C’est hier mercredi 10 septembre 2009, au cours d’une conférence de presse à Azalaï hôtel Indépendance, que le chargé des Relations publiques de coca-cola pour l’Afrique de l’Ouest, Don Dussey Ayao, a donné l’information aux hommes de médias. Il avait à ses côtés le directeur des Sports scolaires, universitaires et de la relève, Boubacar Gansoré, qui représentait le ministre Jean-Pierre Palm.

D’entrée de jeu, il a déclaré que le coup d’envoi de la tournée du trophée de la coupe du monde sera donné au Caire en Egypte le 24 septembre 2009. Cet événement, a-t-il précisé, est un autre programme né du partenariat exclusif entre la FIFA et Coca-Cola, un partenariat qui a prospéré parce que la FIFA et Coca-Csola ont beaucoup de choses en commun, parmi lesquelles le désir de poursuivre le développement du sport le plus populaire au monde. La FIFA et son partenaire croient sincèrement que la compétition à venir n’est pas seulement perçue comme un événement sud-africain, mais comme la coupe du monde de l’Afrique tout entière.

Après 14 pays, c’est le Burkina qui aura le privilège de recevoir la coupe, transportée par un avion spécialement aménagé et décoré aux couleurs de la FIFA. C’est au Centre culturel français (CCF) que le trophée sera exposé, pendant une journée. Les amoureux du sport-roi pourront l’admirer, mais n’auront pas la possibilité de le toucher, ceux qui peuvent le faire, a dit Dusset, ce sont les chefs d’Etat, les rois et les reines.

N’y a-t-il pas de craintes quant à d’éventuels dommages ou à un vol du trophée pendant la tournée ? Répondant à cette question, le chargé de Relations s’est voulu rassurant : selon lui, des niveaux de sécurité et de sûreté appropriés sont toujours mis en œuvre pour protéger la coupe. Mais est-ce le trophée authentique que l’équipe victorieuse brandira en Afrique du Sud ?

Dussey, qui avait réponse a tout, a confirmé que c’est le trophée original, que l’Italie avait gagné en 2006 en Allemagne. L’artiste italien Silvio Gazzaniga, qui l’a conçu, l’a décrit en ces termes : « Les lignes s’élèvent du socle, remontent en spirales et s’ouvrent pour recevoir le monde. A partir des tensions importantes et dynamiques du corps, compact, de la sculpture s’élèvent les silhouettes de deux athlètes au moment exaltant de la victoire ».

Dussey a souligné que le trophée reste la propriété de la FIFA et ne peut être gagné et attribué à titre définitif, les équipe victorieuses gardant temporairement son authentique avant de se voir remettre une réplique (plaquée or plutôt qu’en or massif, avec la gravure de l’année, du pays-hôte et du pays vainqueur). Le 14 octobre sera donc un jour mémorable pour les sportifs burkinabè qui feront certainement le déplacement au CCF pour découvrir ce trophée, lequel fera l’objet de convoitise en Afrique du Sud.

Justin Daboné

L’Observateur Paalga