Concert à l’ONU : Le DJ de Tana interdit de micro
Ils étaient trois présidents objet de tous les regards à cette 64e assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU) qui a clos ses travaux ce week-end à New York. D’abord l’Américain Barack Obama pour son baptême du feu ; ensuite le Libyen Mouamar Kadhafi pour son impertinence, qui se bat bec et ongles pour inscrire sa tente au registre du patrimoine culturel mondial ; et enfin l’Iranien Ahmadinedjad qui n’hésite guère à cracher dans la soupe des grands.
Mais l’on ne saurait non plus passer sous silence la mésaventure de l’homme fort de la Grande Ile, Andry Rajoelina, en villégiature au concert des Nations unies, puisque réduit à applaudir les prestations des autres stars.
Car jamais le Disc Jockey de Tana ne prendra la parole, interdit de micro à la requête des délégations de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) qui lui contestent toute légitimité après qu’il a accédé à la présidence malgache par effraction, au grand mépris de la Constitution.
Oui, c’est un sévère revers que le président de la Haute Autorité de transition, Andry Rajoelina, qui fait la pluie et le beau temps à Madagascar, a connu à New York, lui qui rêvait d’y recevoir l’onction des têtes couronnées qui commandent le monde.
Hélas ! le voilà donc obligé de redescendre sur terre. Par deux fois, en effet, il tentera de monter à la tribune des Nations unies ; autant de fois l’on cria haro sur le baudet que même le vote à main levée ne put sauver.
Le score, d’ailleurs, en dit long sur l’hostilité des invités à ce concert à son égard. Sur 29 votants, 23 se prononceront contre sa prestation, les 6 autres s’étant abstenus.
Et Voilà le DJ de Tana abandonné à lui-même ; sans impresario ni parrain ; même pas notre Kadhafi, "roi des rois africains", coutumier de porter secours aux cas sociaux qui encombrent bien des palais.
En tout cas, la sentence de l’ONU semble sans appel et un message fort à tous ces prédateurs de la démocratie qui, hélas, réussissent l’exploit de se transformer en agneaux après leurs forfaitures.
Nous n’osons pas citer de noms, de peur d’en oublier, mais si cette sentence devait s’appliquer à tous les participants à la 64e assemblée générale, sûr qu’ils ne seraient pas plus d’une dizaine à occuper les sièges, oh combien luxueux, des Nations unies pour des caleçons sales.
L’Observateur Paalga
Vos commentaires
1. Le 28 septembre 2009 à 07:34, par fils du pays En réponse à : Concert à l’ONU : Le DJ de Tana interdit de micro
What are you talking about in this article ma man ??
Come on go back to school..
Le 28 septembre 2009 à 17:52, par Sidbee ( En quete de Verite) En réponse à : Concert à l’ONU : Le DJ de Tana interdit de micro
You, guy, what do you mean ? If I’d my druthers, I would tell you to think twice before wagging your tongue.
This is no place for timewasters !
2. Le 28 septembre 2009 à 12:49, par LA BAM En réponse à : Concert à l’ONU : Le DJ de Tana interdit de micro
JE PENSE QUE CE TYPE DOIT COMPRENDRE QUE LA TRIBUNE DE L.ONU NEST FAIT POUR LES DELINQUANTS POLITIQUES NI DES PUTES. IL DOIT COMPRENDRE QUE LES PRESIDENTS DU MONDE ENTIER NE SE REUNIRONS POUR ECOUTER DES IMBECILES VENIR RACONTER DE N.IMPORTE QUOI. ET IL FT QUE CELA CONTINUE POUR QUE DES PRESIDENTS CMME CELUI LA SACHE QUE LA DEMOCRATIE A DES NORME QU.IL FT RESPECTER AU LIEU DE GUELER A TT MOMENT
Le 28 septembre 2009 à 23:31, par rayende En réponse à : Concert à l’ONU : Le DJ de Tana interdit de micro
BIEN MERITE POUR CET AVENTURIER DE MADAGASCAR.
Le 29 septembre 2009 à 01:08, par wend waoga En réponse à : Concert à l’ONU : Le DJ de Tana interdit de micro
Ils n’ont pas eu de bouffe dans sa main,c’est tout ! Il suffit qu’il ouvre les vannes des richesses du Madagascar,et il devient le dirigent africain le plus exemplaire.On a tout compris,messieurs du conseil de l’ONU !
Le 3 octobre 2009 à 22:00, par bibititou En réponse à : Concert à l’ONU : Le DJ de Tana interdit de micro
monsieur BAM je suis désolée mais s’il était délinquant l’armée n’allait pas le soutenir, au contraire ceux dont vous estimez responsables sont les vrais délinquants, des assassins de journalistes et des mafieux.
C’est facile de dire du mal des autres pendant que chez vous vous vivez l’enfer avec votre président.