir le lancement du premier quotidien.

  • Le 22 novembre 2009 à 14:37 En réponse à : Jubilé d’argent de Sidwaya : La « Maison commune » prête pour le 21e siècle

    Mes felicitations encore a Sidwaya et a son personnel, et aussi joyeux anniversaire au directeur de l’imprimerie et directeur commerciale Ky Remy qui par la meme occasion celebrait son anniversaire ce meme jour. Bon vent a tous.

  • Le 22 novembre 2009 à 19:58 En réponse à : Jubilé d’argent de Sidwaya : La « Maison commune » prête pour le 21e siècle

    c’est bien dommage que personne ne fasse reference aux circonstances dans lesquelles sont nees les editions sidwaya et à la mission qui lui etaient attribuees. Il est juste, honnete et legitime de dire que ce journal a ete cree sous la revolution et par la volonté du cnr. certains ont voulu faire croire que la revolution n’aimait pas les journalistes... Et pourtant sous sankara il y a eu deux journaux supplementaires de créés contrairement a depuis les independances ou il n’y avait qu’un seul journal depuis pres de 20ans, a savoir L’observateur. L’observateur a été brulé par qui ? suivez mon regard !! Aujourdh’ui combien de journalistes ont ete brules ou assassinés, etc. Je trouve que c’est malhonnete d’occulter ce qui a amené a la creation des editions sidwaya : pour feter ses anniversaires, il faut savoir d’ou on vient, meme si cela ne plait pas. C’est de la deontologie, ce concept que malheureusement les medias partout dans le monde, en afrique et particulierement au burkina ont oublié, meme jusque à ignorer que ce mot existe. Malheureusement ce journaliste que souhaite voir le premier intervenant est bien loin d’exister (il y en a qui tentent de faire leur travail comme ils peuvent, il faut le reconnaitre !!). il n’y a pas eu un reigme de gouvernement qui a autant fait pour les journalistes que sous la revolution. Cette verite peut plaire comme elle peut irriter mais l’objectivité force a le reconnaitre. je ne compare meme pas a ces quelques gratteurs gribouilleurs de gagne pain qui ne savent meme pas de quoi ils parlent, ni ce que c’est l’orthographe ou une phrase...
    SOME

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