Cet exercice a été l’occasion pour le ministre Sawadogo de présenter les grandes lignes du forum et la mise en œuvre des engagements internationaux du Burkina Faso en matière de changements climatiques et de développement durable.

De plus en plus, la planète terre est sujette à de nombreux bouleversements d’ordre climatique hypothéquant de la sorte son plein développement. Si les changements climatiques que l’on observe présentement peuvent être qualifiés de naturel, il ya aussi que l’action de l’homme y est aussi pour une grande partie. D’où le réchauffement accentué de la planète. Et là, le constat des spécialistes de la question relèvent que les causes de ce réchauffement climatique seraient les gaz à effet de serre émis en quantité de plus en plus importantes par les activités humaines, dans le monde en général et plus particulièrement dans les pays développés et émergents.

C’est dire que les questions écologiques majeures, inondations, sécheresse, fonte des glaciers, montée du niveau de la mer, qui agitent la planète en ces temps sont des facteurs à même de compromettre l’avenir de l’humanité. Dans ces conditions, quelles opportunités peuvent ainsi être offertes pour espérer un vrai développement durable ? En cela, le ministre Sawadogo relève : “ le forum de Ouagadougou se propose, au-delà des effets néfastes de ces changements climatiques, de saisir des nouvelles opportunités ainsi offertes et qui pourraient s’avérer un tremplin pour une relance de la croissance soutenue des pays à faible émission de carbone et pour une révision plus globale des politiques de développement ”.
Les questions de changements climatiques sont des enjeux de premier ordre, mieux, des sujets d’actualité. En effet, selon le ministre Sawadogo, la planète terre est menacée et il nous appartient d’y apporter les solutions pour une meilleure adaptation afin de ne pas compromettre celle des générations futures.

Il a par ailleurs mis l’accent sur le fait que le processus d’adaptation aux changements climatiques doit être orienté dans le sens du développement durable. Ainsi dira-t-il, “ des options d’adaptation sont entreprises à différentes échelles, parmi lesquelles figure celle qu’a menée le Président du Faso à la conférence des Régions d’Europe, organisée les 30 et 31 mars 2009 par le Conseil régional du Limousin en partenariat avec le PNUD à Limoges sur la coopération régionale de proximité pour traiter des changements climatiques ”. Le forum de Ouagadougou, en ce sens, permettra à ces participants d’adopter une position commune à l’Afrique car il est aussi question d’une mobilisation de moyens financiers, technologiques et de capacités à renforcer, dans le but de permettre aux pays en développement de s’adapter efficacement aux changements et à la variabilité climatiques. Ouagadougou, pour Salifou Sawadogo, sera aussi un cadre d’information et de conscientisation des populations sur les changements climatiques et ses risques. C’est pourquoi dans son organisation il est prévu une session pour les experts, un deuxième segment qui regroupera les ministres et enfin le sommet de haut niveau avec les chefs d’Etat.

Le ministre Sawadogo a en outre rassuré les hommes de presse en ce qui concerne les actes qui seront produits par le forum de Ouagadougou. En effet, la session de Ouagadougou ambitionne de trouver et de formuler des réponses à la problématique des changements climatiques et du développement durable, soutient le ministre Sawadogo. Mieux, il s’agira de réponses qui prendront en compte les doléances de la majeure partie des pays africains, car le forum de Ouagadougou va tout de même solliciter des appuis financiers qui permettront à l’Afrique de s’adapter au mieux à ces changements climatiques. C’est pourquoi il a indiqué qu’un comité international de suivi de ces actes, à l’image de la spécificité de ce forum, sera mis en place au terme de la rencontre. Ouagadougou promet-il, ne sera pas un forum de plus.

En marge de la conférence de presse, le ministre Salifou Sawadogo a mis son séjour parisien à profit pour échanger avec monsieur Jean – Louis Borloo, ministre d’Etat, ministre de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable, de la Mer, en charge des Technologies vertes et des Négociations sur le climat. Avec le ministre d’Etat Jean-Louis Borloo, il a également été question de la VIIe session du Forum mondial du développement durable prévu pour se tenir à Ouagadougou du 9 au 11 octobre 2009. Il a promis de prendre part à cette rencontre pour y apporter le message de la France officielle. Il a relevé la nécessité de la réussite du forum de Ouagadougou au vu de son caractère stratégique afin de tirer le meilleur parti du sommet de Copenhague. Pour réussir ce pari, Ouagadougou doit se révéler être le lieu de production de projets soutenus par un plan de réalisation à soumettre à la communauté internationale.

Service Presse : Ambassade Burkina / France

Sidwaya