Après l’échec en demi-finales du 100 m, les sprinters burkinabè se sont ressaisis dans le relais 4X100 m. Idrissa Sanou, Innocent Bologo, Gérard Kobiané et Siaka Son ont su donner la réplique à leurs adversaires, eux qui avaient été disqualifiés la veille pour “faute de zone” au cours des demi- finales du relais.

La réclamation de la partie burkinabè a eu gain de cause, l’équipe du Burkina Faso a été autorisée à prendre part à la finale du samedi. Même s’il y a eu des mécontentements surtout du côté des Français, les Burkinabè ont dominé la course sans embûche pour se hisser par la suite, sur la plus haute marche du podium. “Quand on a appris la nouvelle nous disqualifiant du relais 4X100 mètres, c’était la panique dans l’équipe. Personnellement, je n’ai pas pu manger à midi. Nous avons posé une réclamation, et Dieu merci, ça a marché. Ainsi, nous avons disputé la finale que nous avons remportée. Nous avons fait un temps de 39s57, le nouveau record national, qui n’est pas à négliger”, a dit Gérard Kobiané tout heureux.

Pour Jean-Paul Sawadogo, expert de la Fédération internationale d’athlétisme amateur (IAFF), il y a eu des ratés au niveau de l’organisation de la compétition d’athlétisme. “Au-delà de cela, je crois que le Liban fait des efforts pour essayer d’être à la hauteur de la tâche qui lui a été confiée par la Francophonie. Dans l’ensemble, les Jeux se déroulent relativement bien. Je crois que cette situation qui est arrivée au Burkina Faso, il faut la mettre sur le plan de l’inexpérience. Il reste maintenant aux participants de rester vigilants pour pouvoir réagir pour qu’ une telle situation ne se produise. Les choses se sont bien terminées pour le Burkina Faso qui a obtenu une médaille d’or au 4X100 m”, a-t-il ajouté.
Après les messieurs, l’on attend du côté du Burkina Faso, les prestations des dames comme Béatrice Kamboulé en heptathlon et Aïssata Soulama au 400 m haies pour d’autres médailles, pourquoi pas aussi d’or.

Fernand KOUDA, Envoyé spécial à Beyrouth (Liban)

Sidwaya