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L’Etalon d’or des Editions Sidwaya : Le ballon d’or à la sauce burkinabè

Publié le jeudi 16 juillet 2009 à 02h20min

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Ibrahiman Sakandé, DG des Editions Sidwaya

Les Editions Sidwaya ont copié un confrère, « France foot » et son ballon d’or, mais le journal comble un vide. « L’Etalon d’or » est né pour célébrer l’excellence dans la cour du roi foot.

Désormais, le Burkina dispose de son ballon d’or. L’Etalon d’or est la prime à l’excellence que les Editions Sidwaya entendent décerner au meilleur des meilleurs de nos footballeurs. Il est vrai que l’entreprise de presse étatique n’a rien inventé.

Etalon d’or n’est qu’une « tropicalisation » du ballon d’or de notre confrère « France football ». A une nuance près.
Le vote ne sera pas réservé uniquement aux journalistes sportifs. « Nous voulons que tous le monde se reconnaisse à travers cette désignation du meilleur », a avancé le directeur général de Sidwaya, Ibrahiman Sakandé. Le choix du meilleur footballeur se fera sur la base d’une liste de 30 nominés déterminé par le service sport des Editions Sidwaya. Il impliquera donc plusieurs compétences et avis. Les anciens internationaux, les dirigeants des clubs d’élite, les entraîneurs, les journalistes sportifs auront un droit de vote. L’avis du public sera requis à travers le vote par SMS. Ainsi, chaque année, dans la cour du sport-roi, on procédera à la désignation du roi du moment. On jugera les joueurs en tenant compte de leur forme du moment. Leurs prestations en équipe nationale ou leur prestation dans leur club respectif (pour ceux qui n’évoluent pas en équipe nationale) permettront de les juger. « Les résultats de l’équipe nationale du Burkina obligent à prendre des initiatives pour encourager le onze national.

Le football est une belle vitrine pour notre pays. Sidwaya, l’entreprise de presse de service public, se devait de porter sur les fonts baptismaux, un projet sportif à la taille de son rang. Déjà, l’animation d’un titre spécialisé dans le traitement de l’information sportive est un défi. Désormais, nous voulons franchir un autre pas », a expliqué le directeur général de Sidwaya. Et le DG d’ajouter que le Tour de France n’existerait pas si un confrère, L’Equipe n’y avait pas pensé. Le ballon d’or, cette invention d’un confrère, France foot, a fait tache d’huile.
En Afrique, des organes de presse nationale ont, chacun dans son pays, adopté cette récompense. Au Burkina Faso, ce type de distinction qui motiverait davantage les footballeurs n’existait encore. La Nuit de l’excellence de l’Association des journalistes sportifs du Burkina (AJSB) récompense les sportifs les plus méritants de toutes les disciplines sportives.

En plus, les professionnels ne sont pas pris en compte. Les prix d’excellence de la Fédération (aujourd’hui disparus) venaient récompenser uniquement les joueurs évoluant dans le championnat domestique. L’Etalon d’or ou le ballon d’or burkinabè sera attribué à tout footballeur de nationalité burkinabè, quel que soit le championnat dans lequel il évolue. « Le nom de baptême, Etalon d’or, est chargé de symbole. Dans l’histoire du Burkina, le cheval est une icône. Le courage associé à cette figure historique, le symbole de conquête auquel renvoie sa belle et victorieuse chevauchée dans l’épopée des Mossé en sont des indicateurs. Ce n’est pas pour rien si le onze national s’appelle Etalons. Le prix sera attribué au meilleur donc des Etalons », a laissé entendre le directeur Général. La remise du prix interviendra au cours d’une grande cérémonie.

Jérémie NION

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 16 juillet 2009 à 11:49 En réponse à : L’Etalon d’or des Editions Sidwaya : Le ballon d’or à la sauce burkinabè

    Je suis content pour cette initiative mais le seul problème est de vouloir associer même des journalistes non sportifs.
    Les gens qui doivent voter doivent être des gens qui suivent le football à tout moment et surtout qui suivent les joueurs sinon sur quelles bases voteront-ils ? Surement pas sur des bases objectives.
    De plus le vote du public est pour la plupart subjectif. Par contre on peut par exemple faire voter les supporteurs ayant leurs cartes d’adhérent à jour.
    Je cois qu’il faut murir encore plus l’idée et ne pas faire voter n’importe qui.
    Voulez vous que l’étalon d’or des Editions Sidwaya soit le meilleur ou le plus populaire ?

  • Le 16 juillet 2009 à 13:11, par Haroun En réponse à : L’Etalon d’or des Editions Sidwaya : Le ballon d’or à la sauce burkinabè

    J’apprécie vraiment cette initiative de sidwaya car cela permettra certainement une émulation au sein de nos footballeurs, ce qui sera un plus pour l’équipe nationale. dans tous les cas beaucoup de pays avaient institué cette récompense, pourquoi pas nous ?
    Mais pour moi un travail de fond doit d’abord être mené par nos journalistes qui doivent rendre visible nos joueurs surtout ceux qui évoluent à l’extérieur, sinon comment voter un joueur qu’on ne connaît pas, j’avoue qu’il y a beaucoup qu’on ne connaît que par le nom. Il y a aussi le fait qu’ils jouent pour la plupart dans de petits clubs. Le travail revient à mon avis aux journalistes sportifs qui doivent réellement s’investir dans ce sens. J’avoue déja le travail que fait Ouaga FM, qui appelle de temps en temps certains de nos joueurs à l’étranger qui nous donnent de leur nouvelle, celles de leur club ou leur forme du moment.
    Courage à tous et que cette initiative soit une réussite

  • Le 17 juillet 2009 à 10:36, par BOBO En réponse à : L’Etalon d’or des Editions Sidwaya : Le ballon d’or à la sauce burkinabè

    L’idée dU directeur general du journal est tres originale.Esperons qu’elle sera soutenu par tous les differents acteurs du domaine des sport de facon a ce que cela depasse le seul cadre de l’evenementiel pour s’institutionnaliser. Cependant pour un prix qui recompense des footballeurs professionels, il n’est pas necessaire de menager le public pour qu’il puisse se reconnaitre. On a vu avec les Kundé ou un certain vote confessionnel a permis à un artiste qui fait de la musique religieuse de passer haut les mains. Ce st des questions qu’on peut se poser.

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