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Yayi Boni au Burkina : « Nos relations sont très …très bonnes »

Publié le vendredi 8 mai 2009 à 04h32min

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Le président du Bénin, Yayi Boni, était dans nos murs hier, 7 mai 2009. A sa descente d’avion, il a fait remarquer qu’il est venu faire avec son homologue du Burkina un tour d’horizon des problèmes de la sous-région. Cette déclaration ne peut occulter, cependant, l’idée selon laquelle le différend frontalier entre les deux pays dans la zone de Koualou devrait très probablement figurer dans le menu des échanges.

A l’aéroport international de Ouagadougou, à sa descente d’avion, le président béninois, Yayi Boni, a utilisé le superlatif absolu « très » quatre fois pour qualifier l’état des relations entre son pays et celui des Hommes intègres. « L’axe Cotonou-Ouaga se porte très très très très bien », a-t-il dit. C’était aux environs de 11h00 que le visiteur de marque est arrivé à bord d’un coucou estampillé HS25BRAVO. L’attendait au tarmac de l’aéroport, son homologue du Burkina qui l’a gratifié de très chaudes accolades.

Un accueil à l’image de celui qu’il avait reçu lors de sa dernière visite, le 1er mars 2009, avec Faure Gnassingbé, à Ouagadougou. Pendant ce séjour, le FESPACO, les questions sous-régionales, les rapports opposition et pouvoir au Togo, les réformes politiques et institutionnelles et … le différend frontalier de Koualou avaient meublé ce séjour commun de quelques heures.

Il y a de fortes chances que cette fois-ci encore, ce dossier soit au menu des échanges. Certes, il ne faut pas beaucoup dramatiser mais, il faut reconnaître que le différend frontalier à Koualou demeure le grain de sable qui coince toujours les rouages de la machine diplomatique entre les deux pays. Le Bénin et le Burkina Faso partagent plus de 300 kilomètres de frontière. Environ sept kilomètres font l’objet du litige qui porte sur une portion de terre de 68 km2 abritant la localité sus-citée, où des rixes éclatent souvent entre les habitants de l’est du Burkina et ceux du nord du Bénin.

Espérons que des multiples rencontres, à l’image de celle d’hier, une solution sera trouvée le plutôt possible, pour le plus grand bonheur de nos populations. Toujours est-il que l’esprit de concorde semble être présent dans le cœur du visiteur de marque. Lui, qui a fait cette sortie ayant visiblement comblé d’aise son accueillant : « Je suis venu à la source de la sagesse et de l’expérience de mon grand-frère ».

Issa K. Barry

L’Observateur Paalga

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