Djézouma Sanou : « La désignation de Me Sankara comme chef de file risque de diviser l’opposition... »
- Djézouma Sanou
Ancien député à l’Assemblée nationale et ministre délégué en charge de l’Habitat, Djézouma Sanou occupe aujourd’hui les postes de président de l’Union des démocrates pour le progrès social (UDPS) et de coordonnateur du Cadre de concertation des partis de l’opposition (CPO). Votre quotidien en ligne a tendu son micro à cet homme rompu à la chose politique afin qu’il nous parle entre autres de l’unité des partis de l’opposition et de biens d’ordre sujets en rapport avec la vie de la nation.
Fasozine.com : Comment se porte l’ UDPS, votre formation politique ?
Djézouma Sanou : Elle se porte comme les autres partis politiques de l’opposition. Il y a beaucoup de détermination, mais le manque de moyens limite nos efforts sur le terrain aux côtés des populations. Nous avons un député qui siège à l’Assemblée nationale, ce qui nous permet d’avoir un peu de visibilité.
Quels commentaires avez-vous sur l’éternelle question de l’unité de l’opposition ?
Cela fait deux fois que la question revient aux journées parlementaires Alliance pour la démocratie et la justice (ADJ). Nous devons reconnaître que le débat est clos. Il suffit à présent d’appliquer les résolutions issues de ces journées pour rendre effectif le processus d’unification des partis politiques de l’opposition. L’unité est l’étape sans laquelle aucune victoire véritable n’est possible au niveau de l’opposition. Nous avons accueilli avec satisfaction la désignation du député Bénéwendé Sankara comme chef de file de l’opposition, mais il ne faut pas que son parti, et au-delà l’opposition, dorme sur ses lauriers. Son parti a cinq députés. L’opposition dans son ensemble en a onze. Cela ne fait pas le poids dans une Assemblée nationale qui compte 111 députés. Si l’opposition veut gagner, elle est obligée d’emprunter la voie unique de l’unité.
Dans un premier temps, il faut que les militants sachent qu’ils viennent en politique pour gagner. Chaque responsable de parti politique doit également se dire qu’il n’est pas forcément apte à diriger l’opposition. Il faut attendre son tour. L’essentiel c’est de trouver un leader charismatique qui peut diriger et défendre les intérêts de l’opposition. Avec la désignation de Me Sankara comme chef de file de l’opposition, il y a des risques, si l’on y prend garde, d’obtenir la division de l’opposition au lieu de son unité. La fonction de chef de file de l’opposition est administrative. L’opposition doit travailler à faire d’elle une force politique. L’homme politique qui occupe ce poste doit veiller à ne pas mettre les honneurs avant la lutte. Il y a beaucoup de choses à faire pour l’unité de l’opposition. Il faut poser des actes par lesquels on peut s’affirmer sur l’échiquier politique national comme une force incontournable.
Le Cadre de concertation des partis politiques d’opposition sera-t-il conforté avec la désignation de Me Bénéwendé Stanislas Sankara comme chef de file de l’opposition ?
Mon souhait est que ce cadre se dissolve pour renforcer politiquement le poste de chef de file de l’opposition. Le CPO a été le fer de lance de la lutte pour le poste de chef de file de l’opposition. Pour nous, il est grand temps qu’elle se dissolve pour donner un contenu plus politique au chef de file de l’opposition. Le CPO doit travailler à faire admettre aux autres partis que seule l’unité paye. Chaque dirigeant d’un parti de l’opposition peut être chef de file de l’opposition. Il suffit de travailler afin d’obtenir le maximum de députés aux élections législatives prochaines.
L’opposition pourra t- elle présenter un candidat unique à la prochaine présidentielle ?
C’est mon souhait, mais je suis sceptique.
Un député issu de votre parti a failli perdre son immunité parlementaire suite à une affaire de détournement d’argent. De quoi s’agissait-il exactement ?
Le débat est clos. C’était un règlement de compte à l’endroit de notre député. Le parlement, après analyse, a jugé qu’il n’y avait aucune preuve de la culpabilité du député Bénilde Somda. Il faut que les acteurs de la scène politique burkinabè cultivent la tolérance politique. Les difficultés du député Somda sont venues du fait qu’il a bouleversé un ordre dans une région dans laquelle des hommes politiques d’en face pensaient qu’ils étaient imbattables. Ils pensent que, même impopulaires, ils peuvent gagner les élections en distribuant de l’argent aux populations. Ils n’arrivent pas à admettent que de nouveaux venus dans l’arène politique puissent les battre. Dans cette affaire, la demande de levée d’immunité a été faite après que notre député ait entamé son mandat national. Or une fois le mandat national entamé, il n’est plus question de levée d’immunité. Il aurait fallu que nos adversaires contestent la candidature du député Somda avant qu’il ne la dépose ou qu’ils le fassent avant que son mandat ne commence. Lorsque l’on perd, il faut admettre la supériorité de l’adversaire et non chercher des subterfuges pour le salir sous le prétexte qu’on est son supérieur administratif et qu’on connait la limite des moyens du candidat. L’intolérance politique tue l’émergence des personnes-ressources.
Quel souvenir gardez-vous de votre passage au gouvernement ? Etes-vous prêt aujourd’hui à intégrer un éventuel gouvernement d’ouverture ?
Nous avons quitté le gouvernement avec le sentiment d’avoir été utile à notre pays à un moment où il fallait un consensus des forces en présence pour l’intérêt supérieur de la nation. Aujourd’hui, les conditions minimales pour une telle entrée au gouvernement ne sont pas réunies. Nous ne pouvons pas aller à un tel gouvernement. Pour que nous options pour cette décision, il serait mieux que nous rejoignions la mouvance présidentielle pour que la décision soit bien perçue. En attendant, nous sommes de l’opposition.
Fasozine
Vos commentaires
1. Le 5 octobre 2009 à 05:42 En réponse à : Djézouma Sanou : « La désignation de Me Sankara comme chef de file risque de diviser l’opposition... »
Mr. Le Depute, moi je ne comprends pas grand chose a la politique mais comment pouvez- vous dire que la fonction du chef de file de l’ opposition est administrative pendant que lui- meme est politique ? De surcroit, quelle administration echappe au politique qui est l’art de gerer les hommes avec leurs contradictions ? Pour terminer, je vous demande pardon, unissez- vous, chers sankaristes. Meme si vous avez un priobleme personnel contre Me Sankara, depassez- vous car si vous le faites echouer, c’est l’echec de l’ opposition.
Bonne chance a l’ Opposition Burkinabe, Vive la Democratie au Burkina Faso.
Le 5 octobre 2009 à 14:23 En réponse à : Djézouma Sanou : « La désignation de Me Sankara comme chef de file risque de diviser l’opposition... »
Mon cher, vous vous en prenez à Millogo sans avoir lu l’interview. Vous vous en prenez au pauvre monsieur qui, durant tout l’entretien, s’est évertué à defendre maitre sankara. Même qu’il est prêt à dissoudreune structure qu’il dirige, afin de ne pas faire ombrage au chef de file désigné. Vous vous êtes aissé tromper par le titre de fasozine, et vous me donnez encore l’occasion de dénoncer une fois de plus ce titre malhonnête.
Relisez l’interview et répentez-vous.
2. Le 5 octobre 2009 à 07:12 En réponse à : Djézouma Sanou : « La désignation de Me Sankara comme chef de file risque de diviser l’opposition... »
Cher Fasozine, le titre de l’interview n’est pas seulement inexact, il est malhonnête ; vous avez honteusement tronqué les propos de monsieur Sanou en coupant "si l’on n’y prend garde" ce qui change tout. dans le texte, il se réjouit d’ailleurs de la désignation de maitre Sankara comme chef de file de l’opposition. Ce n’est pas comme ça que vous allez être crédibles aaux yeux du lecteur
3. Le 5 octobre 2009 à 07:28 En réponse à : Djézouma Sanou : « La désignation de Me Sankara comme chef de file risque de diviser l’opposition... »
Le titre est trop mal choisi, complètement à l’opposé des propos l’interviewé. La phrase sortie de son contexte est complètement dénaturée.
4. Le 5 octobre 2009 à 07:34, par dwamba En réponse à : Djézouma Sanou : « La désignation de Me Sankara comme chef de file risque de diviser l’opposition... »
C’est dommage, vous croyer avoir plus de lecteurs en utilisant ce titre mais il est contraire à ce que l’interessé a dit de plus important à savoir la dissolution de la CPO pour donner plus de force à Maître Benewendé. L’interet du journaliste ne doit pas passer avant celui des lecteurs.
Le 5 octobre 2009 à 14:15 En réponse à : Djézouma Sanou : « La désignation de Me Sankara comme chef de file risque de diviser l’opposition... »
Voilà à quelle sauce le peuple burkinabé va être mangé à la sauce de ces soit-disants opposants. De grâce, ressaisissez-vous et soyez crédibles aux yeux du peuple. C’est la seule condition de l’alternance. A défaut, laissez-nous tranquillement notre Blaiso National. Baark Biiga, France.
5. Le 5 octobre 2009 à 12:23, par adams En réponse à : Djézouma Sanou : « La désignation de Me Sankara comme chef de file risque de diviser l’opposition... »
On a donné le titre à Me Gilbert,vous n’avez pas été d’accord par ce que pour ça au moins vous avez raison.On redonne la chose à Me Sankara,vous n’êtes pas encore d’accrd.Mais vous vous foutez de qui ?Je ne suis pas Sankariste mais ce que je peux dire c’est au moins le seul opposant cohérent qui ne navigue pas à vue.Je dirais une seule chose à l’opposition burkinabè:VOUS AVEZ INTERET A VOUS ENTENDRE POUR ALLER AUX ELECTIONS SINON LAISSER LE PEUPLE EN PAIX .Si jusqu’à cette période vous n’avez pas compris que seule votre union pourrait amener l’alternance,je suis désolé pour vous.
Le 5 octobre 2009 à 14:28 En réponse à : Djézouma Sanou : « La désignation de Me Sankara comme chef de file risque de diviser l’opposition... »
Adams, tu as parfaitement raison. Tu as tout dit. Cette opposition là, ce sont des "guignols" en puissance. Donc notre peuple attendra certainement d’autres sauveurs comme vous et moi. Ces opposants-là ne sont que des apprentis-sorciers de la division, les éternels impénitents comme Houphouët BOIGNY avait traité les traitres africains à la Conférence de Bamako en 1946 sur les rives du Djoliba. "Ayons pitié pour eux", avait-il conclu. Cette phrase est d’actualité pour nos apprentis-opposants....
6. Le 5 octobre 2009 à 14:11, par Nomyidin En réponse à : Djézouma Sanou : « La désignation de Me Sankara comme chef de file risque de diviser l’opposition... »
Vraiment Fasozine , je ne vous reconnais pas ; c’est pas dans vos habitudes ; ou bien vous aussi vous êtes dedans maintenant. Le titre est tout à fait le contraire du contenu de l’interview.
SVP reconnaissez que vous avez déconné oubien c’est fait à desseins( des seins ???).
7. Le 5 octobre 2009 à 14:43, par Machiavel En réponse à : Djézouma Sanou : « La désignation de Me Sankara comme chef de file risque de diviser l’opposition... »
En effet, le titre est loin d’être en rapport avec le contenu. Mais ce qu’il y a lieu de déplorer ici, c’est le manque d’objectivité de l’invité. "Nous avons quitté le gouvernement...", mon cher, on est où là ???? "nous n’allons pas rejoindre..." he.... au pays des hommes intègres on sait que vous n’avez plus été invité pour avoir le privilège de refuser, pire, vous n’avez pas quitté, vous avez été viré. A un certain moment où votre présente n’apportait plus l’impact souhaité suite au grand manger organisé sur les restes de Norbert Zongo, tous ceux qui n’étaient pas des alibis suffisants pour être utile à la situation ont été simplement remercié d’avoir participé au deale de la paix au détriment de la famille et des amis de Norbert Zongo. En allant au gouvernement à l’époque, vous avez renoncé au combat pour la justice, vous avez vendu votre âme au diable et au camps de l’argent, du pouvoir et de la jouissance, et comme le dirait quelqu’un "des choses au dessous du nombril, du tube digestif". En somme, on peut bien dire que vous n’avez pas fait mieux que ceux qui n’ont jamais été à l’école. Aujourd’hui, il vous reste quoi de votre passage au gouvernement ? véhicule ? veste ? et de quelle qualité ?
Là où je vous suis bien, c’est le manque de moyen de l’opposition et vous n’avez pas complété le tableau par le manque des moyens des opposant (à titre personnel). N’est pas opposant qui le veut mais qui le peux et votre cas peut bien traduire cela. Les faibles perdent toujours le combat lorsqu’ils perdent leur logique et leur dignité. Si vous n’aviez pas été au gouvernement, c’est vrai que vous auriez pu avoir une 4X4 comme celle que vous avez maintenant comme vos promotionnaires qui ont fait des études sérieuses et qui, qualifié comme vous l’êtes, ont des réalisations admirables et obtenues à la sueur de leur cerveau. Vous avez préféré le raccourcis, vous avez pris l’échelle de la montée par la voie politique et vous avez sapé votre premier poste de directeur obtenu contre toute attente même de la part de vos adversaires les plus farouches. Après une traversée du désert avec votre bureau d’étude qui bat encore de l’aide, vous avez participé à la soupe sur les restes de Norbert Zongo et ce fut votre erreur fatale. Vous vous êtes grillé contre une 4X4 en venant à l’Assemblée par le même truchement et vous n’avez nullement pris les précaution contre ceux que vous avez servi. Il vous ont fait montre d’un amour en vous lâchant les baskets lors de l’affaire de votre deale avec Gnoumou qui n’est pas très propre lui non plus d’ailleurs. Mais comme tous les pauvres qui oublient très vite lorsqu’ils ont quelque chose dans le tube digestif, vous avez mordu la main à Valère Somé qui vous a hissé à cet endroit d’où vous êtes tombé aujourd’hui.
Monsieur Sanou, vous n’arrivez plus à mobiliser ce n’est pas parce que vous n’avez pas les moyens, c’est bien parce que vous ne savez pas mobiliser. Même au moment où vous avez les moyens de l’Etat puis ceux du parti lorsque vous étiez à l’AN, vous n’avez pas mobilisé. Nous vous être contenté de crier au voleur, terme que vous avez jadis utilisé contre ceux qui vous ont précédé à l’AN. Vous avez tenté de diviser le Kénédougou entre les Siamou et les autres. Vous n’avez pas été écouté et ceux qui vous ont entendu ont compris que vous ne comprenez pas.
Voilà mon cher, la contribution de celui qui pourrait être votre biographe tant il vous connait dans les moindres détails.
Quant au gars du journal, il faut tout de suite les rappeler à l’ordre car les tritrologues pourraient bien vous opposer à Maître Sankara dont le sursis arrive bientôt à terme. Je vous salue messieurs "les opposants".
Le 6 octobre 2009 à 10:32 En réponse à : Djézouma Sanou : « La désignation de Me Sankara comme chef de file risque de diviser l’opposition... »
Je me joins à tous ceux qui ont précédé pour souligner que le titre est mal à propos.
Maintenant disons que Machiavel est un peu trop fièleux contre le pauvre SANOU qui, même s’il a commis quelques bévues, mérite quand même qu’on lui reconnaisse le droit à l’expression sans le descendre au Lance-flammes, même si depuis sa désignation en qualité de Président du CPO (Cadre de Concertation des Partis Politiques de l’Opposition)il n’a rien fait, ne serait ce que pour mettre en exécution le programme déjà élaboré par son devancier.
Je suis également persuadé qu’il dit des choses vraies relatives à l’Opposition. parmi eux, beaucoup préfèrent rester des "Têtes de Rats" que des Queues de Lions"
Je suis reconnant à Machiavel d’avoir restituer le contexte de l’entrée de certains opposants à l’époque dans le gouvernement de Monsieur Blaise COMPAORE qui a donc profité de cette occasion pour "liquider" l’Affaire Norbert ZONGO".
En tout état de cause, revenant au journal lui même, je dirais qu’on lui fait un mauvais procès. S’il ne sort des titres accrocheurs, il ne sera pas acheté et pourra donc dire adieu à la publication. Alors, encore une fois, soyons un peu tolérants envers lui et souhaitons plutôt qu’il prospère pour nous permettre de toujours avoir des propos de gens comme Mr SANOU.
TOLERANCE ET COMPREHENSION
Le 11 octobre 2009 à 02:06 En réponse à : Djézouma Sanou : « La désignation de Me Sankara comme chef de file risque de diviser l’opposition... »
Machiavel, dites nous qu’est-ce que Gnoumou a fait ? Vous dites qu’ il n’est pas tres propre. Dites - nous ce qu’ il afait. Sinon vous etes un menteur et un petit diffamateur.
Ce garcon n’ ajamias dit qu’ il etait un saint mais quand meme il fait partie des gars les plus propres et les plus disciplines dans ce pays. Honnetement.
8. Le 5 octobre 2009 à 14:45, par N’dabi En réponse à : Djézouma Sanou : « La désignation de Me Sankara comme chef de file risque de diviser l’opposition... »
Eh ! pauvre politique, est-ce-que ce manque de moyen récurent de nos parties politiques dans l’opposition, ne nous donne-il pas le droit de penser que l’alternance tant attendue n’est qu’une utopie ?
Sachant, que la pauvreté et la voracité de certains d’entre nous n’est plus à prouver, tant ils sont promptes à troquer leur intégrité pour des strapontins du gouvernement, dont ils sont au abois. L’urgence du moment voudrait que vous mettiez en place une opposition unie et forte, et la génération consciente saura vous le rendre un jour.
Hé, get up and see.
9. Le 5 octobre 2009 à 14:51, par Zelaya En réponse à : Djézouma Sanou : « La désignation de Me Sankara comme chef de file risque de diviser l’opposition... »
"Votre quotidien en ligne a tendu son micro à cet homme rompu à la chose politique..." Tout de suite les grands mots. Ne lui faites pas prendre la grosse tête.
Ce Djézouma Sanou, en quoi est il rompu à la chose politique au Burkina ?
C’est grâce à nous les marcheurs du Collectif qui a été fait ministre et député à l’assemblée. il n’a aucun background politique, ses passages au gouvernement et à l’assemblée sont totalement transparents.
Il faut arrêter les propos laudateurs envers des gens comme lui qui sont en politique pour se goinfrer plutôt que pour la chose publique et qui s’entendent parler ou se lisent les interviews en se prenant pour des personnalités importantes. Vous diriez que Salif Diallo est un "homme rompu à la chose politique" que je n’aurais rien eu à redire.
Voyez vous même ses piètres réponses à vos questions et cette sortie de route à propos du Chef de file de l’opposition.
Je vous le dis, c’est bas, très bas comme niveau politique !
De là à parler d’"homme rompu à la chose politique", voilà qui est bien trop élogieux de la part de Fasozine !!!
Le 6 octobre 2009 à 00:19 En réponse à : Djézouma Sanou : « La désignation de Me Sankara comme chef de file risque de diviser l’opposition... »
Ca se voit que vous jaloux, pauvre inconnu
10. Le 5 octobre 2009 à 15:03, par drissa En réponse à : Djézouma Sanou : « La désignation de Me Sankara comme chef de file risque de diviser l’opposition... »
Ce type la est dangereux. Un vrai régionaliste de la pire espèce. Une chance qu’il ne soit plus député mais tout le monde se souvient de sa propension à toujours ramener le débat sur le facteur ethniciste !
Le 6 octobre 2009 à 02:49 En réponse à : Djézouma Sanou : « La désignation de Me Sankara comme chef de file risque de diviser l’opposition... »
Ce type- la est une vraie brute, un personnage anti-social. Vous vous rappelez le coup de tete donne a son rival a Paris, n’est-ce pas ? Oh ! Que le rival a eu chaud. Il a recu une vraie a la bouche. Le Burkina est un beau pays. N’ importe qui se prend important. Laissez Gnoumou tranquille. Ce garcon est reste tres coherent dans sa vision politique. Il est reste a l’ etranger par depit. Dites haut ce qu’ il a fait de mauvais. Gnoumou, je sais que tu n’est pas etonne. Au Burkina on aimerait que tout le monde souit sale. Moi je ne suis pas revolutionnaire comme toi mais je te cautionne pour tes convictions et ta culture, ton intelligence.
11. Le 5 octobre 2009 à 15:06 En réponse à : Djézouma Sanou : « La désignation de Me Sankara comme chef de file risque de diviser l’opposition... »
Titre malheureux et malhonnête. Amateurisme ou expres ?
12. Le 6 octobre 2009 à 12:16, par FG Hien En réponse à : Djézouma Sanou : « La désignation de Me Sankara comme chef de file risque de diviser l’opposition... »
je suis plutot déçu de Fasozine qui, par un titre malheureux ne traduisant pas du tout l’opinion de l’interviewé, jette ce dernier en pâture à des crocodiles qui avaient apparemment très faim...
Et la décence, le restect de l’opinion ou de la vie privée de l’autre dans tout cela, vous en faites quoi,à FASOZINE ? Vous affirmez que ce forum est modéré à priori et vous laissez des gars qui ne lisent même pas votre feuille de chou se déchaîner sur quelqu’un qui a dit des choses très sensées... QUAND LA PRESSE SEME LE BORDEL ET S’ETONNE APRES QU’ON S’EN PRENNE A ELLE...
Le 8 octobre 2009 à 01:45 En réponse à : Djézouma Sanou : « La désignation de Me Sankara comme chef de file risque de diviser l’opposition... »
toi meme tu n’est pas mieux que Djezouma. Vous etes tous des intelletuels malhonnetes. vous avez reussi a etre ministres a cause de la mort cruelle de Norbert Zongo.Vous etes tous impopopulairs dans votre region. Vous etes pires que les gens du cdp. tous ceux qui ont en l’espace d’ une nuit ete ministres et qui ont piye leur ministere avant de parti, attendez, la vraie revolution arrive. Vous aller rendrecompte de vos gestions.Blaise n’est pas presse. Ca ne presse pas...Le jour va arriver. Vous etes les boureaux de l’ alternansse dans ce pays- la et c’est pourquoi tu veux defendre les comme ca comme toi. Qu’est-ce que Fasozine a fait de mauvais ? Vous voulez dire que les lecteurs sont ignares ou bien ? Voila moi ca des politiiens qui se disent opposes a Blaise et qui sont contents quand les journaux parlent d’ eux en bien et puis quand ce n’est pas en bien ils insultent les journaux. Qu’est-ce que vous voulez ? vous etse ds ingrats. Nous aussi on a lu le titre et on a lu le texte et on a compris meme mieux que toi. Maintenant on est au courant. Les anciens ministres chasses de la soupe jouent aux opposants. Attendez que quelqu’ un de grand meurt encore. Ne soyez pas presses.
Un Opposant militant de la vraie alternance
13. Le 10 octobre 2009 à 21:22, par zakari En réponse à : Djézouma Sanou : « La désignation de Me Sankara comme chef de file risque de diviser l’opposition... »
j’ai l’impression que chez nous, il y’a plus d’intellectuels que n’importe ou ailleurs .si parler français suffisait pour devenir un intellectuel la moitié des habitants de la France serait intellectuelle voire plus.Un menuisier qui ne sait pas faire des bancs des chaises,n’est pas un menuisier.Un intellectuel qui ne fait pas des livres,des conférences etc...n’est pas intellectuel.La langue française c’est bien, mais ça reste un outil.Encore faudrait’il savoir quoi en faire.
Le 11 octobre 2009 à 01:49 En réponse à : Djézouma Sanou : « La désignation de Me Sankara comme chef de file risque de diviser l’opposition... »
Merci pour le compliment,Zakaria alias le delegue syndical des ministres chasses de la soupe. Je ne savais pas que je parlais si bien francais. Djaa j’avais meme une solution a mes gbeleya quotidiens et puis je laissais des pauvreh me devancer dans la soupe populaire. En plus, ils ont une maniere pas belle de communiquer avec le public qu’ ils transforment en chameau pour des destinations qu’ on ignore. Maintenant je vais m’ aligner comme eux tout en faisant semblant de m’ opposer au distributeur de soupe, a savoir Blaise Compaore qu’ on hait tant juste pour se faire remarquer et se faire embarquer (je fais de la rime sans le savoir. C’est pas de ma faute. La faute est a Voltaire).
Comme on m’a dit que mon francais est bon, au moins il sera utile pour commencer maintenant les grandes conferences. Mr le Ministre de la Communication, a votre calepin car je vais faire 3 Grandes conferences par mois. Si vous refusez, je parle bon francais. Comme vous au moins vous avez fait Paris, vous ne saurez resister. S’ il vs plait, arrangez- vous pour me trouver des salles et surtout la Camera magique du Ministere de la communication et de la TNB car je veux me faire voir, me faire entendre. La faim presse. Moi ausi j’aspire a la Dolce Vita. La Prado, les perdiems pour avoir dormi au Conseil des Ministres ou aux sessions ordinaires extraodinaires a n ’en point finir des depites par le peuple et surtout moi aussi je vais transporter les femmes comme une mouche- maconne : Mes electeurs ? ils viendront apres.
Sinon la langue francaise n’est pas seulement un outil, Mr. l’ affame qui ne voit rien qui ne soit instrument/outil (pour parvenir aux fins des 5 sens, helas si limites dans le temps et dans l’espace). Vaugelas va bouger fort dans sa tombe. La langue francaise, cette belle langue, se veut plus qu’ un outil. Elle est d’abord une esthetique en elle- meme. Mais a l’ image de la plupart de nos politiciens qui ont appris a tout transformer en outil, comme a un enfant auquel on aurait donne un marteau et qui voit partout des pointes, on veut que cette langue ne serve que si elle peut desinteresser le ventre. Si la politique est devenue un outil, celui de grimper et d’ echapper a la famine du fonctionnaire burkinabe, le francais, lui ne va jamais se soumettre a un tel besoin primaire. Car la faim, fut- elle boulimique, passe, avec un peu plus de soins , j’admets, la ou les besoins de l’esprit se font insistants et persistants sinon perennes. Pour finir, je ne suis pas un intellectuel sybarite. Je suis actif dans la vie reelle. Chez moi, la theorie et la pratique, c’ est deux moments differents d’ une meme dynamique. J’ecris beaucoup pour un public qui veut se cultiver. Pas pour ceux qui, a un certain moment de leur vie, ont cru que l’avoir etait devenu plus important que le savoir et le savoir- etre. Vivement que nous puissions avoir des politiciens qui sont alles un peu a l’ ecole de Platon. De plus en plus, nous avons besoin du Philosophe _ Roi pour nous diriger, pas de politico-jouisseurs. C’est la tout le mal de l’ensemble de l’ opposition burkinabe qui fait trop dans la jouissance. Je ne parle meme pas de la mouvance presidentielle. Pour elle, On Parle Plus. Laissant le peuple reel en delitement moral et gros Jean comme devant.
Le 11 octobre 2009 à 02:04 En réponse à : Djézouma Sanou : « La désignation de Me Sankara comme chef de file risque de diviser l’opposition... »
Vision etriquee de l’ intellectuel. Je vous renvoies a Alceny Barry. Lui au moins sait les differentes fonctions de l’intellectuel dans la societe. De Gamsci a Foucault sans oublier de remonter dans le temps a des hommes tres honnetes comme Socrate qui ont bu la cigue alors qu’ ils auraient pu prendre la poudre d’escampette, il a campe le debat. A chacun de se situer ou de reconnaitre que tout simplement, en fait d’ intellectuel, il n’ en est pas un puisque ne jouant aucun des roles esquisses. Chacun a eu son petit diplome apres avoir appris les choses par coeur et vient ici pour parler comme s’ il reflechissait reellement par lui- meme. Alors que tout ce qu’ ils disent- la, ce n’est que des notes de pages d’autres hommes qui reflechissent avec leur tete a eux. Lamizana avait dit que la pauvrete des fils et filles de ce pays etait plus due a leur etat d’esprit qu’a autre chose. Je commence a croire. Verite posthume.
Mais qu’ elle est cet inculte qui dit que tout le monde parle le francais en france ? Bien vrai, le taux d’ analphabetisme est tres eleve au Burkina mais ceux qui ont ete a l’ecole parlent un francais tres fort (tres correct, dont moi), quand meme.
14. Le 12 octobre 2009 à 22:29, par Zakari En réponse à : Djézouma Sanou : « La désignation de Me Sankara comme chef de file risque de diviser l’opposition... »
voici l’exemple typique de nos soit disant intellectuels :un grand effort pour trouver des mots compliqués ,des phrases tordues pour dire des choses simples,parfois pour ne rien dire du tout.et tout ça juste pour impressionner les autres,surtout ceux qui n’ont pas eu la chance d’aller loin à l’école.Un intellectuel ne se contente pas de citer les auteurs ou les titres de leurs livres ,il les lit pour s’inspirer de leurs oeuvres. Ainsi il pourra décrire sa propre société,faire des diagnostics et finalement proposer des solutions .voici à mon avis le rôle d’un intellectuel.La langue française est bel outil au même titre que l’anglais ,le Dioula et tout autre langue. même s’il y ’a des outils plus performants que d’autres.il y’a pas mal de nos analphabètes qui disent souvent des choses plus intelligentes que beaucoup de nos diplômés qui ont passé leur temps à apprendre par coeur comme dirait l’autre.A propos,je n’ai aucun diplôme et je parle mieux le Dioula que le français et j’en suis fière .
15. Le 31 octobre 2009 à 12:51, par JHON KOUGAR En réponse à : Djézouma Sanou : « La désignation de Me Sankara comme chef de file risque de diviser l’opposition... »
Allez y vous faire foutre les opposants car il n’y a pas d’opposition au Faso.tous des plaisantins divisez vous comme vous voulez c’est votre problème.