Mercredi 30 septembre au stade du 4-Août. Il est 16h 50. L’entraînement, prévu pour 16h 30mn, n’a pas encore demarré. Les plots, les ballons et une partie des joueurs qui devaient rejoindre le camp d’entraînement avec le car du club ne sont pas encore là. Le reste de l’effectif présent au stade du 4-Août traîne les pieds pour s’habiller afin de fouler l’aire de jeu. Même quand l’entraîneur Gabriel Gnimassou siffla le début des exercices, point besoin d’être un oracle pour comprendre que les joueurs de l’ASFA-Y ont le moral au talon. Absence de primes de match, manque de motivation de la part des dirigeants, absence de soutien moral sont autant de maux que vit le groupe. Depuis que l’ASFA-Y est engagée dans cette compétition, l’équipe n’a jamais reçu la visite d’une délégation fédérale pour l’encourager, ne serait-ce que moralement. C’est donc dans cette ambiance que l’ASFA-Y s’apprête à recevoir le club ghanéen de Liberty professionnel.

A deux pas d’une qualification pour la phase finale, le représentant burkinabè pourrait se retrouver au milieu du gué. Mais le capitaine Aly Zoungrana se fait rassurant. “Nous allons gagner le match. L’idéal serai qu’on obtienne une victoire par deux buts à zéro pour se mettre à l’abri dès l’aller”, a laissé entendre le capitaine des “Jaune et vert”. Pour le coach Gabriel Gnimassou qui conduira encore l’équipe, Cheick Omar Koné étant interdit de banc de touche pour encore un match, il n’y a pas d’avantage dans le football africain d’aujourd’hui à recevoir. “J’ai fait le constat que nos joueurs pèchent plus à domicile qu’à l’extérieur”, nous a glissé l’ancien international burkinabè. L ‘ASFA-Y va donc préparer ses joueurs mentalement à mieux affronter leur match face aux Ghanéens. Les joueurs en ont besoin. Il va falloir aussi les motiver.

Béranger ILBOUDO

Sidwaya