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Lassiné Diawara : « J’aurais voulu faire beaucoup plus pour le sport national »

Publié le jeudi 19 novembre 2009 à 02h45min

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C’est ce mercredi 18 novembre 2009 qu’intervient, à Ouahigouya, le lancement de la saison 2009-2010, de l’Union des sports scolaires et universitaires du Burkina (Ussu-BF). Le parrain national, l’homme d’affaires Lassiné Diawara, que Fasozine.com avait rencontré 48 h avant l’évènement, aborde son passé sportif et ses attentes pour le sport national et explique surtout les raisons qui l’ont amené à parrainer la présente édition.

Fasozine.com : On ne vous voit pas très souvent sur les stades, pourtant vous êtes le parrain de la saison 2009-2010 de l’Union des sports scolaires et universitaire du Burkina (Ussu-BF).

Lassiné Diawara : J’ai été agréablement surpris d’avoir été choisi pour être le parrain national de l’Ussu-BF. C’est avec plaisir et honneur que j’ai accepté. L’Ussu-BF est une occasion donnée aux élèves et étudiants burkinabè de se retrouver pour échanger dans la joie à travers le sport, de se connaître et de fraterniser. Cela n’a pas de prix. J’ai connu et vécu ces moments, même si ce n’était pas aussi bien organisé comme maintenant. Cela m’a marqué, quand j’étais au collège d’enseignement général de Bobo (CEG) où il y a avait des grands matchs entre le CEG de Bobo et le Lycée Ouézin Coulibaly (Loc). C’est pourquoi je n’ai pas hésité un seul instant lorsque l’on m’a demandé de parrainer la présente édition de l’Ussu-BF. Car l’occasion m’est offerte au nom de tous les acteurs qui ont œuvré à redynamiser la pratique du sport dans les lycées, collèges et universités du Burkina. Je souhaite que la mobilisation et l’adhésion soient fortes cette année. Pour ce faire je lance un appel à tous les acteurs à se donner la main pour la réussite de l’édition 2009-2010.

Quel est votre propre parcours de sportif ?

Je n’ai pas pu m’exprimer comme je le voulais au CEG de Bobo, en tant que sportif, parce qu’il y’avait de nombreux joueurs talentueux, légèrement au-dessus de moi. C’est au collège protestant de Ouagadougou que j’ai pu démontrer mes talents en football. Je jouais avant centre.
Le sport, au-delà de son aspect intégrateur, fédérateur et sanitaire est un élément d’émulation chez les jeunes qui sont les bâtisseurs de demain. Investir dans le sport au niveau des scolaires permet de préparer les hommes de demain à toute éventualité. Car un adage affirme qu’il faut un esprit sain dans un corps sain. Ainsi les différentes équipes doivent comprendre que l’essentiel ce n’est pas de toujours gagner, mais de savoir tirer les expériences des échecs pour préparer les futurs succès.

Le sport national bat de l’aile, faute de moyens. Etes-vous prêt à aller au-delà de ce que vous ferez pour l’Ussu-BF ?

J’aurais voulu aller au-delà de ce que je fais actuellement pour le sport burkinabè. Il se trouve que je suis président d’une société qui dégage une marge bénéficiaire importante pour la publicité. Mais en raison des conventions signées avec l’Organisation mondiale de la santé nous ne devons pas faire la publicité dans les stades autour de nos produits. De par le passé nous avons été décoré pour notre soutien au sport national. On sponsorisait à hauteur de 200 millions de FCFA par an la Fédération burkinabè de football (FBF). Mais depuis l’interdiction de la publicité sur le tabac on ne peut plus le faire car cela risque d’être perçu comme une publicité déguisée. Mais j’apporte de temps à autre ma modeste contribution pour soutenir la pratique du sport.

Vous avez pratiqué le football à votre jeunesse. Quel sport regardez-vous actuellement à vos temps libres ?

Depuis mon enfance j’ai été attiré par le football. Je continue aujourd’hui lorsque mon temps me le permet de regarder quelques matchs à la télévision. Mais je reste concentré sur les matchs lorsqu’il s’agit de phase finale de Coupe d’Afrique des nations (Can) ou de la Coupe du monde. Je me déplace parfois pour aller suivre quelques matchs de la Coupe du monde. C’est ainsi que j’étais en France en 1998, en Corée du Sud en 2002, en Allemagne en 2006 et si tout va bien je serai en Afrique du sud en 2010.

Joël Zoundi (stagiaire)

Fasozine

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