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Promotion de la recherche économique : C’est parti pour la 2e édition du Prix Fadiga

Publié le jeudi 30 juillet 2009 à 03h03min

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Pour susciter, soutenir et promouvoir la recherche économique et monétaire dans la sous-région, la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a initié le Prix Abdoulaye Fadiga. Doté d’une valeur de 10 millions FCFA, ce concours distingue un travail de recherche original ayant un intérêt avéré pour la BCEAO et les pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Au Burkina, la 2e édition du Prix Fadiga a été lancée le 24 juillet 2009 à l’université de Ouagadougou par le directeur national de la BCEAO, Bolo Sanou.

Le choix de l’université de Ouagadougou n’est pas un hasard. Il s’agissait pour les responsables de la BCEAO au Burkina Faso de faire d’une pierre deux coups : présenter le Prix Fadiga à la communauté scientifique et lancer en même temps sa deuxième édition. Un choix judicieux quand on sait que ce concours s’adresse essentiellement aux universitaires. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la communauté scientifique burkinabè n’a pas marchandé sa participation à cette rencontre.

Le secrétaire général de l’université Ouaga II, Jean Kabré, s’exprimant au nom de son président Karifa Bayo, a estimé que le Prix Fadiga est opportun et exemplaire puisqu’il est « une source de motivation supplémentaire pour nos chercheurs dont le talent et l’expertise ne sont plus à démontrer ». Il a alors appelé les enseignants et chercheurs ainsi que les étudiants à s’approprier le Prix Abdoulaye Fadiga. « Soyez nombreux à soumettre vos travaux et relever le défi d’une production scientifique conséquente et de qualité ».

Pour le secrétaire général, l’organisation de ce concours traduit une fois encore la volonté de la BCEAO d’associer les universitaires et les chercheurs de l’espace UEMOA à ses activités en matière de recherche économique.

Renchérissant, Bolo Sanou, le directeur national de la BCEAO, a déclaré que leur démarche vise une forte implication des acteurs du monde universitaire dans les initiatives de la banque centrale en matière de recherche et aussi pour une appropriation collective du Prix Abdoulaye Fadiga. « Tout travail de recherche a besoin d’être vulgarisé. C’est pourquoi la BCEAO a conçu un support de diffusion régulier et crédible pour les chercheurs de l’Union. Ce support, c’est la Revue Economique et Monétaire de la BCEAO dont un numéro est édité chaque semestre ».

Selon Bolo Sanou, le Prix Fadiga vise la mise en place d’un cadre d’émulation pour les chercheurs afin d’améliorer de façon significative la production scientifique sur l’ensemble des questions d’ordre économique, monétaire et financier se rapportant au développement des Etats de l’UEMOA.

Le directeur national a fait le point de la première édition du Prix Fadiga. La majorité des études portaient sur des sujets relatifs à la macroéconomie, la finance, la microfinance et la monnaie. On se souvient que c’est le Nigérien Oumarou El Nasser Ary Tanimoune qui avait remporté le premier prix avec son étude intitulé « Performances bancaires dans l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) : les effets taille et structure actionnariale sont-ils pertinents ? ». 40 candidatures ont été enregistrées dont deux burkinabè.

Bolo Sanou a donc exhorté les Burkinabè à prendre part au concours. Puis il a expliqué aux universitaires les innovations apportées sur les points suivants : la procédure des appels à candidature ; la délimitation du champ des thèmes ; les dispositions relatives aux candidatures conjointes ; la cérémonie de remise du Prix.

Pour cette 2e édition, deux thématiques sont identifiés :
- l’appartenance à une union monétaire (UEMOA) ;

- la problématique du développement du secteur financier dans les économies de l’UEMOA.

La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 31 mars 2010.

San Evariste Barro

L’Observateur Paalga

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