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BLAISE COMPAORE EN CÔTE D’IVOIRE : La fierté retrouvée des Pawéto

Publié le vendredi 18 septembre 2009 à 04h05min

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Il faut le redire, la République de Côte d’Ivoire abrite à ce jour la plus nombreuse et la plus industrieuse communauté de Burkinabè. Peu importe son nombre. La grande majorité de ces immigrés burkinabè sont des exploitants agricoles, soit à titre de planteurs pour leur propre compte, soit à titre de métayers. On les appelle les Pawéto ou encore Kaswéogo selon les régions. Jusqu’à une date qui n’est pas lointaine, le retour d’un Pawéogo (singulier de pawéoto) dans son village était en soi un événement.

Les pawéoto regagnaient leurs villages avec des vélos flambant neuf, des nattes, des couvertures, quelques pagnes qu’ils distribuaient aux femmes de leur famille et à leurs soeurs ou futures femmes, etc. Tous les immigrés burkinabè n’étaient pas des manoeuvres dans les plantations. Beaucoup se sont fait une place dans l’administration ivoirienne. De nombreux autres ont prospéré dans les affaires. Jusqu’en 2003, début de la crise, cette communauté burkinabè vivait relativement en parfaite entente avec les populations autochtones. A partir de cette date, leurs relations avec les populations de leur pays d’accueil se sont détériorées. Les Burkinabé étaient perçus comme des fauteurs de troubles, s’ils ne sont pas assimilés purement et simplement aux rebelles des Forces nouvelles. Quant à leur président, M. Blaise Compaoré, il était aux yeux des Ivoiriens le diable personnifié en ce sens qu’il serait l’auteur de leurs maux : il était le parrain des rebelles dans la mesure où ces rebelles sont venus du Nord du pays qui fait frontière avec le Burkina.

Au cours de ces années noires, il ne faisait pas du tout bien d’être ou de se déclarer Burkinabé. Sur la base d’accusations d’être de mèche avec les rebelles ou de combattre dans leurs rangs, des exactions monstrueuses ont été commises sur des Burkinabè. Ils ont été l’objet de violations inconsidérées de leurs droits fondamentaux. Tabou, vous vous rappelez ? Des opérations de rapatriement massif de nos compatriotes, appelées "Opérations Bayiri" ont été mises en route en vue de protéger les ressortissants burkinabè contre les exactions et les humiliations de toutes sortes dont ils étaient l’objet. Au cours de ces périodes sinistres, on a entendu des propos tels " Je préfère être gouverné par un Vietnamien que par un Burkinabè" ou encore "Le Mogho naaba ne régnera pas sur la Côte d’Ivoire".

Aujourd’hui, beaucoup d’eau a coulé sous le pont Houphouët Boigny et sous le pont Kadiogo. Après dix ans, le Président du Faso effectue une visite officielle en République de Côte d’Ivoire. Qui l’eût cru il y a seulement quelques années ? Après l’échec des Accords d’Accra I, puis II, puis III, à l’issue de l’impuissance constatée par les Accords de Pretoria I et II de résoudre la crise ivoirienne, l’Union africaine et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) se sont tournées vers le Président burkinabè pour lui confier le rôle de facilitateur dans la crise ivoirienne. C’est dans ce cadre qu’un Accord inclusif, connu sous le nom d’Accord politique de Ouagadougou a été signé le 4 mars 2007. Le pestiféré d’antan est devenu la pierre d’angle dans la construction du retour de la paix en Côte d’Ivoire : deux pays limitrophes, deux pays frères, deux pays que l’histoire et la géographie condamnent à vivre ensemble et en symbiose. Avec cette visite officielle de leur Président, les Pawéoto retrouvent leur fierté. A certaines heures de la crise, ils étaient obligés de se barricader dans leurs maisons. En ce moment, les relations entre les deux voisins traversent une vraie embellie. Pourvu qu’elle soit de longue durée et qu’elle soit profitable aux deux peuples, pour ne pas dire le même, qui vit de part et d’autre de la frontière.

L’acte fort qui a marqué les esprits tant à Ouagadougou qu’à Abidjan, c’est le Conseil qui a réuni les membres des deux gouvernements et au cours duquel des problèmes d’intérêt commun ont été débattus comme celui de l’interconnexion électrique entre les deux capitales. Certes, au cours de cette visite, les deux délégations éviteront avec soin d’évoquer les questions qui fâchent. L’urgence étant aujourd’hui la sortie de crise et le retour de la stabilité en Côte d’Ivoire. Mais les uns et les autres doivent garder présents à l’esprit que les vrais problèmes doivent être - et ils seront - posés en temps opportun. Chaque Burkinabè, responsable ou non, de même que chaque Ivoirien doit profiter de cet esprit nouveau qui souffle sur les relations des deux pays pour éviter le retour des malheureuses situations qu’ils ont vécues.

Faut-il voir dans cette visite rien qu’une opération politique qui profite aux deux présidents qui doivent, l’un comme l’autre, affronter les suffrages de leur peuple ? C’est bien probable. Il n’y a rien de désintéressé et de désincarné en politique. Ce qui importe ici, c’est l’invitation faite par le Premier Ivoirien à ses compatriotes de considérer les Burkinabè comme leurs frères. Tout au long de la crise qui a déteint beaucoup sur les relations entre les deux pays, ce langage d’apaisement et ce langage apaisé a été rare. C’est aujourd’hui une réalité que personne n’a le droit, en Côte d’Ivoire comme au Burkina Faso, de contrarier. Pour la sortie de la crise en Côte d’Ivoire, pour la réconciliation des Ivoiriens avec eux et entre eux. Pour le retour de la tranquillité dans ce pays nous avons tous et chacun un rôle à jouer. Jouons-le, sincèrement, honnêtement sans calculs partisans et sans arrière-pensée. La postérité nous le revaudra.

Le Fou

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 18 septembre 2009 à 11:26, par LoiseauDeMinerve En réponse à : BLAISE COMPAORE EN CÔTE D’IVOIRE : La fierté retrouvée des Pawéto

    Mesdames Messieurs, si l’on faisait un flash back au coeur de la vague déferlante qui a fait tanguer les navires Ivoire et Faso. Soyons tout simplement honnêtes. Des positions tenues par le Président du Faso et de Mr Hermann, laquelle colle avec la réalité du terrain ? Cela pour dire que les foules devraient éviter de se faire embarquées vilement par les politiques mais simplement juger avec clairvoyance et sans passion aucune toute situation. Personnellement, même originaire de Koudougou je ne suis pas électeur de l’UNDD, mais la présence de mes parents à moi (j’y suis né donc ivoirien du sol et d’avant les indépendances) et surtout de cette forte communauté de burkinabé en CI commandait au moins une certaine retenue et surtout la sagesse de voir les possibilités de l’après "guerre".

  • Le 18 septembre 2009 à 12:02, par Le frère du fou En réponse à : BLAISE COMPAORE EN CÔTE D’IVOIRE : La fierté retrouvée des Pawéto

    Très bel article , j’ose croire que cela posera les bases d’une réelle unité , Encourageons les .

  • Le 18 septembre 2009 à 12:18, par Tapsoba en Hollande En réponse à : BLAISE COMPAORE EN CÔTE D’IVOIRE : La fierté retrouvée des Pawéto

    Espérons qu au delà des discours politiques,un travail de terrain sera fait afin de renforcer la vie en symbiose entre ivoiriens et burkinabè.Certes,comme l a dit le fou,rien ne peut être désintéressé.Néanmoins ce qui doit être privilégié ici,c est le résultat concrèt sur le terrain qui compte.Car,s il y a un pays qui a de plus souffert dans cette crise, c est bien le Burkina.Tant morale,économique et humain.Il va faloir qu après les élections,que nous espérons qu elles se tiendront dans un délai raisonable, on s occupe des problèmes de tracaceries qui ont encore la peau dure au nord du pays,la démobilisation de ceux qui sèment toujours la zizanie dans les populations.Il n est plus un secret pour personne que les élections en novembre est utopique.Que la paix des braves y revienne véritablement et que les coeurs déchirés soient appaisés,loin des politiques d exploitation électoralistes.C est le mal qu on peut souhaiter aux deux pays qui ont toujours vécu en harmonie depuis la nuit des temps.La Cote d Ivoire ,quoi qu on dise a été,est et restera un pourvoyeur économique pour le Burkina,évitons la langue de bois.Il suffit de voir le malheur de ces gens rentrés au bercail sans soutients significatifs, mijoter dans la misère et souvent même taxés à tord ou à raison de délinquants, pour s en rentre compte.Ces populations stigmatisées souvent dans leur propre pays ont du mal à s intégrer à l image de "ces pieds noirs" rentrés en France après l indépendance de l Algérie.

    • Le 18 septembre 2009 à 15:19, par Madiahmed2001@yahoo.fr En réponse à : BLAISE COMPAORE EN CÔTE D’IVOIRE : La fierté retrouvée des Pawéto

      Nos deux peuples ont d’enormes raisons de signés des traités d’amitié et de cooperation. Cela aurait du se faire au lendemain des indépendances au vue du caractère historique qui nous lie. La Haute volta aujourd’hui BF d’abord supprimée de la carte pour etre partagée comme une galette en au nord le Soudan Français pour la culture du conton et au Sud la Cote d’ivoire pour la culture du café-cacao n’a pu reintégrer ses frontières que quelques années avant les indépendances. C’était une formule gagnante pour les colons et si nos autorités avait pris conscience au lendemain des indépendances se serait un outil d’intégration et de coopération transfrontalière et un modelle pour le reste de la sous région. L’axe Abidjan - Ouaga devrait etre le tremplin pour nos procesus de developpement. Abidjan un moteur (la port autonome) et Ouaga la plaque tournante (pour se situation geografique). Nous aurions deux peuples unis pour en destin commun qui la course pour le developpement et le bien-etre collectif de nos deux nations. Helas, nos politiciens ont préféré s’atarder sur des unitilités qui ont créé des tensions réciproques et du meme cout leur ont fait perdre beaucoup de retombées économiques. Aujourd’hui l’axe Abidjan - Ouaga risque d’etre surplomber per l’axe Dakar - Bamako qui est encore plus concret et plus dévoué au travail. Mais comme le dit l’adage "mieux vaut tard que jamais" pourvu que ce soit ponctué de francise, de sincérité et que ça ne soit pas seulement du tapage médatique ou le "je t’aime moi non plus" entre Blaise et Gbagbo mais non entre les deux peuples. Vive la democratie, la solidarité et le bon voisinage entre nos peuples. Vive la francise et la sincérité entre nos dirigeants quand ils sont en direct ou off. Vive la paix pour le mieux etre de nos nations.

    • Le 20 septembre 2009 à 15:30 En réponse à : BLAISE COMPAORE EN CÔTE D’IVOIRE : La fierté retrouvée des Pawéto

      Monsieur Tapsoba, je ne sais pas sur quels données statistiques vous tenez ces propos. Mais je peux vous dire que la Côte-d’ivoire a plus subi la crise que le Burkina. Pour preuve, bcp de champs de cacao, de café ont été abandonnés parce que ceux (les burkinabè)qui les exploitaient ont été chassés. L’économie ivoirienne a plus souffert les bras valides étant les expulsés. Les responsables ivoiriens de la filière cacao, l’ont eux-mêmes reconnu, certains planteurs regrettaient d’avoir expulsés leurs manoeuvres et voulais même que d’autres ivoiriens leur empruntent les leurs. Ce n’est pas moi qui le dit, ce sont des recherches anthropologiques menées après la crise dans le domaine du foncier que je citent. Je pense qu’il faut les lire au lieu de dire du n’importe quoi. Tu pense que si la Côte-d’ivoire tirait profit de l’expulsion des burkinabè en Côte-d’ivoire, le président Gbagbo serait entrain de courir derrière le Faso. Il est vrai que le Burkina a souffert de la crise de même que certains pays même développés comme la France pour l’expulsion de ses citoyens. Alors, à ce propos, il ne faut attendre mieux au BF si même ces pays développés ont pris un coup. Quand cela ne teint, je pense que le BF a géré au mieux ces rapatriés. Je vous invite à lire que de dire du n’importe quoi.

  • Le 18 septembre 2009 à 15:50, par Agassi En réponse à : BLAISE COMPAORE EN CÔTE D’IVOIRE : La fierté retrouvée des Pawéto

    Nul ne peut contester aujourd’hui la fierté d’être burkinabé au regard des qualités et capacités des actes posés par notre président SEM Blaise. C’est à juste titre que nos pawetos se sentent depuis 5ans fiers d’appartenir à cette nation qu’est le Burkina Faso.Aux antipodes de l’immobilisme entreprenarial est proposé depuis 1987 par Blaise l’esprit de l’entreprenariat pour le devellopement du pays. Ne nous voilons pas la face car en aucun cas un pays ne peut se develloper en décourageant le mérite des gens travailleurs comme le dictait le Révolutionnaire.Comment pouvez-vous comprendre que mon père qui avait bâti ses maisons à la sueur de son front devait les ceder sans loyer à des fonctionnaires sans scrupule et viscieux ? et combien sont nos grands opérateurs économiques qui ont vu leurs biens confisqués soit disnt au profit de la masse populaire ? Ce sont là quelques exemples d’erreurs qui ont découragé pendant au moins une décennie nos PAWETOS de venir investir au BF au risque de tout perdre en CI. Mais le majestueux et clairvoyant président a su rectifier assez vite cette erreur et aujourd’hui nous sommes tous fiers de faire visiter Ouaga 2000 à nos amis ou même d’y tourner des clips.Les populations s’enrichissent et le developpement est là : en temoignent les échangeurs, samendeni et j’en passe. Même si tu n’aime pas le lièvre, reconnaît lui le merite d’aller vite !

    Merci

    • Le 20 septembre 2009 à 15:13 En réponse à : BLAISE COMPAORE EN CÔTE D’IVOIRE : La fierté retrouvée des Pawéto

      Lorsqu’on ne sait rien d’un régime politique, arrêtez de dire du n’importe quoi monsieur. Pouvez vous nous ressortir les textes ou lois et autres reglementaires qui interdisaient le versement d’un loyer au BF sous la révolution ? Arrêtez ce mensonge grossier, ça ne fait pas honneur. Je pense que la crise ivoirienne a été salutaire pour les burkinabè vivant en Còte-d’Ivoire car leur a permis de se rendre compte que lorsqu’on dort sur la natte du voisin, on dort par terre. Nul ne peut ignorer son pays parce qu’il vit à l’étranger. Combien sont les burkinabè né en Côte-d’ivoire qui ne voulaient pas entendre parler du Burkina. Mieux certains parents menaçaient d’envoyer leurs enfants au Faso comme punition, le Burkina étant perçu par ces gens comme l’enfer. Si aujourd’hui, ils s’en rendent compte de leurs propres erreurs tant mieux.

  • Le 19 septembre 2009 à 00:46, par Mechtilde Guirma En réponse à : BLAISE COMPAORE EN CÔTE D’IVOIRE : La fierté retrouvée des Pawéto

    Mon chéri Tapsoba, Je suis d’accord pour tout ce que vous dites, mais je puis d’ores et déjà vous dire que c’est un perpétuel recommencement. Tenez : Au lendemain du bain du sang du 15 octobre 1987, il y eut un appel pathétique de SOS. Candidement nous étions nombreux à accourir, les uns (Maître Hermann pour être précis) pour désarmer par conviction Boukary le lion. Ainsi on évita un terrible bain de sang. N’oubliez pas qu’en tant Ministre de l’intégration précisément, il sauva Blaise des griffes d’Éyadéma père, et évita au Burkina l’étranglement économique. Il en fut de même avec la Côte d’Ivoire où avec l’expérience de son père, il évita également l’étranglement économique du Burkina. Puis Blaise commença à avoir peur de son influence grandissante se crut prêt à se passer de lui. La suite on la connait (guerre civile en Côte d’Ivoire). Du côté des intellectuels, Blaise se voyant s’enliser, fit appel aux forces vives de la Nations. Posez des questions à l’Université pour voir combien de conférences et de débats sur la démocratie furent organisés depuis 1990 ? Aujourd’hui où peut-on lire tout cela ? N’oubliez pas que son Excellence Nurukuyor Claude Somda est mort à la tâche. Voyez comment les travaux de la décentralisation dont la commission était dirigée par Antoine Raogo Sawadogo, ont été escamotés ou sabotés. La grande intellectuelle Joséphine Ouédraogo, l’une des rares (sinon la seule vraie) intellectuelle, honnêteté et refus total de verser dans les combines, de quelle façon a-t-elle quitté Ouagadougou ? Combien de forumistes la connaisse. Et pourtant elle avait plein de projets sociaux pour le Burkina. Son Excellence Salif Diallo peut encore répondre à cette question. Bref c’est vous dire l’éternel recommencement qui n’a jamais abouti. C’est comme le tapis de Pénélope. On tisse le jour, et la nuit on défait tout. Le pouvoir a un secret : il joue avec la mémoire des hommes qui s’estompe vite, surtout avec les générations qui changent à chaque dix ans. Les enfants de 1999, qu’est-ce qu’il savent des bombes lacrymogène lancé le 3 janvier sur les parvis de la cathédrale afin de déloger les journalistes, les dirigeants des partis politiques, les syndicats. Mgr Jean Marie Compaoré a été pris en otage parce qu’il a refusé de les livrer alors que le cortège de la grande’messe et avec les évêques et l’envoyé du Pape était déjà formé. Et les enfants de 1989, au lendemain de l’assassinat de Lingani et de Henri Zongo, quelle conscience ont-ils des évènements de 1999 quand ils n’avaient que dix seulement ? Très vagues. En Occident n’importe quel écolier peut vous raconter ce qui s’est passé en 1939 à l’éclatement de la deuxième guerre mondiale alors que leurs parents n’étaient même pas encore nés car la télévision ressasse l’histoire à travers les temps chaque jour. Les évènements récents dignes d’intérêt national sont tout de suite consignés par des films. Vous voyez donc. Mieux pour tout brouiller, nous voilà avec un parlement tricaméral. Et on veut nous parler d’élection. En tout cas ici au Canada, je ferai profiter mes compatriotes, d’une meilleur connaissance du profil de la délégation de la CNI. Ainsi chacun pourra tirer les conséquence de son engagement dans ces élections. en resumé S’il est vrai que des intellectuels ont fini par jouer le jeu pour survivre. Il y en a par contre dont les travaux et les œuvres ont été étouffés. Ce qui laisse l’impression qu’ils n’ont rien fait, ou qu’ils sont muets. Et quand ils élèvent de nouveau la voix que ne sont-ils pas traités de tous les noms d’oiseau. Cela ne nous fait guère avancer. Il faut de la transcendance pour cela pour percer le message qu’ils distillent après leur expérience même amère.

  • Le 20 septembre 2009 à 14:46 En réponse à : BLAISE COMPAORE EN CÔTE D’IVOIRE : La fierté retrouvée des Pawéto

    Oui à la reconciliation entre deux pays frères et amis mais justice d’abord, car elle est le ciment de toute confiance, de paix et d’une amitié durable. Il sera dur pour les parents des victimes de se reconcilier avec ceux qui ont violé, volé et tué sans justice. L’amitié ivoiro-burkinabè oui, justice d’abord au peuple burkinabè.

  • Le 21 septembre 2009 à 02:28 En réponse à : BLAISE COMPAORE EN CÔTE D’IVOIRE : La fierté retrouvée des Pawéto

    J’espere que ce beaucoup d’eau qui a coule sous les ponts n’ ont pas en meme temps asseche le sang encore fumant de nos compatriotes massacres a cause de la mesentente entre Gbagbo et Blaise a l’ epoque. On ne saurait accepter au nom de la Real Politik que ces crimes contre l’ humanite soient passes en pertes et profits Que Gbagbo et Blaise decident de redefinir leurs amours, c’est leur probleme. mais l’ integrite de nos compatriotes n’a pas a etre violee. mais puisqu’ elle l’a ete, il est immoral de vouloir l’ enterrer ainsi. Vivement que justice soit rendue.

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