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TERTIUS ZONGO FACE AUX JOURNALISTES : Plus de 3 heures de langage cru

Publié le vendredi 12 juin 2009 à 10h05min

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Le Premier ministre Tertius Zongo a animé une conférence de presse le 11 juin 2009 à Ouagadougou. Et cela pour faire son bilan de 2 ans et celui du gouvernement qu’il dirige depuis le 10 juin 2007. L’exercice d’échanges que le chef du gouvernement a voulu francs a duré plus de 3 heures d’horloge et a été l’occasion pour Tertius Zongo d’asséner ses vérités, de dire ses convictions et ses projets pour le Burkina. Le tout dans un langage cru, dépouillé de toute langue de bois.

La date du 6 juin commence à ne plus passer inaperçue chaque année au Burkina, en tout cas tant que Tertius Zongo sera à la primature. Depuis 2008, le Premier ministre marque l’anniversaire de sa nomination à la tête du gouvernement le 6 juin 2007. C’est ainsi que depuis le début de ce mois de juin, les petits plats sont mis dans les grands pour célébrer le 2e anniversaire de l’arrivée de Tertius Zongo à la barre du gouvernement. Et l’accent a été mis sur des activités médiatiques qui vont se dérouler tout le mois pour en parler. Après la Télévision nationale où il a été longuement interrogé le 8 juin dernier sur son bilan tant par des journalistes que les citoyens par le biais du téléphone et du Net, le Premier ministre Tertius Zongo a animé hier 11 juin une conférence de presse générale sur le bilan de son action. Le média public national ayant pratiquement ravi la vedette aux autres organes de presse, certains journalistes se demandaient quelle est l’utilité de l’exercice qui va amener le chef du gouvernement à se répéter.

D’autres cherchaient tout simplement une question à poser au Premier ministre qui ne l’ait pas été lors du direct de la TNB qui a duré plus de 3 heures d’horloge, mais que, malheureusement, tout le monde n’a pu suivre soit par fatigue, soit du fait des coupures d’électricité. Mais contre toute attente, les questions ont été nombreuses, prolongeant la durée de la conférence de presse que le maître de cérémonie avait prévue pour 2 heures. Finalement, c’est après plus de 3 heures, soit de 10 h 04 à 13 h 32, que l’exercice, qui a duré autant que l’émission du 8 juin de la Télévision nationale a pris fin. L’espoir et les attentes suscités par l’arrivée de Tertius Zongo, le vécu quotidien de tout un chacun depuis le 6 juin 2007, etc. ont agi comme des muses, et les questions ont plu après la déclaration liminaire.


Une économie "debout" malgré la crise

Dans celle-ci, l’enfant de Doudou a rendu hommage au chef de l’Etat pour la confiance placée en lui depuis 2 ans pour conduire l’équipe gouvernementale en vue de l’exécution de son programme politique "Le progrès continu pour une société d’espérance". La presse, interlocutrice du jour de cet exercice que le Premier ministre a voulu comme "un engagement, une exigence de compte rendu", a eu aussi sa part de reconnaissance et de remerciements pour son travail. Des événements comme la signature de la convention collective le 6 janvier et le lancement de la carte de presse unique le 4 mai dernier n’ont pas laissé indifférents le chef du gouvernement. En effet, il les a perçus comme "l’expression manifeste d’un souci bien partagé d’accélérer le professionnalisme dans le secteur dans l’intérêt bien compris de tous les acteurs". Puis est venu le bilan proprement dit décliné, pas de façon exhaustive pour ne pas répéter le discours sur la situation de la nation prononcé à l’Assemblée nationale en mars dernier, en mettant l’accent sur les domaines politique, économique, social, diplomatique, en présence, outre les journalistes, de ministres et de collaborateurs du chef du gouvernement.

On en retient pour l’essentiel sur le plan économique que les 2 ans ont été marqués par le phénomène de la vie chère, une conjoncture internationale peu favorable qui, si elle n’a pas tiré vers le bas la croissance économique établie à 5% en 2008 contre 3,7% en 2007, a favorisé une inflation record de 10,7% en moyenne annuelle. Pour Tertius Zongo, le cap a été maintenu grâce à la priorité donnée au secteur agricole, les espoirs fondés sur l’industrie extractive, la réelle volonté de promouvoir un secteur privé dynamique, la totale adhésion aux infrastructures économiques accessibles et de qualité comme condition indispensable au développement durable, etc. Sur le plan politique, le Premier ministre a noté en bonne place dans son bilan l’adoption par l’Assemblée nationale de lois dans le cadre des réformes politiques et institutionnelles (statut de l’opposition, financement des partis politiques, quota, etc.), les bonnes relations entre l’exécutif et les autres institutions, l’accent mis sur la justice pour la rendre encore plus efficace dans un contexte de mondialisation des échanges et de compétition économique, etc.

Il y a aussi les actions entreprises pour satisfaire la légitime revendication sécuritaire des citoyens. Dans le domaine social, le chef du gouvernement a fait mention "d’améliorations bien tangibles" observées depuis 2 ans concernant l’éducation ; la santé ; la protection sociale ; la promotion de la femme, de l’emploi et de la jeunesse ; l’habitat et le logement ; le sport. Le Premier ministre Tertius Zongo ne s’est pas contenté de retracer le chemin parcouru. Il s’est également projeté dans l’avenir en affirmant notamment l’attachement du gouvernement à la vertu du dialogue social. Dans ce sens, il a dit que le dialogue constructif avec les travailleurs ne serait pas rompu, qu’il était toujours disposé à poursuivre les discussions avec le Syndicat national des enseignants-chercheurs (SYNADEC) qu’il a, par ailleurs, invité à "faire preuve de réalisme" en mettant fin à sa grève illimitée.


"Nous sommes ouverts à la discussion mais pas à la démagogie"

La grève des enseignants chercheurs qui pourrait menacer comme le redoutent certains l’année académique en cours débutée avec du retard pour cause de débrayage des étudiants l’année dernière est beaucoup revenue dans les questions. Et Tertius Zongo a rassuré tous ceux qui craignent qu’il y ait une année blanche à l’université de Ouagadougou qu’il n’en serait rien grâce au système modulaire en vigueur depuis 2000 dans la dispensation des cours. De plus, il y a cours dans toutes les Unités de formation et de recherche (UFR) de l’université parce que sur 450 enseignants, il y a 60 qui sont en grève. Le Premier ministre est revenu sur les efforts consentis par le gouvernement pour satisfaire les revendications du SYNADEC comme le paiement de la dette sociale, le projet de régime indemnitaire qui augmente le salaire des enseignants de 30% en moyenne, etc. D’un air grave, le Premier ministre a regretté le maximalisme de ce syndicat qui veut imposer à l’exécutif une grille pour enseignants-chercheurs qui fait par exemple état d’une augmentation de 350% de salaire, d’indemnités de 416%.

Avec son langage franc, direct et cru, Tertius Zongo a dit avoir fait savoir ceci au syndicat : "Vous comprenez que nous ne pouvons pas faire ce que vous nous demandez ; c’est nous mettre en dehors de la République. La grille que vous voulez que nous adoptions, sur quoi est-elle assise ?" Pour le chef du gouvernement, l’exécutif a fait preuve de bonne volonté. La balle, a-t-il estimé, est maintenant dans le camp du SYNADEC qui doit retourner en classe quitte à en ressortir s’il pense que les négociations ne lui conviennent pas. "Il faut faire preuve de réalisme, nous sommes ouverts à la discussion mais pas à la démagogie", a fini par lâcher Tertius Zongo. La grève, il en a encore parlé au détour d’une question sur le dialogue social dont l’efficacité vantée n’empêche pas les travailleurs de toutes catégories de débrayer pour exiger de meilleures conditions de vie et de travail. De l’avis de l’enfant de Doudou, le dialogue social n’est pas en panne et il est même envié par d’autres pays.

Par rapport aux grèves répétitives, il est allé jusqu’à surprendre son auditoire en affirmant "qu’on doit s’habituer à voir les gens grever dans ce pays", avant d’ajouter que "la grève est un signe de vitalité de la démocratie". Un autre sujet qui est beaucoup revenu sur le tapis est celui des coupures d’électricité devenues fréquentes ces temps-ci. Tertius Zongo ne s’est pas gêner pour féliciter malgré tout les agents de la SONABEL qui font preuve de patriotisme pour fournir en permanence l’électricité aux citoyens bien que le pays ne soit pas gâté par la nature. Il est dans une logique qui veut qu’il faut voir la capacité de réaction de la SONABEL et non les délestages eux-mêmes. Les coupures actuelles sont uniquement dues à une panne de groupe et non à des arriérés de facture de la SONABEL envers la SONABHY qui a arrêté la fourniture de fuel. Pour augmenter l’offre d’électricité, il y a l’interconnexion avec les pays voisins et aussi l’exploration du domaine de l’énergie solaire.


Moi, corrompu ?

La corruption a été également un sujet sur lequel le Premier ministre a été interpellé à travers notamment la réfection du palais présidentiel de Koulouba, dans lequel il va emménager bientôt, qui n’aura pas été transparente. Il est question d’un marché de plus de 1 milliard de F CFA qu’il a octroyé de gré à gré à un de ses proches. Comme réponse, Tertius Zongo a dit que la réfection avait été faite dans les règles de l’art non pas par le Premier ministère mais par la Présidence elle-même. Sur le registre de la fraude, le chef du gouvernement a fait savoir aux commerçants en général et à ceux s’adonnant à de fausses déclarations de marchandises en particulier qu’il était non seulement au courant de la pratique de diminution des marchandises en cours de route mais aussi, que de nouvelles mesures pour la combattre vont incessamment entrer en vigueur. "On n’est pas commerçant pour truander l’Etat", a-t-il dit, avant de mettre en garde également les douaniers et les fonctionnaires qui se rendent complices de ces commerçants. Les lotissements n’ont pas été en reste, et le Premier ministre a fait savoir que l’Etat allait reprendre la main dans le domaine en réapprovisionnant le fonds de lotissement. Les questions de préoccupation étaient nombreuses mais le temps imparti à l’exercice étant largement dépassé, les organisateurs ont dû écourter les échanges. Nul doute qu’elles seront évoquées au cours des autres rendez-vous du chef du gouvernement avec d’autres organes de presse les jours à venir.


Tertius le communicant

Le Premier ministre s’est une fois de plus livré à l’un de ses exercices favoris, la communication. En effet, à la différence de ses prédécesseurs plus discrets, Tertius Zongo est un homme qui affectionne particulièrement les médias. C’est ce qu’il a de nouveau prouvé en convoquant cette conférence de presse, appel auquel les journalistes ont répondu présent. De la RTB à Canal 3 en passant par Africable et TVZ, toutes les chaînes de télévision ont braqué leurs projecteurs sur l’événement. Les caméramans, nombreux, avaient fort à faire pour ne pas se télescoper. Il en allait de même pour la presse écrite représentée en premier lieu par "Le Pays" ainsi que d’autres quotidiens comme L’Observateur paalga ou Sidwaya.

La radio n’était pas en reste avec par exemple Ouaga FM et Horizon FM emmenée par son turbulent propriétaire, Moustapha Thiombiano également responsable de la télévision TVZ, qui n’a pas manqué de poser des questions pour titiller le chef du gouvernement. « N’en avez-vous pas ras-le-bol ? » a-t-il demandé. Cela n’a pas empêché le chef du gouvernement d’y répondre non sans un sourire en coin. C’est cette propension à ne pas fuir les assauts de la presse qui fait que le Premier ministre et elle sont bons amis. Durant ces deux dernières années, Tertius Zongo, et son cortège de ministres, l’aura systématiquement invitée à observer et commenter leurs moindres faits et gestes. Voilà comment il s’en est justifié : « J’ai lu des choses dans la presse qui n’avaient rien à voir avec la réalité, mais je ne la condamne pas, elle n’a pas dû avoir la bonne information à sa disposition. » On l’aura donc compris, le style Zongo, c’est donner soi-même l’information aux médias pour qu’ils aient la bonne. Faut-il s’en offusquer ?

Par Séni DABO

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 12 juin 2009 à 06:06 En réponse à : TERTIUS ZONGO FACE AUX JOURNALISTES : Plus de 3 heures de langage cru

    C’est vrai que les douaniers aussi exageraient. Le gars à la frontière , il te mets plus de 50000FCFA dans les femmes et la biere par jour et pourtant il arrive à verser des dizaines de villa et célibatérium à Waga. ça là il faut que les sous rentrent comme pour les footballeurs pour LE faire.On empeche pas aux gens de profiter mais un peu de modération avec les biens publics.

  • Le 12 juin 2009 à 10:17, par moubass En réponse à : TERTIUS ZONGO FACE AUX JOURNALISTES : Plus de 3 heures de langage cru

    M. DABO on sent que vous êtes completement mystifié par Tertieus ;quant à moi je reste dubitatif quant à son "langage cru".Car dire aux gens de se rehabituer à la lampe tempete quand on lui reproche les délestage de la sonabel, je trouve que c’est se foutre du peuple. Pourquoi ne va-t-il pas au bout de cette logique en demandant aux agents de l’Etat de ne meme plus utiliser les vehicules de service et marcher tous à pied(lui le premier) afin que l’Etat ne dépense plus en carburant ?
    Le langage cru est souvent bien mais il respecter les gens.

    • Le 12 juin 2009 à 10:26, par Bazongo En réponse à : TERTIUS ZONGO FACE AUX JOURNALISTES : Plus de 3 heures de langage cru

      C’est votre droit de ne pas être mystifié par tertius Zongo comme Dabo. Mais il faut être honnête et ne pas travestir ce qu’il a dit. Il n’a pas dit de se réhabituer à la lampe-tempête mais que le progrès technique a ses inconvénients mais qu’il faut accepter les conséquences de l’électricité, notamment les pannes de machine, pannes que l’on ne connaît pas avec la lampe tempete ou la lampe au beurre de karité.
      Et c’est vrai, les inconvénients d’une avancée technologique sont parfois aussi grands que ses avantages. Y a qu’à voir l’avion avec ses facilités de déplacement et aussi ses accidents !

  • Le 12 juin 2009 à 10:46, par Ratsida En réponse à : TERTIUS ZONGO FACE AUX JOURNALISTES : Plus de 3 heures de langage cru

    C’est totalement faux quand le PM dit que le burkina n’est pas gaté par la nature en matière d’énergie. Lui qui croît connaître Dieu doit savoir que Dieu ne laisse aucun oiseau du ciel sans pitance. Ce soleil qui nous brule le crane 365 jours sur 365 est bel et bien une source idéale d’énergie inépuisable. Il suffisait que nos autorité aient une vision ambitieuse pour ce pays pour qu’on trouve les voies et moyens pour l’exploiter.

    • Le 30 juillet 2009 à 16:42, par Claude Garrier En réponse à : TERTIUS ZONGO FACE AUX JOURNALISTES : Plus de 3 heures de langage cru

      La France est en retard sur l’Allemagne en matière d’énergies renouvelables, solaire en particulier, bien que mieux placée géographiquement (nettement plus sud). Les ex-colonies de la France, sur ce point, pataugent lamentablement derrière l’ex-métropole, d’autant plus que ses affairistes n’ont rien à vendre à leurs agents locaux rebaptisés « présidents ». Se lancer dans l’exploitation des rayons solaires sans l’aval de l’Elysée : est-ce bien raisonnable pour qui veut conserver son fauteuil ? Ce jeu doit prendre fin : pour le Burkina, ça signifie réduire sa dépendance à l’égard de l’électricité vendue par la Côte d’Ivoire ; ça signifie développer la production de briques et autres produits de céramique, entreprise avec le concours de Technobrick et donc exporter vers la CI ces produits tant qu’elle ne se sera pas dotée d’une telle industrie ; ça signifie créer un artisanat produisant des chauffe-eau solaires en inox (il suffit de copier le modèle grec), sans même parler d’autres activités plus sophistiquées.

  • Le 12 juin 2009 à 10:52, par wooto En réponse à : TERTIUS ZONGO FACE AUX JOURNALISTES : Plus de 3 heures de langage cru

    J’aime le système Zongo.Nous sommes un pays pauvre et le seul moyen de diminuer cette pauvrété c’est d’avoir des citoyens honnetes et travailleurs.Les commerçants et le système CDP ont mis le BF dans le fond du cul. Il faut un homme comme tertius pour remettre les pendules à l’heure.Au lieu de mettre des bâtons dans ses roues encourageons plûtot le PM à continuer dans ce sens.J’ai l’impression que les Burkinabé devient de plus en râleurs, on se plaind toujours juste pour se palindre. Sachons reconnaitre aussi les valeurs des gens et lieu de chercher toujours des pous sur un crâne rasé.

  • Le 12 juin 2009 à 11:03, par OGA En réponse à : TERTIUS ZONGO FACE AUX JOURNALISTES : Plus de 3 heures de langage cru

    Non, non, soyons sérieux ! Un peu de sérieux là ! Cette grille salariale dont parle Tertius Zongo n’est pas une trouvaille du Synadec. Elle a été rédigés par les autorités universitaires en 1998 et proposé au gouvernement comme une des solutions pour juguler les récurrentes crises à l’université. Elle avait été mis dans les coffres par le gouvernement et aujourd’hui que le Synadec le ressort 11 ans après sans même la modifier à la hausse on trouve que c’est leur grille et qu’elle ne peut pas être adoptée. On ne veut vraiment pas des solutions durables pour l’université. Depuis 1998 vous voyez que les crises continuent. Quand le premier ministre demande sur quoi se base la grille c’est dommage car il montre qu’il n’a pas d’ambitions pour ce pays. Les autorités qui l’avaient proposée pensait qu’elle constituera un attrait pour la fonction enseignante et par conséquent va retenir les cerveaux sur place et mieux elle va susciter un mouvement d’intellectuels étrangers vers nos universités. Et c’est notre enseignement superieur qui prendra davantage de galons pour servir le développement du pays que nous aimons tous. C’est dommage que le premier ministre parle ainsi ! Quelle ambition pour ce pays ?

    • Le 12 juin 2009 à 11:38 En réponse à : TERTIUS ZONGO FACE AUX JOURNALISTES : Plus de 3 heures de langage cru

      Monsieur Oga,

      J’espère que vous n’êtes pas enseignant-chercheur sinon votre manière d’aborder le problème et surtout d’en rendre compte est décevante.

      Tertius Zongo n’a pas dit que la grille proposée ne peut pas être appliquée. Il a expliqué qu’elle ne peut pas être appliquée avec le statut actuel des enseignants qui sont des fonctionnaires comme tous les autres. Pour changer, il leur faut d’abord un statut particulier. Et c’est par la loi que l’on peut avoir ce statut. Et il faut suivre la procédure pour faire la loi : avant-projet, projet, vote à l’assemblée, prise des textes d’application et mise en oeuvre. Et cela ne peut pas se faire du jour au lendemain ici et maintenant comme le réclament le SYNADEC.

      Honnêtement, est-ce impossible aux enseignants-chercheurs (dont beaucoup ne trouvent rien du reste) de patienter quelques mois de plus pour appliquer tout cela, puisque le gouvernement dit qu’il est d’accord avec le principe mais demande seulement de respecter la procédure. Quand on sait qu’ils attendent depuis des années ce changement, quelques mois de plus, ça fait quoi ? Sans oublier qu’en attendant, ils ont déjà des augmentations d’environ 30% !!! Pendant ce temps les autres fonctionnaires qui réclament 25% d’augmentation depuis des années n’ont eu que 4%. Le SYNADEC devrait être fier de ce qu’il a déjà eu et mettre un peu d’eau dans son vin !!! Nous sommes tous des enfants de ce pays et chacun est important dans son travail, bac+10 ou même pas bac du tout !!!

      Bangré

    • Le 12 juin 2009 à 13:35, par Bangré En réponse à : TERTIUS ZONGO FACE AUX JOURNALISTES : Plus de 3 heures de langage cru

      Monsieur Oga,

      J’espère que vous n’êtes pas enseignant-chercheur sinon votre manière d’aborder le problème et surtout d’en rendre compte est décevante.

      Tertius Zongo n’a pas dit que la grille proposée ne peut pas être appliquée. Il a expliqué qu’elle ne peut pas être appliquée avec le statut actuel des enseignants qui sont des fonctionnaires comme tous les autres. Pour changer, il leur faut d’abord un statut particulier. Et c’est par la loi que l’on peut avoir ce statut. Et il faut suivre la procédure pour faire la loi : avant-projet, projet, vote à l’assemblée, prise des textes d’application et mise en oeuvre. Et cela ne peut pas se faire du jour au lendemain ici et maintenant comme le réclament le SYNADEC.

      Honnêtement, est-ce impossible aux enseignants-chercheurs (dont beaucoup ne trouvent rien du reste) de patienter quelques mois de plus pour appliquer tout cela, puisque le gouvernement dit qu’il est d’accord avec le principe mais demande seulement de respecter la procédure. Quand on sait qu’ils attendent depuis des années ce changement, quelques mois de plus, ça fait quoi ? Sans oublier qu’en attendant, ils ont déjà des augmentations d’environ 30% !!! Pendant ce temps les autres fonctionnaires qui réclament 25% d’augmentation depuis des années n’ont eu que 4%. Le SYNADEC devrait être fier de ce qu’il a déjà eu et mettre un peu d’eau dans son vin !!! Nous sommes tous des enfants de ce pays et chacun est important dans son travail, bac+10 ou même pas bac du tout !!!

  • Le 12 juin 2009 à 11:24, par July En réponse à : TERTIUS ZONGO FACE AUX JOURNALISTES : Plus de 3 heures de langage cru

    J’accorde beaucoup de crédit de sagesse à notre premier ministre. Mais à l’écouter hier sur la crise à l’université il n’a pas eu des propos sages qui vont dans le sens de désamorcer la crise. J’ai eu l’impression que c’est même des menaces. J’ai peur pour la suite de cette crise.

  • Le 12 juin 2009 à 12:05, par Wendpouiré En réponse à : TERTIUS ZONGO FACE AUX JOURNALISTES : Plus de 3 heures de langage cru

    Bonjour tout le monde, je m’excuse d’abord car je viens de lire les infos, Mr le PM felicite les Agents de la SONABEL pour leur effort, pas mal mais si je me trompe pas, je crois que si on a une Société, c’est pour rentabiliser et si on paie du materiels on tient compte du rendement, de la fiabilité et de l’amortissement bien sûre, donc on doit tout faire pour negliger les Pannes.si ma mémoire est bne , il n’ya même pas 3 ans la même SONABEL partait chercher une pièce d’une quelconque machine, cette année c’est un groupe qui tombe en panne, et les années à venir qu’est ce qui nous attend....?

    • Le 12 juin 2009 à 22:59, par AS En réponse à : TERTIUS ZONGO FACE AUX JOURNALISTES : Plus de 3 heures de langage cru

      Monsieur Wendpouyré,
      Le problème de délestage que nous connaisons est lié à la pauvrété ; nous sommes dans un pays où tout est prioritaire.nous ne pouvons pas nous permettre, même si nos moyens nous le permetaient, de payer ttes les pièces de rechange d’un équipement ; autant payer un autre groupe de secours et c’est réglé. Hélas nous n’avons pas les moyens.Je pense que les performances de la SONABEL font aujourd’hui que les gens en arrivent à oublier que nous sommes un pays pauvre. Ce n’est pas une question d’anticipation car l’anticipation va de paire avec les moyens. revenons sur terre mon frère car c’est ca aussi le sous développement

      • Le 14 juin 2009 à 03:29, par wend waoga En réponse à : TERTIUS ZONGO FACE AUX JOURNALISTES : Plus de 3 heures de langage cru

        Monsieur AS,en tant que burkinabè,je reconnais que le pays n’a pas de moyens,vous aussi en etes conscients et beaucoup d’autres !Mais dites-moi si nos dirigents le sont ? Vous devez savoir comme moi que dans un pays,tout mouvement d’argent et toute richesse sont sensés etre source de gains pour le pays !Calculez les salaires de nos dirigents,leurs frais de missions,dans quelles conditions ils voyagent dans les avions,quels genres d’hotels ils louent,le standing de leur habitats et les frais d’électricité,d’eau et d’essence assurés par l’état burkinabè !Les bons d’essence (établis au frais du contribuable)sont tellement distribués que certaines filles les cotisent jusqu’à s’acheter des mobylettes !Et comme si cela ne suffisait pas,certains se permettent d’effectuer des emprunts dans des institutions bancaires sans avoir à payer d’intérets,ils se permettent d’octroyer des prets de fin d’année à toute cette plétore de Députés,et sans intérets,s’il vous plait !Les gros et nombreux opérateurs économiques,militants du parti au pouvoir n’ont pas de taxes à payer,sinon qu’à attendre les élections pour miser afin que Blaise gagne les élections !En quoi l’élection d’un individu peut etre rentable pour les caisses d’un pays ?Le pays n’a ni DIAMANT ni PÉTROLE ! Alors dites-moi,AS,sur quoi le pays se base-t-il pour batir son économie ? Si ce que j’ai cité plus haut était pratiqué dans les règles institutionnelles,n’eut-il pas été une source dans laquelle on aurait pu puiser ne serait-ce que pour avancer le prix d’un groupes électrogène,en attendant de payer le reste par tranches ? Les belles paroles ne comptent pas,ce sont les actes qui le sont !Ou nos dirigents eux-meme diminuent leurs trains de vie et nous auront un peu d’argent de coté pour faire éventuellement face aux problèmes cruciaux,ou ils continuent le meme train de vie et arretent de nous verser des LARMES DE CROCODILE !On ne peut pas vouloir du BEURRE et de l’ARGENT du beurre à la fois ! Sankara avait demandé à tous les cadres de serrer la ceinture pour pratiquer la sobriété parceque le pays est pauvre,il a été traité de dictateur et violeur des droits humains !Mais puisque les DONNEURS DE LECONS ont pris sa place,ils n’ont quà faire on va voir ! C’est vous dire,AS,que nos dirigents actuels n’ont aucune excuse,ces pannes de la SONABEL ne sont que des signes de leur manque de vision !On ne peut pas compter sur eux pour prétendre au dévéloppement dont vous parlez tant,à moin de choisir la politique de l’autruche !

      • Le 14 juin 2009 à 15:48 En réponse à : TERTIUS ZONGO FACE AUX JOURNALISTES : Plus de 3 heures de langage cru

        As t´a pas raison. Je pense qu´avec des reflexions de ce genre , nous ne sortirons jamais de notre sous developpement.c´est justement parceque beaucoup ne font pas leur travail que nous sommes derniers. Il n ya pas de raison pour tous ces delestage et pour moi c´est de la négligeance pur et des foutaises à la population.

    • Le 13 juin 2009 à 13:47 En réponse à : TERTIUS ZONGO FACE AUX JOURNALISTES : Plus de 3 heures de langage cru

      Sous d’autres cieux, le DG de la SONABEL aurait donne sa demission et laisser la place a un nouveau management. Mais helas le Burkina est devenu tel que tous les postes sont devenus des metiers (DG, ministre, president de la republique etc).

  • Le 12 juin 2009 à 12:32 En réponse à : TERTIUS ZONGO FACE AUX JOURNALISTES : Plus de 3 heures de langage cru

    Nous ne nions pas au PM Tertius ZONGO sa réelle volonté de faire changer positivement les choses. Cependant, sur le chapitre de la bonne gouvernance il devra rester vigilant pour ne pas passer à côté de l’essentiel et pour ne pas risquer de produire, contrairement à ce qui est recherché, de l’injustice dans l’injustice.

    Coté lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite : Il devra savoir qu’il existe une forme parfaite de détournement, très subtile et efficace pour s’enrichir illicitement, mais qui est ravageuse sur la productivité de l’administration et les politiques de développement : Il s’agit du règne outrancier des études. Certains responsables de service résument leurs activités en l’élaboration de termes de références pour des études commanditées à tout bout de champ : Pour constater de simples évidences ils commanditent des études ; auxquelles vont succéder d’autres études et ainsi de suite …tant qu’il y a de l’argent à dépenser…. Et le butin de ces études aberrantes et dépravées est généralement partagé dans un cercle restreint fermé qui comprend le responsable du service, l’agent comptable et quelques autres têtes. Devant ce spectacle, les autres agents qui voient ainsi se distribuer (inutilement) de l’argent qui aurait dû servir à améliorer leurs conditions de travail et permettre des activités sur le terrain se trouvent frustrés et démotivés.

    Concernant la lutte contre l’impunité, le constat malheureux est que l’ASCE et le pouvoir public sévissent préférentiellement sur du menu fretin composé généralement de personnes sans défenses, orphelines en termes de relations (ou « bras longs » comme on le dit) et par ailleurs généralement manipulés ou intimidés (donc plus victimes que coupables). Les auteurs de détournements plus osés ayant un impact plus sensible sur l’économie nationale mais qui ont la chance d’être bien entourés ou bien nés ne sont jamais inquiétés. Alors ASCE, attention à ne pas rajouter l’injustice à l’injustice…Sortons du système où c’est toujours s l’orphelin qui a toujours tord.

    Concernant l’évaluation des agents et cadres de l’état, il nous paraît plus judicieux de procéder à des enquêtes plutôt que de se fier à l’appréciation d’un supérieur hiérarchique pour avoir des renseignements sur la compétence et le dévouement d’un agent. Ces enquêtes ne sont pas nécessairement compliquées. Il s’agit de recueillir discrètement des témoignages auprès du public ou des populations bénéficiaires des services, constater les résultats réalisés par l’agent ou le cadre, vérifiables sur le terrain ou dans des documents authentiques, recueillir discrètement le témoignage de collaborateurs, ….L’appréciation par le supérieur hiérarchique comporte des risques de subjectivisme et de biais, en particulier lorsque celui – ci est incompétent, jaloux, imbus de son pouvoir, subjectif, mesquin, complexé…. Dans l’administration de nos jours, de nombreux agents broient souvent du noir justement du fait de leur compétences et dévouement au travail

  • Le 12 juin 2009 à 12:59 En réponse à : TERTIUS ZONGO FACE AUX JOURNALISTES : Plus de 3 heures de langage cru

    Je voudrais renseigner le PM et l’ASCE sur des formes de détournement pernicieuses mais non moins crapuleuses, ravageuses et dommageables sur le développement que les surfacturations et autres. Il s’agit :

    -  Des commandes abusives d’études ;
    -  De confection de carnets de quittance ou autres documents de recettes parallèles ;
    -  De délivrances de vrais - fausses quittances, dont le montant réellement perçu est supérieur au montant marqué sur la souche,
    -  De comportements de certains agents tendant à empêcher les usagers d’être en règle, afin de favoriser ou permettre la corruption, l’intimidation et le chantage.

    Des commandes abusives d’études : Certains responsables de service résument leurs activités en l’élaboration de termes de références pour des études, qu’ils commanditent à tout bout de champ, même lorsque cela n’est pas nécessaire : Pour constater de simples évidences ils commanditent des études coûteuses ; auxquelles vont succéder d’autres études et ainsi de suite …tant qu’il y a de l’argent à dépenser…. Et le butin de ces études ridicules, est généralement partagé dans un cercle fermé restreint qui comprend le responsable du service, son agent comptable et quelques autres têtes (« consultants » de services). Devant ce spectacle, les autres agents qui assistent ainsi au partage entre copains d’argent public qui aurait pu permettre des activités sur le terrain se trouvent frustrés et démotivés.

    De confection de carnets de quittance ou autres documents de recettes parallèles : certains agents chargés de percevoir des recettes publiques ont mis en place un système pour se destiner à eux – mêmes une grande partie de ces recettes (généralement la partie majoritaire). Pour cela ils font confectionner des carnets parallèles qui leur serviront à faire une recette pour l’Etat contre trois par exemple, pour eux – mêmes.

    De comportements de certains agents tendant à empêcher les usagers d’être en règle, afin de favoriser ou permettre la corruption, l’intimidation et le chantage : certains agents en contact avec des usagers trouvent plus intérêt à ce que les usagers ne soient pas en règle ; afin de pouvoir leur faire du chantage. Aussi, ils dépensent leur énergie et imaginent toutes sortes de subterfuges aux fins d’empêcher les usagers de se mettre en règle : absentéisme artificiel fréquent à leur poste et lourdeur administrative artificielle, de sorte que les usagers ne puissent pas se procurer les documents exigés pour leurs activités, répression à outrance etc……

    Solutions envisageables : Déployer un vaste réseau d’enquêteurs discrets ou de services de renseignements sur le terrain et sur toute l’étendue du territoire pour démasquer les pratiques et sanctionner les coupables, en évitant de sévir uniquement sur le menu fretin et des personnes « orphelines ». Les pratiques malsaines sont quelques fois commanditées par des supérieurs hiérarchiques qui préfèrent des collaborateurs-copains, totalement soumis et discrets ; aussi il convient de décourager les nominations, affectations et responsabilisations s’appuyant sur autres considérations que la compétence et le dévouement avéré des agents. Surveiller les risques de pratiques mesquines de la part de certains chefs à l’encontre des agents dont la compétence est établie ; etc….

  • Le 12 juin 2009 à 14:14 En réponse à : TERTIUS ZONGO FACE AUX JOURNALISTES : Plus de 3 heures de langage cru

    Bonjour
    Avec tout le respect que je dois à nos dirigeants, je trouve qu’il y a un peu de laisser-aller dans la gestion de la chose publique.
    Si on réduisait le salaire des députés qui passent leur temps, du moins pour la majorité d’entre eux, à dormir à l’hémicycle, cela pouvait résoudre pas mal de difficultés financières dont celles relatives à notre système éducatif au supérieur. En effet, en faisant ainsi, on verra bien si la représentation nationale va accepter de modifier la Constitution pour assouvir les instincts d’une tièrce personne.

  • Le 12 juin 2009 à 16:33, par kanawa En réponse à : TERTIUS ZONGO FACE AUX JOURNALISTES : Plus de 3 heures de langage cru

    ceux qui jettent la pierre sur blaise et mette le 1er ministre sur un piedestal veulent tout et son contraire.
    yen a qui disent que blaise a foutu le pays dans le gouffre (ce qui est vrai) mais savez vous que le 1er ministre est nommé par le président de la république et révocable par lui.
    donc de deux choses l’une : soit blaise veut continuer à ruiner le piller auquel cas il est de mèche avec le 1er ministre. sinon il n’ya aucune raison de mettre un homme à la primature qui ne va pas dans son sens.
    soit blaise à changer et il souhaite le véritable essor du pays auquel cas il a nommé un 1er ministre qui parait bon. si cette dernière hypothèse est retenue alors il faut encourager blaise dans cette voie puisque constitutionnellement c’est lui qui fixe les grandes orientations nationales.

    conséquence : on ne peut pas dans un même discours dire que blaise est un mauvais président et dire que le 1er ministre est meilleur parce qu’il veut sortir le pays du gouffre. puisque c’est blaise qui fixe les orientations politiques de l’Etat et le 1er ministre les met en oeuvre.
    conclusion : si Tertius est bon c’est que le blaiso est également bon. si tertius est nul c’est que le baiso s’est trompé dans ces choix politiques.

  • Le 12 juin 2009 à 18:04 En réponse à : TERTIUS ZONGO FACE AUX JOURNALISTES : Plus de 3 heures de langage cru

    tout à fait d’accord même pipe même tabac, l’un ne peut pas être bon ou mauvais sans l’autre

  • Le 12 juin 2009 à 23:28 En réponse à : TERTIUS ZONGO FACE AUX JOURNALISTES : Plus de 3 heures de langage cru

    Je vois que vous tous avez l’electricite chez vous (ou alors vous profiter de celui de votre service...!),un ordinateur,une bonne connexion, donc vous etes des privilegies...N’est ce pas ?
    Qu’avez vous donc fait pour que le pays evolue ?

    • Le 14 juin 2009 à 18:41, par Fasodé En réponse à : TERTIUS ZONGO FACE AUX JOURNALISTES : Plus de 3 heures de langage cru

      On ne fait que dormir dans nos chambres climatisées, suivre la télé et les jeux vidéo, manger et boire glacé et balancer les messages à partir de nos ordi ; Et tout ca avec l’energie de la sonabel. Ca fait avancer le pays n’est ce pas ?

  • Le 13 juin 2009 à 10:30, par VIIMA YA KANGA En réponse à : TERTIUS ZONGO FACE AUX JOURNALISTES : Plus de 3 heures de langage cru

    Language franc, communicateur,...et que sais-je encore !? cela fait maintenant 2 ans que le PM demande qu’on fasse confiance au système, système qui ne mue nullement !!! c’est à croire que le 1er grand orateur du Burkina s’est lui même mue au système. Qu’est-ce qu’il faut que nous comprennons encore Tertius ? Voila 2 ans que nous avons tes signes de bonnes auspices, mais toujours pas grand chose de concret ! et si tu venais à être remercier Sieur Tertius ? quelle sera ton bilan ? je dis bien "bilan" pas de "perspectives" !? "Perspectives" qui semblent être porter sur le long terme pour un pays qui vis au présent !!! pardon qui survis au présent !

  • Le 13 juin 2009 à 13:56, par lesage En réponse à : TERTIUS ZONGO FACE AUX JOURNALISTES : Plus de 3 heures de langage cru

    Être burkinabé c’est être intégre ; probité ;dignité ;honnêteté...ces messages avant le journal télé montrent une société en perte de confiance. Il fut une période de l’histoire de ce pays là où à travers la planete le burkinabé était envié pour son intégrité,sa droiture morale. Que s’est-il passé entre temps pour que l’on se retrouve dans cette situation quasi généralisée de corruption ? Ou était donc passé son "Excellence le premier Ministre" pendant toute cette période, pour laisser pourrir l’administration ?
    Bref l’essentiel c’est de nous comprendre nous burkinabé pour aller de l’avant et peut arriver à une tolérance zéro de mal gouvernance !

  • Le 13 juin 2009 à 15:53, par barak En réponse à : TERTIUS ZONGO FACE AUX JOURNALISTES : Plus de 3 heures de langage cru

    Franchement il faut qu’on arrête de distraire le peuple. Tertus trouve la proposition des enseignants démesurée. Et le train se vie du gouvernement ! La présidence du Faso ! Les DG !...Moi je suis tombé sur un article qui parle de l’école au Burkina je vous assure que j’ai pas pu terminer ma lecture.
    Il y a des gens dans le pays qui disent riche et c’est parce qu’il ne payent pas bien leurs employés. Il faut une bonne répartition des richesse... Il nous faut une révolution dans la manière de travailler dans nos textes juridique, dans le statut des travailleur. Pour moi le Président du Faso ne peux voyager que quand c’est nécessaire ; car l’économie d’un seul voyage peut permettre de nourrir des pauvres pendant au mois une année. Et puis on est pas du tt sérieux. Le ministre de l’enseignement est venu dans mon école(en France) pour signer des accords il a fait travailler l’administration pendant une journée. IL est réparti au Burkina et dp8 3 ans il n’a plus donné de signe. Même pas un seul mail à l’école. J’ai honte quand mes enseignant en France me parle de cette histoire....

  • Le 13 juin 2009 à 21:44, par sougri En réponse à : TERTIUS ZONGO FACE AUX JOURNALISTES : Plus de 3 heures de langage cru

    Attendez un instant les amis ! Un instant je vous prie. J’arrive pas à comprendre ces gens qui sont des plaignants chroniques. Des gens qui ne peuvent rien proposer de bons et qui passent tous leurs temps à se plaindre de ce que les autres trouvent après beaucoup de réflexions. Par exemple ce rêveur qui trouve que l’on peut exploiter suffisament l’energie solaire pour résoudre nos problèmes d’electricité au Faso. Allez-y monsieur le connaisseur expliquer nous votre plan ou vous arrêtez de déranger les gens avec vos histoires.
    Même si on aime pas le lièvre ayant le courage de reconnaître qu’il a de longues oreilles. Quelque soit votre inimitié pour le gars Zongo, soyez honnête avec votre conscience et reconnaissez qu’il est le PM idéal pour le Faso. D’eux tous qui a fait mieux que lui ?
    Quand au Synadec mes chers intellectuels sans intelligence je vous dis d’avoir vos pieds sur terre et de cesser de rêver. Ayez honte de vous même. Sauver l’année ou vous serez responsables devant l’histoire de ce que vous faites à vos petits frères à qui je demande d’ailleurs de savoir reconnaitre leurs ennemis. Quelle bêtise !

    • Le 15 juin 2009 à 14:38, par barak En réponse à : TERTIUS ZONGO FACE AUX JOURNALISTES : Plus de 3 heures de langage cru

      Bonjour.
      Je crois que vous ne saisissez pas l’urgence du problème
      et que l’exemple dois venir du haut. Et toi qui demande à celui qui propose le solaire de s’expliquer ; j’espère que tu sais de quoi tu parle !Dans les pays occidentaux où la durée d’ensoleillement est plus faible que la notre ils sont entrain de faire la course à l’énergie solaire,aux énergies renouvelables .Au Burkina on investit dans des domaines et on ne faits pas de suivi.Soyons honnêtes en vers nous même. Tantôt c’est les panneau photovoltaïque tantôt c’est des plateforme qui consomme du carburant que le Burkina ne produit pas ! Je crois qu’il est temps qu’on commence à réfléchir sérieusement sur nos stratégies ! Il faut savoir investir dans les domaines intéressant.

  • Le 14 juin 2009 à 14:17, par keseto En réponse à : TERTIUS ZONGO FACE AUX JOURNALISTES : Plus de 3 heures de langage cru

    Tout ce qui a été dit par les precedents intervenants est plus ou moins bien,mais pour ma part d’idée à donner pour aider à nous sortir de la misère,je pense que nos autorités devraient arreter d’utiliser l’argent du contribuable pour aller organiser de grandes fetes.12 milliards pour feter le 11 decembre prochain,tandis qu’on vit la precarité au quotidien !cette fete du 11 decembre avait été stoppée a un moment,qui en a souffert ?il est bon de feter quand on a le ventre plein,mais quand le pays traverse des periodes dure,alors de grace cessez la fete.avec ces milliards prevus pour seulement feter,on pourra sauver l’éducation burkinabé, et bien d’autres situations car il y en a plein.

  • Le 14 juin 2009 à 21:05, par John En réponse à : TERTIUS ZONGO FACE AUX JOURNALISTES : Plus de 3 heures de langage cru

    Très drôle la façon de parler du premier ministre !!!
    Le peuple n’est pas ignorant au point de croire aussi bêtement à tout ce qu’il a raconté.
    Franchement tout ça n’est que du théâtre ! Lui et ses ministres peuvent continuer de se croire plus malin et plus intelligent que le reste des Burkinabè mais tôt ou tard la justice ne serait-ce que celle divine se rendra.
    Il ne sert absolument à rien de noyer le peuple à travers des discours hypocrites l’essentiel, c’est juste donner l’exemple.

  • Le 14 juin 2009 à 21:42, par jojo En réponse à : TERTIUS ZONGO FACE AUX JOURNALISTES : Plus de 3 heures de langage cru

    Mr Bangré, vous n’avez encore rien compris. Dans ce pays, on sait ce que c’est que les promesses.Ca fait 11 ans que les enseignants attendent des promesses et vous demander qu’ils attendent encore.Blaise a le pouvoir constitutionnel de rendre justice aux universitaires au lieu de cela on essaie de trainer les enseignants dans des maneuvres.Le problème des burkinabè c’est l’égoisme."j’ai reussit et je ne veux pas que mon voisin reussisse" et ce concept est cultivé par le sommet de l’Etat.Le premier ministre peut-il nous justifier son salaire ? sur quel base ?

  • Le 18 juin 2009 à 19:13, par abèfo En réponse à : TERTIUS ZONGO FACE AUX JOURNALISTES : Plus de 3 heures de langage cru

    Je soutiens les deux paragraphes d’un intervenant car ils revèlent la vérité dans tous nos ministères, principalement le ministère des affaires étrangères ou l’injustice, le népotisme, l’affairisme, le droit de cuissage l’emportent sur la compétence l’abnégation au travail. Justice pour les reversés, justice dans la répartition des täches, justice dans les affectations dans les ambassades.Cher PM il faut -etre vigilant partout

    ’’Concernant la lutte contre l’impunité, le constat malheureux est que l’ASCE et le pouvoir public sévissent préférentiellement sur du menu fretin composé généralement de personnes sans défenses, orphelines en termes de relations (ou « bras longs » comme on le dit) et par ailleurs généralement manipulés ou intimidés (donc plus victimes que coupables). Les auteurs de détournements plus osés ayant un impact plus sensible sur l’économie nationale mais qui ont la chance d’être bien entourés ou bien nés ne sont jamais inquiétés. Alors ASCE, attention à ne pas rajouter l’injustice à l’injustice…Sortons du système où c’est toujours s l’orphelin qui a toujours tord.

    Concernant l’évaluation des agents et cadres de l’état, il nous paraît plus judicieux de procéder à des enquêtes plutôt que de se fier à l’appréciation d’un supérieur hiérarchique pour avoir des renseignements sur la compétence et le dévouement d’un agent. Ces enquêtes ne sont pas nécessairement compliquées. Il s’agit de recueillir discrètement des témoignages auprès du public ou des populations bénéficiaires des services, constater les résultats réalisés par l’agent ou le cadre, vérifiables sur le terrain ou dans des documents authentiques, recueillir discrètement le témoignage de collaborateurs, ….L’appréciation par le supérieur hiérarchique comporte des risques de subjectivisme et de biais, en particulier lorsque celui – ci est incompétent, jaloux, imbus de son pouvoir, subjectif, mesquin, complexé…. Dans l’administration de nos jours, de nombreux agents broient souvent du noir justement du fait de leur compétences et dévouement au travail.’’

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