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Cinéma : Dans l’ambiance de "3 femmes, 1 village"

Publié le vendredi 29 mai 2009 à 02h50min

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Après "Super Flics", Aminata Diallo Glez est encore sur un plateau de tournage. Cette fois, la comédienne-réalisatrice est en train de mettre en forme "3 femmes, 1 village" la deuxième saison de "3 hommes, 1 village". Nous avons fait un tour, le samedi 23 mai 2009, sur le site du tournage à Ziniaré pour vivre l’ambiance.

Samedi 23 mai 2009 vers 8 heures, nous arrivons dans le village de Guilongou, dans le département de Ziniaré, où sont tournées les scènes de l’église et de l’école de la deuxième saison de "3 hommes, 1 village" devenue "3 femmes, 1 village" histoire de donner la parole aux femmes de Ladji (Rasmané Ouédraogo), du chef (Alidou Sawadogo) et à l’institutrice (Leila Tall). Sous un arbre du village servant de lieu de la régie, Odilia Yonli (1re épouse de Ladji) et Halima Nikièma sont toujours dans les bras de Morphée. A peine une dizaine de mètres, Aminata Diallo Glez alias Kadi jolie filme les scènes d’un des protagonistes à savoir le curé incarné par Ildevert Méda.

Dans un look très décontracté (casquette, culotte jean, chaussures en plastique), la réalisatrice nous souhaite la bienvenue et nous met dans l’ambiance du tournage. C’est un climat de fraternité ponctué de taquineries de la cinéaste, des plaisanteries de Ildevert Meda, de Alidou Sawadogo (Pagnagdé), de Raso. Selon Mme Glez, les comédiens et les techniciens, au nombre de 40, forment une famille. Au pied-à-terre de la réalisatrice, toujours dans la plaisanterie entre comédiens, les échanges avec la presse, en présence du directeur général de la RTB, Yacouba Traoré, ont permis de savoir qu’il faut 8 millions de F CFA par semaine pour la réalisation de trois épisodes. Mais selon la cinéaste, les financements sont rares. Qu’à cela ne tienne, les premières images de la série sont prévues pour 2010. "3 femmes, 1 village", ce seront 30 épisodes de 26 mn.

Alassane KERE


Le synopsis

Kikideni est un village aux confins de la savane. Dans ce petit coin de la brousse règnent en maîtres, le chef, le curé et Ladji. A l’abri des tourments de la ville, la modeste et fière bourgade africaine n’est pas moins secouée par des petites crises locales souvent burlesques. Mauvaise foi, bagarres futiles, complicité teintée de rivalité et rivalité truffée de complicité émaillent la vie de ces trois hommes qui ne portent guère attention aux femmes qui les entourent. Erreur... Derrière tout grand homme, dit-on, il y a une femme. Et derrière trois hommes de Kikideni, il y a des femmes à forte personnalité.

Téné (Odilia Yonli) est la première épouse de Ladji. Femme modèle, musulmane, pleine d’expérience, elle est l’oreille presque silencieuse de la cour. Marie (Aminata Diallo Glez) est la seconde ; catholique, candide mais curieuse, elle est l’œil du foyer dans le village. Laetitia (Leila Tall), l’institutrice, a été parachutée de la ville avec le savoir du "Blanc". Très indépendante, elle inspire méfiance aux tenants de la tradition. Méfiante et parfois.... convoitée.
Les trois femmes réparent en coulisse les bêtises des grands enfants que sont Ladji, le chef et le curé.

Heureusement qu’elles sont là pour gommer la honte de leurs hommes, promouvoir leurs sœurs villageoises et parfois sauver le village de situations inextricables. Téné la tantie est moins soumise qu’il ne paraît. Marie la naïve n’a pas sa pareille pour racommoder les âneries des machistes. Laetitia la provocatrice aime plus qu’on ne le pense ce village qui l’a adoptée. Même quand elles se brouillent un peu, leur connivence fait des miracles. Mais chut ! Les hommes doivent continuer de penser qu’ils contrôlent la situation...

Sidwaya

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