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Fonds africain de garantie et de coopération : 5 pays bénéficient d’importants financements

Publié le jeudi 15 juillet 2004 à 08h19min

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Au Bénin, le FAGACE participe à hauteur de 5%, au capital
social de "African Investment Bank", sous forme de portage, soit
pour 125 millions F CFA représentant 12 500 actions. La prise
de participation au capital social de "African Investment Bank"
contribuera à la diversification des instruments de financement
au Bénin, où le système bancaire est fortement dominé par les
banques commerciales, par une activité orientée vers le
financement de projets d’investissement productifs et
l’ingénierie financière.

Il se justifie par l’existence d’importants besoins de financement
des investissements au Bénin.

Au Bénin, l’insuffisance des financements à moyen et long
terme "constitue un handicap majeur au développement de
l’économie en général et à la promotion des PME en particulier,
qui sont un véritable levier stratégique pour la création de
richesses et d’emplois".
La création d’une banque d’investissement peut, selon le
FAGACE "contribuer à apporter une réponse aux besoins de
financement de l’économie béninoise à moyen et long termes".

En effet, "ce type de structure interviendra directement dans le
financement de projets d’investissements productifs, mais elle
aura aussi pour vocation, d’arranger des opérations de
financement à moyen et long termes, en partenariat avec les
banques béninoises et les banques de la sous-région ; en celà,
elle pourra jouer un rôle de catalyseur en faveur du financement
des investissements productifs."

Au Burkina Faso, le FAGACE avalise, à hauteur de 1 milliard de
F CFA, le projet d’extension et de modernisation de la gare
routière de marchandises de Bobo-Dioulasso.
Il s’agira de construire, dans la deuxième ville du Burkina Faso,
la gare routière de marchandises qui se justifie par :
l’importance des échanges commerciaux dans la ville de
Bobo-Dioulasso ; l’exiguïté et l’état défectueux de la gare routière
actuelle et la situation inadaptée de l’actuelle gare.
Le coût total du projet est estimé à 4 milliards 385 millions de F
CFA.

Une usine d’égrenage de coton à Banfora

Toujours au Burkina Faso, le FAGACE avalise, à hauteur de
40% du prêt de la BSIC (la banque de la CENSAD), soit 1
milliard 200 millions F CFA, la construction à Banfora, d’une
usine d’égrenage de coton, d’une capacité de 50 000 tonnes.
Ce projet se justifie par l’existence d’un marché porteur et par la
nécessité de renforcer la capacité d’égrenage de la SOFITEX
(Société des Fibres Textiles).
Le coût total du projet est estimé à 5 milliards 700 millions de F
CFA.

Le prêt de la BSIC est d’un montant de 3 milliards de F CFA.
En Côte d’Ivoire, le FAGACE avalise, à hauteur de 60% du prêt
de ECOBANK- Côte d’Ivoire, soit 840 millions F CFA, l’extension
et la modernisation du réseau de AFRIPA- TELECOM Côte
d’Ivoire.
Le projet a pour objet l’extension et la modernisation des
installations de AFRIPA- TELECOM et des sites rattachés au
Hub d’Abidjan.

Il se justifie par l’existence d’un marché porteur et par la
nécessité de moderniser les équipements actuels de la société.
Le coût total du projet s’élève à 2 milliards 117 millions F CFA.
Le prêt d’ECOBANK- CI est d’un montant de 1 milliard 400
millions FCFA.
Au Niger, le FAGACE avalise, à hauteur de 27,6% du prêt BOAD,
soit 2 milliards F CFA l’extension des réseaux électriques de la
NIGELEC.

Le projet a pour objet, l’intégration de zones actuellement
électrifiées, par des productions isolées, au réseau général
interconnecté de la NIGELEC, ainsi que l’alimentation de
nouvelles localités, par l’extension et le renforcement des
réseaux moyenne tension (MT) sur environ 750 km et basse
tension (BT) sur 150 km.

Il se justifie par l’importance de la demande non satisfaite, la
réduction du coût de production du kWh et l’amélioration du taux
d’électrification du pays.
Le coût total du projet est estimé à 8 milliards 477 millions de F
CFA HT.
Le prêt de la BOAD est d’un montant de 7 milliards 250 millions
F CFA.

Au Rwanda, le FAGACE avalise, à hauteur de 60% du prêt BRD
(Banque Rwandaise de Développement), soit 204 millions F
CFA, l’Unité de transformation de fruits et légumes séchés à
Kibuyé.
Le projet a pour objet, l’implantation d’une usine de
transformation de fruits et légumes par le séchage à Kibuyé.
Le projet se justifie par la nécessité de valoriser une matière
première locale (la banane) et par l’existence d’un marché
porteur.
Le coût total du projet est de 486 millions de Francs Rwandais,
soit 486 millions FCFA.
Le prêt BRD est d’un montant de 329,8 millions de Francs
rwandais, soit 329,8 millions FCA.

Source : Altercom

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