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Athanase Zéphirin Ouédraogo, directeur général de l’Autorité nationale de radioprotection : « Une grande partie de l’acier mondial est irradiée »

Publié le jeudi 8 octobre 2009 à 06h25min

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La technologie nucléaire apparaît sans doute comme un couteau à double tranchant. Mal utilisée, elle peut conduire à des catastrophes comme l’accident nucléaire de la centrale nucléaire de Tchernobyl (Urkraine) en 1986 ou les ravages de la bombe atomique sur Yroshima (Japon en 1945) lors de la Seconde Guerre mondiale. Bien utilisée, elle est profitable au développement. La santé à travers la médecine nucléaire, l’agriculture et l’élevage, le secteur minier sont autant de domaines d’application pacifique de la technologie nucléaire. Le Burkina, qui adhère depuis plus d’une décennie à cette seconde option, espère maximiser l’apport de l’atome dans son développement. La cheville ouvrière de ce processus demeure l’Autorité nationale de radioprotection et de sûreté nucléaire. Organe de réglementation et de contrôle, elle doit veiller à l’utilisation sûre et pacifique de la technologie nucléaire au Burkina. C’est en tout cas, le serment de son directeur général, Zéphirin Athanase Ouédraogo, qui évoque par ailleurs dans cet entretien les applications paisibles du nucléaire, ainsi que les garde-fous pris pour éviter toute dérive afin de préserver l’homme et son environnement.

Sidwaya (S) : Quelles sont les grandes missions de l’Autorité nationale de radioprotection et de sûreté nucléaire (ARSN) ?

Athanase Zéphirin Ouédraogo (A.Z.O.) : c’est une structure née de la volonté du gouvernement d’utiliser de manière sûre et pacifique la technologie nucléaire. Au-delà de la production d’énergie électrique à travers les centrales électronucléaires, cette technologie a des applications dans les domaines de la santé (la radiologie diagnostique, la médecine nucléaire, la cancérothérapie), de l’agriculture et des ressources animales.
La création de l’ARSN s’inscrit dans une volonté manifeste du gouvernement de mettre en place et de profiter de ces applications de la technologie nucléaire suite à l’adhésion de notre pays en mars 1998 à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). En fait, c’est une condition sine qua none pour bénéficier du soutien de l‘Agence dans la promotion de l’application pacifique de la technologie nucléaire que de mettre en place une instance de réglementation. Et l’ARSN en constitue la cheville ouvrière au Burkina Faso. Son rôle est comparable à celui du Conseil supérieur de la communication qui régule tout ce qui est relatif à l’information, au contenu des médias.

Et bien, notre mission consiste à réguler, à contrôler et à inspecter les applications pacifiques des technologies nucléaires. Pour cela, nous devons mettre en œuvre des politiques nationales déclinant la vision en matière de radioprotection. Nous devons aussi prendre une batterie de mesures pour assurer la protection des personnes, des biens et de l’environnement contre les effets néfastes liés à l’exposition aux rayonnements ionisants. L’une de nos missions consiste donc à envisager comment développer les capacités nationales en la matière et à promouvoir les applications pacifiques de la technologie nucléaire dans notre pays. Cela ne peut se concrétiser sans la mise en place des principes de sûreté nucléaire qui sont au nombre de dix et dont le plus important pour nous est la protection des générations présentes et futures.

S : Avez-vous un inventaire précis des sources radioactives au Burkina Faso ?

A.Z.O : Les cinq types de rayonnements ionisants à savoir les rayons X, gamma, alpha, neutronique et béta sont utilisés dans notre pays. Les rayons X sont produits artificiellement par la présence du courant électrique. Un appareil de radiographie n’est dangereux que s’il est branché à une source électrique. Par contre, les quarte autres appelés matières radioactives émettent instantanément de la radioactivité. Cela s’explique par l’instabilité de leur atome constitué d’un déséquilibre entre les neutrons et les protons. Et l’énergie ainsi libérée est utilisée soit à des fins civiles ou militaires. Mais pour notre cas, c’est l’usage de cette énergie à des fins pacifiques, au service du développement qui nous intéresse.

S : La technologie nucléaire constitue-t-elle une menace ou a contrario peut-elle être bénéfique au développement ?

A.Z.O : Il ne s’agit pas d’une menace mais plutôt de faire profiter à notre pays des avantages que peut procurer la technologie nucléaire en vue de propulser le développement. Imaginez un instant s’il n’y avait pas le scanner au Burkina ou la radiographie dentaire, comment allons-nous diagnostiquer les fractures du crâne ou les maux de dents ? Sans oublier le dépistage précoce du cancer du sein ou du col de l’utérus. Voici des applications concrètes et pacifiques de l’énergie nucléaire bénéfiques pour nous. Je crois que la politique sanitaire vise à améliorer la qualité de vie des populations. Il n’est donc pas exclu que notre pays puisse bénéficier un jour de la cancérothérapie à savoir la curie thérapie et la télé thérapie. Il est plus que jamais urgent que notre pays puisse avoir une installation de cancérothérapie pour accompagner les malades. L’AIEA a un programme d’actions appelé PACT en faveur de la cancérothérapie. Il vise à lutter contre le cancer dans les pays en développement, cela passe par la mise en place d’installations utilisant les technologies nucléaires. Des études montrent que les pays en développement seront les plus frappés par les cas de cancer. Chaque année, le cancer tue plus que le VIH-Sida, le paludisme et la tuberculose réunis.

En 2007, 7, 9 millions de personnes en sont mortes. D’ici à 2020, le cancer pourrait tuer 10,3 millions d’individus par an. Plus de 75 % de nouveaux cas seront enregistrés dans le monde en développement alors qu’environ 70 % des cas sont diagnostiqués trop tard pour être guéris. Aller à la cancerothérapie, c’est sauver des vies. De plus, la médecine nucléaire intervient dans le traitement du cancer de la thyroïde et de la prostate. Adopter cette technologie va réduire à coup sûr les taux d’évacuations sanitaires. La technologie nucléaire intervient aussi dans la lutte contre la trypanosomiase animale et aide à améliorer les rendements agricoles. En exposant des semences à des rayonnements ionisants à une durée brève, cela leur confère des propriétés de résistivité à la sécheresse tout en améliorant leur rendement. Toute chose qui contribue à la sécurité alimentaire. C’est une technique éprouvée et expérimentée depuis 1964 par un laboratoire de l’AIEA en collaboration avec la FAO. Il y a aussi l’irradiation industrielle qui consiste à irradier les pommes de terre en tuant les germes et autres bactéries responsables de leur décomposition. Le Burkina importe de la pomme de terre dans des pays qui utilisent cette technique. Pourquoi ne pourrions-nous pas saisir cette opportunité pour réduire la facture ?

S. : Avez-vous les moyens pour rassurer les consommateurs sur le respect strict des normes requises dans l’utilisation de ces technologies ?

A.Z.O : La promotion de l’utilisation des technologies nucléaires est du ressort du secrétariat permanent à l’énergie atomique logé au sein du ministère chargé de l’enseignement supérieur. Notre rôle consiste à réglementer. Pour cela, nous avons besoin de connaître le secteur. Pour mieux réglementer, nous devons maîtriser les différents usages des applications nucléaires. Il arrive au cours de nos inspections, qu’on nous dise qu’il n’y pas de sources radioactives ici parce que l’interlocuteur ignore que le détecteur de fumée est de type ionique. Pour contrôler cela, il faut des hommes formés, qualifiés et compétents. Nous avons dans ce sens des programmes de coopération technique avec l’AIEA qui assure la formation du personnel. L’Agence est disponible pour assurer le renforcement de capacités techniques et opérationnelles. Mais, il faut que l’Etat nous appuie pour que l’ARSN puisse effectuer des déplacements sur le terrain pour faire le contrôle. Car l’AIEA ne finance pas la construction de locaux mais plutôt pourvoit en équipements de détection. Elle soutient aussi l’élaboration des textes réglementaires.

S : Quelle est la liste des sociétés ou entreprises qui utilisent des sources radioactives ?

A.Z.O : Nous disposons d’une liste par secteur d’activité mais pour des raisons de confidentialité, nous allons taire leurs noms. En fait, l’AIEA nous a soutenu à avoir un logiciel international que nous devons renseigner cette année. A la 53è conférence de l’Agence, j’ai présenté le rapport d’inventaire du Burkina Faso. Globalement, les générateurs de rayons X sont dans le secteur médical. Mais, les matières radioactives émettant des particules alpa, béta, sont utilisées essentiellement dans la recherche, les ressources animales, le secteur minier, la construction des routes et des bâtiments. Ce dernier secteur utilise les détecteurs de fumées pour lutter contre les incendies. Ces détecteurs sont de types ioniques, ce qui fait qu’en cas d’incendie, une ionisation se produit, provoquant une alarme. Ces appareils ultra performants n’attendent pas le déclenchement du feu pour lancer l’alerte. Avoir un détecteur n’est pas grave. Par contre, en avoir plusieurs comme c’est le cas dans les hôtels où on en trouve par centaine, comporte des risques notamment de gestion après usage. Car l’activité rappelle la notion de période ou demi-vie, c’est-à-dire le temps à partir duquel la moitié des atomes se désintègrent.

Or les détecteurs de fumée utilisent de l’amenisium 241 dont la période est de 431 ans. Il faut par conséquent des précautions pour ne pas jeter ces appareils à l’instar des ordures ménagères. Nous avons aussi les paratonnerres autrefois utilisés avant les années 70. En y adjoignant des matières radioactives, les fabricants avaient cru augmenter leur efficacité. Mais depuis 1790, une étude a révélé qu’il en était rien. On retrouve essentiellement du radium 226 dont la demi-vie est de 1600 ans dans ces paratonnerres. Depuis lors, la communauté scientifique a pris l’engagement de procéder à un démantèlement de ces appareils en vue d’un stockage pour une gestion sûre. Nous aussi faisons en ce moment un inventaire des paratonnerres. Nous devons par ailleurs veiller au recyclage de l’acier sous les tropiques. La flambée des prix du pétrole a induit de nouveaux comportements qui visent à réduire les coûts de production. Ainsi, on ne produit plus de l’acier à partir du minerai. On le produit désormais à partir de la ferraille récupérée et fondue dans de hauts fourneaux. Or, les sources radioactives sont sous forme de crayon autour duquel existe une enveloppe protectrice en acier empêchant l’énergie émise par la source de se dissiper dans la nature.

Tandis que les ferrailleurs sont justement intéressés par l’enveloppe protectrice, en la fondant, ils libèrent ainsi la source qui contamine la ferraille. C’est ainsi qu’on parle actuellement de l’acier irradié dans le monde. Plus de la moitié de l’acier mondial est produit à partir du recyclage. Nous allons contrôler l’importation de l’acier. Car il a été relevé que des sacs à main, des ustensiles de cuisine, des boutons d’ascenseurs ont fait l’objet de contamination radioactive à travers le monde. L’AIEA a enregistré 150 alertes à l’acier contaminé sur les trois dernières années. C’est pourquoi, nous projetons installer un laboratoire de contrôle radiologique des aliments et des produits du commerce mondial. Il nous faut ces instruments pour être plus opérationnels. Depuis l’accident de tchernobyl, un nuage de matières radioactives s’est déplacé à travers le monde. Il peut se retrouver au sol. Si c’est une terre cultivable, la vigne servant à la fabrication du vin sera contaminé. L’herbe qui y pousse le sera aussi ainsi le cheptel qui en aura brouté. Il faut donc vérifier la concentration de radio nucléide dans le lait. Nous voulons signer un protocole d’accords avec la ligue des consommateurs pour ensemble, main dans la main, assurer la qualité des aliments.

S : Qu’en est-il des dangers liés à une exposition aux sources radioactives ?

A.Z.O : Il y a deux types d’effets : déterministes et stochastiques. Les premiers apparaissent spontanément au-delà d’une exposition à un seuil donné. Ceux-ci se manifestent sous forme de brûlure, de vomissement, de diarrhée… Si vous trouvez dans la nature un objet brillant, lourd et de petite taille que vous empochez, votre main sera brûlé. Quant aux effets stochastiques, ils s’inscrivent sur le long terme et surviennent généralement chez des sujets qui utilisent des rayons X en médecine et qui ne sont pas bien protégés. Il en résulte alors une accumulation lente et progressive de petites doses qui finissent par atteindre un seuil critique. Ainsi, le sujet exposé peut développer la perte des cheveux, la leucémie ou même devenir stérile. C’est d’ailleurs pourquoi, cette technique sert à stériliser les mouches mâles qui sont lâchées dans la nature pour s’accoupler avec les femelles tout en sachant que ce rapport ne produira rien. C’est la technique de l’insecte stérile. Les rayonnements ionisants rendent donc stérile.

S : Concrètement, comment l’Autorité compte gérer ces sources pour préserver la santé humaine et l’environnement ?

A.Z.O : Il y a des matières radioactives dont la période varie de quelques minutes à des milliards d’années. Il faut d’abord établir une catégorie de matières. Une fois qu’on a cette information, il devient plus aisé de savoir comment gérer celles dont la période est courte. Ces déchets sont produits essentiellement par la médecine nucléaire. Il suffit de les conserver à un endroit précis et à attendre que la radioactivité disparaisse. Lorsque le service de médecine nucléaire verra le jour en 2010 à l’hôpital Yalgado, les selles et urines éliminés par les patients seront traités de cette manière. Cette technique consiste à injecter au patient un liquide radio isotope à des fins de diagnostic ou de traitement. Le patient élimine le liquide par le selle et les urines qui doivent être stockés et attendre que la radioactivité cesse avant qu’ils ne soient des déchets ordinaires.

Pour les matières radioactives dont la demie vie est longue, deux méthodes de gestion s’offrent à nous. Nous avons des sources radioactives orphelines n’ayant jamais fait l’objet de réglementation. Elles ont été abandonnées ou ont existé avant la création de l’ARSN. On ignore tout sur elles. L’Etat doit prendre en charge la gestion de ce type de matières radioactives. Etant membre de l’AIEA, nous bénéficions de formation à cet effet et même d’équipements pour gérer ces déchets. Il s’agit d’avoir des conteneurs afin de pouvoir les recycler. L’autre option consistera au stockage géologique c’est-à-dire enfouir le déchet radioactif. Ce volet concerne essentiellement les sources orphelines. Le concept de stockage géologique est mis en œuvre au Ghana et en Afrique du Sud.

S : Comment l’Autorité va accompagner les industriels qui ont de plus en plus du mal à gérer leurs déchets radioactifs ?

A.Z.O : C’est dans le secteur minier qu’on utilise le plus les matières radioactives notamment les jauges de densité pour déterminer la teneur en minerai. Mais c’est un secteur professionnel, donc le risque est négligeable. Toutefois, nous recommandons aux sociétés importatrices de matières radioactives un contrat de reprise de la source par le fournisseur. De plus, nous faisons des inspections régulières pour vérifier que la source est toujours présente et fonctionne dans des conditions optimales mais aussi que les utilisateurs de l’appareil sont protégés. C’est notre devoir de suivre tout cela jusqu’à ce que la source retourne chez son fournisseur.Nous sommes en pourparllers actuellement avec les autorités américaines en vue de rappatrier une source d’un fabricant de ce pays, abandonnée ici.

.S. : Face à un trèfle, symbole de radioactivité comment se comporter ?

A.Z.O. : Si vous voyez un objet de petite taille comportant le symbole trèfle dites-vous qu’il s’agit d’une matière radioactive. Contrairement aux rayons X, elle émet de la radioactivité en absence ou en présence du courant. S’il s’agit d’une source alpha constituée de particules lourdes, une feuille de papier suffit pour se protéger. Si ce sont des particules bêta, il faut des feuilles en plastique ou en aluminium. Les gammas et les neutrons nécessitent une barrière en béton, en plomb ou en acier. Mais ces rayonnements sont incolores, inodores, invisibles. Il faut donc un appareil de mesure pour déterminer la nature du rayonnement. Autrement, vous devez observer ces deux règles. Restez le moins longtemps possible à côté de la source. C’est le principe du temps. Enfin, il y a le principe de la distance. Plus vous êtes loin, moins vous êtes irradiés car, l’intensité du rayonnement est inversement proportionnelle au carré de la distance qui vous sépare de la source. Pour une source qui émet 100 unités d’énergie, à 10 m, vous recevrez une.

S. : Quel est le dispositif de régulation et de contrôle de l’importation des sources radioactives ?

A.Z.O. : Nous avons mis en place des procédures d’autorisation. Si un opérateur décide de mettre en place ici une technique qui utilise l’imagerie médicale, il doit notifier à l’autorité qu’il veut utiliser des rayons X à des fins médicales. Lorsque nous recevons sa lettre, nous la traitons en joignant un formulaire pour que le promoteur renseigne sur les diverses caractéristiques de l’équipement à importer. A l’issue de cette étape, nous lui donnons un délai pour importer son matériel. Nous sommes là pour accompagner et non pour constituer un obstacle au développement de la technologie nucléaire. A l’utilisation de la source, notre souci est de veiller à la protection du voisinage en vérifiant que les parois du bâtiment abritant l’appareil sont aux normes. Ainsi, à l’arrivée du matériel, nous procédons à une inspection du local pour voir si celui-ci répond aux critères en vigueur. Nous vérifions à travers des essais de tir si les tabliers sont en plomb ou si le pupitre est plombé afin de protéger le personnel. Cela est un préalable à la délivrance de l’autorisation d’utiliser. Nous contrôlons aussi l’existence de tablier pour assurer la protection du personnel qui doit être formé et compétent.

S : Avez-vous un mécanisme de lutte contre le trafic illicite des sources qui peuvent servir à la fabrication de bombes sales à des fins terroristes ?

A.Z.O. : Nous formons les douaniers qui constituent la première ligne de contrôle et de défense en matière d’entrée et de sortie des produits. La douane sait que tout emballage contenant un trèfle induit la radioactivité. Nous avons préparé un protocole dans ce sens et dont la signature entre la douane et l’ARSN nous permettra d’armer l’administration douanière en équipements de détection en vue de minimiser voire réduire le trafic illicite des sources. De plus, nous avons entrepris de travailler de concert avec les forces de défense. Outre la douane, les sapeurs-pompiers, la police, la gendarmerie et la police et l’armée seront associées à travers un protocole similaire afin de circonscrire le fléau. Nous sommes résolus à combattre le trafic illicite des sources qui peut servir à la fabrication de bombes sales associant de la matière radioactive à un dispositif d’explosifs. C’est pourquoi, nous faisons l’inventaire des sources en vue d’assurer la traçabilité.

Interview réalisé par S. N. COULIBALY et Hortense ZIDA

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 9 octobre 2009 à 00:48 En réponse à : Athanase Zéphirin Ouédraogo, directeur général de l’Autorité nationale de radioprotection : « Une grande partie de l’acier mondial est irradiée »

    avez vous la politique de vos moyens ?
    C’est à dire avez vous la capacité à contrôler ce qui est importé au Burkina Faso ? Personnellement, je n’y crois pas avec tout ce qui se passe tous les jours en douanes avec ou non la complicité de structures qui font plus ou moins semblant de contrôler comme la cotelna ! avec tous les business actuels qui se font au dos et au sus de tout le monde pour importer tout et n’importe quoi !
    Si des matières et/ou appareils irradiés existent dans ce pays, il devrait y avoir une structure pour suivre, contrôler et vérifier où vont ses produits dangereux (c’est à dire une véritable traçabilité des produits ou machines concernées). Mais, cela je n’y crois pas. Il suffit de voir tous les jours les marchands ambulants de médicaments frauduleux pour se dire que les beaux discours sont la chose la mieux partagée dans ce pays... sans duper le pauvre citoyen lambda ! qui croupie dans sa misère noire !

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