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Demain à partir de 9 heures : Tchat avec le Premier ministre

Publié le lundi 22 juin 2009 à 11h35min

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Le Tchat en live de L’Observateur Paalga reprend du service demain mardi 23 juin 2009 avec comme invité le Premier ministre. Durant trois heures, soit de 9h à 12h, Tertius Zongo va s’employer à répondre aux questions des internautes. L’événement, évidemment, se déroule sur le site web de L’Observateur, www.lobservateur.bf.

Ce rendez-vous entre le chef du gouvernement et les internautes est la concrétisation d’un projet sur lequel nous avons travaillé depuis longtemps. Et nous sommes aujourd’hui heureux de son aboutissement. Ainsi, demain matin, Tertius Zongo, sera dans les locaux de L’Observateur Paalga pour ce tchat. Cet événement est bien une première dans notre pays, voire dans la sous-région, qu’un chef de gouvernement accepte de se prêter aux questions des internautes d’un organe de presse.

Nous rappelons à nos lecteurs et à nos cyberlecteurs que ce tchat se déroule en direct sur www.lobservateur.bf, notre site web. Pour pouvoir suivre en live son évolution, nous conseillons aux internautes de régulièrement rafraîchir la page web du tchat en appuyant souvent sur la touche F5 ou en cliquant sur l’icône actualiser la page. Cette opération permet au navigateur web de votre ordinateur de prendre en compte les plus récentes publications sur la page que vous êtes en train de consulter.

Cet échange avec le Premier ministre est ouvert à tous ceux qui ont accès à internet. Ils pourront donc soit le suivre, soit y prendre activement part en posant des questions. Concrètement, vous pouvez envoyer vos questions :
- par SMS au 78 04 11 76 ;
- par le mail à tchat.lobs@gmail.com ;
- au bas du présent article sous forme de commentaire.
- par appel téléphonique au 78 04 11 76 uniquement ce lundi 22 juin 2009 jusqu’à 17 heures.

Nous exhortons les internautes à toujours signer leurs questions soit de leur vrai nom soit en utilisant alors un pseudonyme. Depuis janvier 2008, L’Observateur Paalga a laissé tomber son ancien portail web qui était statique et s’est doté d’un nouveau site web dynamique sur lequel l’interactivité est reine. Depuis, nos internautes ont accès à une palette de modules interactifs comme la newsletter, la réaction à un article, le transfert d’un article dans une boîte électronique, le moteur de recherche, etc.

Le tchat est également l’exploitation des fonctions interactives du site. Avant le Premier ministre, nous avons permis aux internautes de poser des questions au maire de Ouagadougou, Simon Compaoré, et à Me Bénéwendé Stanislas Sankara, président de l’UNIR/PS.

La Rédaction Internet

L’Observateur

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Vos commentaires

  • Le 22 juin 2009 à 16:13 En réponse à : Demain à partir de 9 heures : Tchat avec le Premier ministre

    Question de reclassement :

    J’ai une question au Premier Ministre :
    la fonction publique Burkinabé refuse de reclasse les fonctionnaires qui partent se former en l’étranger, même s’ils ont eu une mise en position de stage, postulé à un concours et revenus avec un diplôme de troisième cycle, sous prétexte que ce n’est pas elle qui a organisé le concours dont ils ont postulé et admis. En lieu et place d’un reclassement, elle propose une simple bonification d’échelon.
    Pour un pays comme le Burkina Faso dont les premiers responsables font de la valorisation des ressources humaines une des priorités nationales, c’est une aberration parce que cette situation tue l’initiative de se former et d’être performant.
    je vous prend un exemple pratique : un fonctionnaire de la catégorie B , titulaire d’une maîtrise de l’université de Ouagadougou postule et est admis à un concours hautement sélectif et compétitif de l’université Senghor , université de la Francophonie en Egypte au service du développement africain. Il demande sa mise en position de stage de formation ( la seule positon donnant droit à un reclassement) et le fonction publie s’empresse de le mettre en position de stage de spécialisation( qui ne donne qu’en bonification d’échelon). il finit sa formation et sort avec un Master II avec une mention Bien ( 16/20) où on note qu’il est expert en développement dans son domaine. il regagne le Burkina Faso et la fonction publique lui refuse le reclassement parce que le concours qu’il a postulé n’est pas organisé par elle. pendant ce temps, ses collègues de la sous-région ( Mali, Niger Côte d’Ivoire) son reclassés niveau DEA.
    Connaissant nos salaires, qu’est ce qui coûte à la fonction publique de le reclasser puisque l’intéressé s’est montré compétitif, persévérant, et acquis des connaissances profitables à cette fonction publique ?
    Quelle frustration on inflige à un tel Monsieur qui pourtant cru à un monde de compétences et non de complaisances !
    Questions : est ce que les plus hautes autorités de notre pays savent qu’il ya de telles aberrations dans notre fonction publiques et laissent faire quand même ?

    Dans ce cas, pourquoi dire à chaque fois que le président du Faso tient à cœur la valorisation des ressources humaines ?
    N’est ce pas de telles pratiques qui poussent à la démotivation, à la désertion et à l’exil des compétences ?
    N’est ce pas temps de faire disparaitre ces pratiques qui cachent mal la jalousie de certaines générations ?
    Le premier Ministre peut faire quelque chose pour améliorer la situation de tous ceux qui sont dans cette situation et qui ne demandent qu’à servir dignement la fonction publique et qu’en retour, ils puissent être traités avec un minimum de reconnaissance

    • Le 23 juin 2009 à 07:30, par Florentine En réponse à : Demain à partir de 9 heures : Tchat avec le Premier ministre

      Bonne initiative...
      Ma question est simple...que va faire le gouvernement pour que la situation change a l’universite. N’est t’il pas necessaire de dialoguer une fois de plus en directe avec les Professeurs ? Je me dis que le gouvernement peut encore faire un petit effort. Et les professeurs doivent voir de leur cote aussi.
      Du courage a Mr le Premier Ministre. "C’est bon mais c’est pas arrive" mais il faut savoir reconnaitre le "bon" qui a ete fait"
      Une fois de plus, merci pour l’obs pour cette initiative

  • Le 22 juin 2009 à 17:59 En réponse à : Demain à partir de 9 heures : Tchat avec le Premier ministre

    Excellente initiale du doyen des quotidiens burkinabè qui, à n’en point douter renforce notre démocratie en construction. Félicitations

  • Le 22 juin 2009 à 20:01 En réponse à : Demain à partir de 9 heures : Tchat avec le Premier ministre

    belle initiative.

    nos autorités ont bien compris une chose pour appaiser les coeurs : le dialogue, et savoir garder le contact.

  • Le 23 juin 2009 à 12:54, par Anne Marie SAWADOGO née ZOURE En réponse à : Demain à partir de 9 heures : Tchat avec le Premier ministre

    Excellence, Monsieur le premier ministre,

    Tout d’abord, je vous adresse mes vives félicitations pour l’action gouvernementale courageusement menée au cours de deux (2) dernières années, pour le développement de notre cher pays, le Burkina Faso.

    Je vous remercie de votre disponibilité constante et de cette ouverture d’esprit qui nous permet de dialoguer aujourd’hui, avec vous sur des sujets d’intérêt commun, à travers le net. J’aurais trois séries questions et quelques suggestions autour des thèmes de la circulation routière (1), de la formation professionnelle (2) et de la croissance démographique (3).

    1. La circulation routière

    On constate, dans ville de Ouagadougou, que le moyen de locomotion le plus utilisé est l’engin à deux (2) roues. Cependant, le permis de conduire n’est exigé que pour les automobilistes et les conducteurs de motos à gros cylindres. Nous sommes également témoins au quotidien, d’accidents graves de la circulation du fait de la mauvaise conduite des usagers. Vu le nombre grandissant de ces graves accidents, l’on serait même tenté de croire que c’est la première cause de mortalité dans la ville de Ouagadougou. Devant cette insécurité grandissante, pourquoi l’Etat n’exige t’il pas un permis de conduire à tout usager motorisé avant d’être autorisé à circuler ? Cela ne sera certainement pas évident à mettre en place, mais cela pourrait commencer par l’enseignement des règles de base du code de la route, à la TV et à la radio et une baisse des coûts d’acquisition du permis de conduire.

    2. La formation professionnelle

    L’Etat a entrepris depuis deux (2) ans la formation en masse de jeunes, dans les centres de formation professionnels de l’ANPE. Quel bilan fait-on aujourd’hui de cette première expérience, en termes de compétences des sortants de ces centres ? en termes de réponse aux attentes des employeurs potentiels ?

    Par ailleurs, des secteurs économiques essentiels pour notre pays restent dépourvus de ressources humaines compétentes et suffisantes, notamment le secteur l’élevage, de l’agroalimentaire, des mines et du BTP. L’enseignement technique classique au Burkina Faso offre peu de formations dans ces domaines. Dans le même temps, les quelques professionnels privés de ces secteurs occupent l’espace sans réelle organisation et sans synergie apparente avec l’Etat. Quelle est la stratégie du gouvernement pour former la jeunesse et développer ces secteurs économiques au Burkina Faso avec les organisations professionnelles ?

    L’Etat a entrepris la construction d’un grand centre hospitalier de référence, avec l’appui de la coopération taïwanaise. Dans le même temps, on constate que les ressources humaines de la santé en termes de spécialités faut défaut au Burkina Faso, ce qui oblige les populations (qui le peuvent) à aller se soigner l’étranger. Il semble également qu’il ya de moins en moins de bourses de spécialisations offertes aux médecins généralistes sortants de l’université de Ouaga. Si cette question cruciale des ressources humaines spécialisées n’est pas résolue, comment fera t’on fonctionner ce futur grand hôpital ?

    3. La croissance démographique

    Le dernier recensement de la population burkinabé indique que nous sommes aujourd’hui plus de 14 millions d’habitants avec une croissance démographique élevée (3,1% par an). Dans le même temps, la croissance économique bien que régulière ne suit pas le rythme de la croissance des populations. Cela inquiète et l’Etat semble baisser la garde en matière de sensibilisation des populations pour la planification familiale, les régulations des naissances, etc…De même, on ne voit rien s’annoncer concrètement en matière d’aménagement du territoire. Quelle est votre stratégie sur ces questions démographiques ?

    Haute considération.

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