Les maires du Burkina veulent se doter d’outils modernes de gestion, pour mieux planifier le développement de leurs communes. L’Assemblée générale (AG) de l’Association des municipalités du Burkina (AMBF), tenue le 27 juillet 2009, participe de cette dynamique. Pour ce faire, les 157 membres de l’association qui ont effectué le déplacement de Ouagadougou ont examiné et adopté plusieurs points d’importance relatifs au fonctionnement de la structure. Il s’agit de l’élaboration d’outils de planification et de gestion dont le plan stratégique afin d’assurer une vision commune et partagée par l’ensemble des membres, la définition d’une stratégie de mobilisation financière afin d’assurer à l’association, des ressources nécessaires à l’accomplissement de ses missions. Au cours de l’AG, les maires ont aussi fait des amendements relatifs au code général des collectivités territoriales.

A la lumière de la pratique sur le terrain, les maires se sont heurtés à des insuffisances d’où la nécessité de relire le code pour le rendre plus adapté aux réalités en matière de gestion des affaires locales. Voilà pourquoi ces insuffisances ont été recensés et transmis au ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation. Les maires ont aussi eu l’occasion de faire part des préoccupations des communes en matière de passation des marchés lors de leur rencontre avec le ministre de l’Economie et des Finances et leur "patron" de tutelle, le ministre en charge de l’Administration du territoire. L’assemblée générale de l’AMBF a également enregistré la présence de partenaires des communes.

Parmi ceux-ci, l’Office national de sécurité routière (ONASER). Le directeur général de cette nouvelle structure, le colonel de gendarmerie Labawo Forogo, a entretenu les élus locaux sur les missions de l’office. Et cela, dans le but de faire en sorte que la question de la sécurité routière soit maîtrisée afin d’éviter le maximum d’accidents dans les communes. L’assemblée générale de l’AMBF est une instance qui se tient annuellement entre deux congrès. Au dernier congrès tenu en novembre 2008 à Bobo-Dioulasso, il a été souligné l’impérieuse nécessité pour l’association d’opérer une réorganisation pour mieux répondre aux préoccupations de ses membres.

Gabriel SAMA

Sidwaya