Trois jours de travaux ont servi à collecter des informations devant aboutir à l’élaboration d’un document qui définit les standards de compétences des enseignants à renforcer par les Technologies de l’information et de la communication (TIC). Cet atelier, premier du genre, sera suivi de deux autres en Afrique australe et de l’Est.

Et ceci dans la perspective de collecter des informations reflétant la divergence de la sous-région et de manière à avoir un document qui puisse être exploité et utilisé dans l’ensemble des pays africains.
Ces travaux ont permis aux participants venus des pays de la CEDEAO de s’entendre sur une démarche nécessaire pour l’intégration des TIC dans les standards de compétences des enseignants.

De plus, les participants ont établi, suivant cette démarche, les critères dont il faudra tenir compte pour la définition du renforcement de standards des compétences.
A l’endroit de l’Institut international pour le renforcement des capacités en Afrique (IIRCA) UNESCO, coorganisateur de cet atelier avec le ministère de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation (MEBA), les participants recommandent l’accompagnement matériel et technique des pays dans l’exercice commencé dans cet atelier.

Ils recommandent également aux décideurs de mettre tout en œuvre pour assurer la pérennité des mécanismes qui seront mis en place pour l’intégration des TIC dans l’enseignement.
Le ministre délégué chargé de l’Alphabétisation et de l’Education non-fermelle, M. Ousséni Tamboura a remercié les participants pour leur ardeur au travail et pour avoir produit une feuille de route pour l’élaboration d’un référentiel de renforcement des compétences des enseignants par les TIC.

Il a souligné que la disparité concernant le niveau d’utilisation des TIC dans le système éducatif est une opportunité pour la construction de référentiel de compétences adaptées aux contextes nationaux. Il a soutenu que le Burkina Faso affirme sa volonté politique d’introduire et de généraliser les TIC dans les pratiques d’enseignement/apprentissage à travers la réforme du système éducatif.
Il s’agit notamment des domaines spécifiques des programmes de formation initiale des enseignants, des curricula et de l’équipement en matériel informatique.
Le ministre Ousséni Tamboura a félicité les équipes techniques de l’UNESCO et du ministère de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation (MEBA) pour la tenue de cet atelier.

Le représentant de l’IIRCA, M. Julien Daboué a exhorté les participants à maintenir le contact entre eux par des échanges continus de manière à commencer l’intégration des TIC dans le système éducatif africain au sein de la CEDEAO. "Vous devriez également maintenir cette intégration avec l’IIRCA de manière à alimenter par des éléments pertinents additionnels le document dont nous avons entamé le processus d’élaboration lors de cet atelier", les a-t-il conseillés.
Les participants, au nombre de vingt-six (26), représentaient le Burkina Faso, la Gambie, le Liberia, le Ghana, le Sénégal, le Mali, la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Togo et le Niger.

Aimée Florentine KABORE

Sidwaya