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PME du BTP : « Nous avons aussi droit aux gros marchés »

Publié le lundi 20 juillet 2009 à 00h24min

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La Maison de l’entreprise de Ouagadougou a abrité, le vendredi 17 juillet 2009, l’assemblée générale du Syndicat national des petites et moyennes entreprises du Bâtiment et des travaux publics (SNPME-BTP). Cette AG a connu le bilan du 1er mandat du bureau, mais également son renouvellement. Pour Thomas Bagré, porté à la tête de la nouvelle instance dirigeante de 15 membres, les petites et moyennes entreprises ont droit, comme les grandes, aux gros marchés publics.

Le Syndicat national des petites et moyennes entreprises du Bâtiment et des travaux publics (SNPME-BTP), comme tout syndicat, a pour objectif la défense des intérêts moraux et matériels de ses membres. Portée sur les fonts baptismaux en 2005, cette structure a voulu répondre aux normes de ses textes fondateurs en ce qu’ils exigent le renouvellement de son bureau chaque 5 ans.

Ce syndicat a donc sacrifié à cette démocratique tradition, le vendredi 17 juillet dernier à Ouagadougou. L’assemblée générale qui a marqué cet acte, a d’abord fait le bilan des activités du 1er quinquennat de l’Organisation. Pour le secrétaire général, Soter Rayaisse, qui l’a exécuté, le bureau, dès sa première année de mandature, a entrepris un vaste travail d’information et de sensibilisation auprès des autorités compétentes pour une plus grande visibilité du SNPME-BTP. Lequel travail l’a conduit chez des membres du gouvernement, dans bien des institutions comme le Patronat burkinabè, le Conseil économique et social (CES), le Médiateur du Faso, la Chambre de commerce et dans des organisations et associations de la société civile.

Une étude diagnostique du secteur du BTP, « feuille de route du Syndicat », aurait également été entreprise. Le mandat a aussi permis au SNPME-VTP d’être membre d’instances comme la Commission des agréments des TP, celle de règlement à l’amiable des litiges territoriales, la chambre consulaire de la CCIA-B et participe à la rencontre gouvernement - secteur privé - collectivités. Une fierté qui, selon le SG, ne saurait cacher le défi de l’implantation du Syndicat dans les 13 régions du Burkina. A la suite du bilan, un nouveau bureau a été voté.

Ainsi, le président sortant, Thomas Bagré, a été reconduit à la tête d’une équipe de 15 membres quelque peu modifiée. Après les remerciements pour la confiance renouvelée à sa personne, le président a manifesté la nécessité d’œuvrer à consolider les acquis du Syndicats mais aussi et surtout à se solidariser autour des intérêts des différents membres et de leurs entreprises. Il met son mandat sous le signe de la formation des membres et de leur information sur leurs droits et devoirs face aux problèmes qu’ils vivent fréquemment au titre desquels, les litiges avec les contrôleurs, les banques, l’octroi des marchés publics.

Concernant ce dernier point, il soutient que conformément aux mesures récemment prises par le gouvernement, l’octroi des marchés publics se doit d’être transparent et impartial. Par conséquent il a conclu : « Nous, les petites et moyennes entreprises, avons droit, comme les grandes, aux gros marchés pour peu que nous remplissions les conditions et apportions les dossiers nécessaires pour la demande ».

Jean-Marie Toé (Collaborateur)

L’Observateur Paalga

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