Gestion des entreprises culturelles : Les entrepreneurs à l’école de la professionnalisation
Initiée par la direction générale des Arts, 25 entrepreneurs culturels ont reçu, du 16 au 19 juin 2009 à Ouagadougou, une formation en gestion des entreprises culturelles. Premier du genre, l’atelier a pris fin le vendredi 19 juin.
Bon nombre d’entrepreneurs culturels apprennent leur métier sur "le tas". Ne disposant pas toujours de connaissances et de compétences nécessaires pour une gestion performante de leurs entreprises, plusieurs d’entre elles ont été obligés de jeter la clé sous le paillasson. La formation en faveur des entrepreneurs culturels qui s’est déroulée du 16 au 19 juin 2009 est venue à point nommé afin de les aiguiller vers une véritable professionnalisation de leur métier.
Des aspects juridiques de gestion d’entreprises culturelles aux principes de gestions financières en passant par le marketing des produits culturels et la conception des projets, les 25 participants ont reçu des outils indispensables à une gestion réussie de leurs "affaires". "Sur le terrain, nous avons l’impression de connaître beaucoup de choses alors qu’on sait peu. Avec cette formation, nous avons vraiment appris", s’est réjoui un des participants, Alain Traoré de Faso Parc qui a aussi reconnu que ces connaissances acquises leur permettront de mieux gérer leurs entreprises. A l’issue de leur formation, ils ont formulé deux recommandations au ministère de la Culture, du Tourisme et de la Communication.
Les participants ont sollicité la pérennisation d’une telle activité et son extension aux autres acteurs de la chaîne, ainsi que l’allègement des conditions d’extension de la licence culturelle notamment en ce qui concerne le coût et les formalités. "Je voudrais noter la pertinence de vos recommandations et vous donner l’assurance qu’elles seront examinées avec la plus grande attention", a rassuré lors de la clôture le conseiller technique du ministre de la Culture, du Tourisme et de la communication, Louis Achille Yaméogo, représentant le secrétaire général.
L’évaluation largement positive faite de ces journées, a-t-il ajouté, ainsi que la pertinence des modules et les recommandations convainquent de la justesse de cette formation. "Je voudrais exhorter chacun des acteurs culturels que vous êtes à plus d’initiatives et de persévérance. Investiguez, cherchez au-delà de votre environnement immédiat. Soyez donc de vrais entrepreneurs culturels", a conclu Louis Achille Yaméogo. Cet atelier, premier du genre, vient combler un vide et c’est par ces activités que l’on pourra faire de la culture un facteur de développement.
Sié Simplice HIEN
Sidwaya
Vos commentaires
1. Le 24 juin 2009 à 14:14, par Martin TRAORE En réponse à : Gestion des entreprises culturelles : Les entrepreneurs à l’école de la professionnalisation
Boujour,
Je voudrais réagir par rapport à cet article de façon logique il faudra aussi que nos responsables en charge du département de la culture pensent à elargir ces scéances de formations c’est dire désentraliser vers les autres régions du pays comme quoi Ouagadougou seul ne fait pas le burkina.
S’il faut à chaque fois regrouper les entrepreneurs dans une localité alors que le pays à sa culture à monayer partout ailleurs et chaque région à des hommes qui travaillent dans le sens de mieux faire pour sa nation.
2. Le 10 juillet 2009 à 12:55, par Tchèba En réponse à : Gestion des entreprises culturelles : Les entrepreneurs à l’école de la professionnalisation
Oui je pense effectivement qu’il ne faut pas croire que Ouagadougou peut sauver le Faso. Il y’a des opérateurs culturels qui se battent à l’intérieur et on voit le résultat à chaque SNC. Il est grand temps que le Ministère tient compte d’eux dans la programmation de ses formations. Depuis belle lurette les gens se forment à Ouaga et on ne décolle pas !!!