Au cours de la rencontre de Ouagadougou, il y a eu une conférence sur la réalisation du soi et des colloques. Des colloques organisés avec les participants pour que le thème qui est retenu soit développé dans les autres pays. A travers le développement de ce thème, Sahaja Yoga entend apporter sa contribution à la politique de sensibilisation des gouvernants en matière de protection de l’environnement.
“La pratique du yoga tourne autour de certaines techniques qu’on appelle des techniques de méditation. A partir de la technique de méditation, on prend conscience de soi. Le soi c’est l’esprit de Dieu qui entoure tout un chacun de nous qu’il faut développer pour atteindre le divin en soi-même, se connaître soi-même”, a expliqué Georges Kouwonou, président de l’Association Sahaja Yoga-Burkina Faso.

Sahaja Yoga, selon Georges Kouwonou, c’est un courant spirituel, une école spirituelle qui regroupe plusieurs tendances, plusieurs obédiences. “Nous sommes aujourd’hui, dans un monde des difficultés de compréhension, d’élévation spirituelle. Et on a initié cet enseignement pour équilibrer les choses. Sahaja Yoga veut dire : union spontanée avec le soi. Union spontanée avec le soir c’est quoi ? Il y a une énergie à l’intérieur de tout un chacun qu’il faut réveiller pour donner la conscience divine. Et à partir de ce moment, l’homme prend conscience de son aspect spirituel et travaille sur lui-même. A travers les techniques de méditation, l’homme arrive à maîtriser son corps, son mental, son émotion et surtout, son esprit. Nous en avons besoin pour l’épanouissement dans notre société”, a-t-il ajouté.

Chaque année en Afrique, il est organisé un séminaire international sur Sahaja Yoga. L’année dernière, c’était le Bénin qui l’a organisé. Et c’est au cours de ce séminaire du Bénin que le Burkina Faso a été désigné pour l’organisation de celui de cette année la présente rencontre grâce surtout au dynamisme de l’Association Sahaja Yoga présidée par Georges Kouwonou.

Fernand KOUDA

Sidwaya