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REFORME DE L’ADMINISTRATION : Dix ans après, l’Etat s’auto-évalue

Publié le vendredi 23 octobre 2009 à 03h37min

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Le ministre de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat, M. Soungalo Ouattara

Les 26 et 27 octobre prochains se tient un atelier sur le bilan des dix ans de la Réforme globale de l’Administration publique. Le communiqué de presse ci-dessous nous en donne un avant-goût.

Le ministère de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat organise les 26 et 27 octobre 2009, un atelier d’évaluation sur la Réforme globale de l’Administration publique (RGAP). Placée sous la très haute présidence du Premier ministre, Tertius Zongo, cette session vise à marquer une halte dix ans après sa mise en œuvre pour mesurer les acquis et les insuffisances dans le souci de l’efficacité et de la transparence dans le fonctionnement du service public. Adoptée en 1998, la RGAP vise à bâtir une administration publique performante et dynamique au service des citoyens et du développement économique. Elle a l’ambition d’améliorer la gestion des ressources humaines, financières et matérielles de l’Etat en consacrant la répartition des compétences entre les agents du service public et les autres acteurs du développement.

L’évaluation de la RGAP intervient à un moment où sous la houlette de Soungalo Appolinaire Ouattara, le ministère de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat a introduit des innovations opérationnelles en vue d’améliorer les rapports avec les usagers, la délivrance des actes administratifs, l’insertion des élèves fonctionnaires dans la fonction publique, l’accélération du processus de mise en retraite, l’amélioration des conditions de vie des retraités. Concrètement, les actes suivants ont été pris : la décongestion des actes de gestion des carrières des agents de la Fonction publique, la simplification des procédures de traitement des dossiers des retraités, la mise en œuvre du nouveau système d’évaluation des agents de la Fonction publique, l’élaboration de la charte de qualité du service public, l’amélioration du processus d’intégration des sortants des écoles, l’institution d’une conférence de gestion des ressources humaines (CGRH), l’amélioration du processus d’organisation des concours.

Toutes ces mesures se verront confortées avec l’évaluation de la RGAP qui regroupera deux cents (200) participants de divers horizons : Autorité supérieure de contrôle de l’Etat, les secrétaires généraux des ministères, les directeurs des études et de la planification (DEP) , les directeurs de l’administration et des finances (DAF), les directeurs des ressources humaines, les organisations faîtières des collectivités territoriales, la société civile, le secteur privé, les représentants des partenaires techniques et financiers.

Cette évaluation fait suite à une étude commanditée par le MFPRE et réalisée par un groupe d’experts nationaux et internationaux grâce au soutien du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). L’atelier permettra une appréciation du rapport d’évaluation par les participants et fera ressortir les acquis en matière de réforme de l’Etat. Il va également dégager les contraintes, les difficultés et les insuffisances constatées dans la mise en œuvre de la RGAP. En somme, l’atelier aidera à proposer des axes de politique et des recommandations pour orienter la formulation d’une stratégie d’amélioration de la gestion et de la performance de l’administration publique en vue de renforcer les capacités de l’Etat. « Cet atelier national pourrait donc constituer une véritable tribune pour tous les acteurs pour exprimer leurs attentes et leurs visions dans la conduite de la gouvernance administrative et particulièrement dans ce grand chantier de la réforme de l’Etat ».

DCPM/MFPRE

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 26 octobre 2009 à 11:24, par Sid Mètta En réponse à : REFORME DE L’ADMINISTRATION : Dix ans après, l’Etat s’auto-évalue

    Je me réjouis de savoir que le Ministère de la Fonction Publique et de la Réforme de l’Etat va procéder à un bilan des 10 dernières années. Je ne peux que souhaiter un diagnostic sans complaisance. Il ne faut surtout pas se contenter de dire ce que chacun souhaite entendre mais d’aller au fond des choses en vue d’éliminer les blocages. C’est vrai qu’il ya eu des avancées sensibles surtout depuis l’arrivée du Ministre OUATTARA. Cependant il faut reconnaître qu’il subsiste encore des lenteurs, pas dans le traitement des actes mais dans leur transmission aux interessés. Tenez un acte signé peut mettre six mois, voire plus,pour être transmis au demandeur. Pendant ce temps, les supérieurs ne sont pas au courant.
    Le second point que je voudrais soulever est celui des agents détachés ou en disponibilité. Pourquoi attendre que l’agent lui même(qui est souvent affecté hors du Pays) vienne demander la suspension de son salaire alors l’Administration qui a délivré l’acte de mise en disponibilité ou de détachement, dispose de tous les pouvoirs pour le faire ? Je pense qu’il faut bien trouver un solution définitive à la question pour de bon.
    Bonne réflexion à tous les participants à l’atelier.

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