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John Evans Atta- Mills au Burkina : « Barka », Blaise !

Publié le jeudi 9 avril 2009 à 10h14min

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Nouvelle ère entre Accra et Ouagadougou ? Après les années 80, caractérisées par les bons rapports révolutionnaires entre les deux capitaines (Rawlings et Sankara), il y a eu par la suite un vide dans les relations entre les deux Etats. C’est que le cadavre du père de la Révolution burkinabè est passé par là. Même que les 8 ans du « Gentle geant » Kufuor n’ont rien changé. Et les relations étaient devenues simplement cordiales pour ne pas dire plus.

Le nouveau président ghanéen, John Atta-Mills, élu le 28 décembre 2008, bien qu’il soit un produit du fight captain, semble inaugurer un nouveau départ dans ces rapports étatiques. Sa visite de remerciements à Blaise Compaoré, effectuée hier 8 avril, paraît l’indiquer.

« Je voudrais dire que c’est un honneur et un privilège pour moi de rendre visite au président du Faso... je profite de cette occasion pour lui exprimer ma gratitude, car il a personnellement fait le déplacement pour assister à mon investiture en janvier dernier... je souhaite dire aussi qu’il y a des liens très forts qui unissent le Burkina Faso et le Ghana, il est donc normal qu’entre pays frères nous puissions nous rendre visite ».

C’est donc sans commentaire, il s’agit d’un « barka » (merci en langue mooré) que vient dire de vive voix le 4e président de la 3e République de l’ex-Gold Coast. Il a été élu sous la bannière du Congrès national démocratique (NDC) au détriment du candidat du Nouveau parti patriotique (NPP).

Les images de ce 7 janvier 2009, où, sur la place de l’indépendance d’Accra, plusieurs chefs d’Etats sont venus assister à la prise de fonction officielle du remplaçant de Jonh Kufuor qui quitte la présidence après deux mandats bien remplis, sont toujours présentes dans les mémoires. Parmi eux, bien sûr le chef de l’Etat burkinabè, Blaise Compaoré.

Le « prof » (qui est né le 28 juillet 1944 à Tarkwa dans l’ouest du Ghana), comme l’appellent beaucoup de ses compatriotes, qui a occupé pendant plus de 20 ans une chaire à l’université d’Accra, sait plus que quiconque que son pays sans les voisins n’est rien. La preuve, avant le Faso, il a séjourné 48 heures en Côte d’Ivoire, et, d’ailleurs, c’est avec le Gruman, l’avion présidentiel ivoirien, qu’il a atterri dans la capitale burkinabè.

Les nombreux « Paweto » burkinabè naturalisés depuis des générations Ghanéens et vivant au nord du Ghana sont aussi une raison qui fait que les deux pays sont intimement liés en dépit de la barrière linguistique.

Ayant hérité d’un pays relativement solide sur le plan économique et devant gérer la manne pétrolière qui jaillira bientôt, le président ghanéen est très attendu par les populations. Il peut compter sur son ex-mentor, John Jerry Rawlings, qui avait commencé à critiquer la gestion de John Kufuor et qui avait fait de la bonne gouvernance son leitmotiv.

Ça tombe bien, John Evans Atta-Mills veut éradiquer la corruption, et pour cela, il compte user des méthodes de ses modèles que sont Nelson Mandela, Julius Nyerere et évidemment Kwamé Nkrumah.

Ce séjour au Faso du premier des Ghanéens augure-t-il un plus grand réchauffement des relations entre les deux Etats ? Sans doute, à partir du moment où la géographie et l’histoire les condamnent à vivre côte à côte.

Déjà, il y a plus de 4 décennies de cela, Maurice Yaméogo et Kwamé N’krumah avaient souligné ce lien indestructible lors d’une cérémonie symbolique, c’était dans la localité frontalière de Paga.

Z Dieudonné Zoungrana

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 9 avril 2009 à 02:18, par sidbala En réponse à : John Evans Atta- Mills au Burkina : « Barka », Blaise !

    suis pas d’accord ke vous dite un pays sans son voisin n’ai rien .vous croyer ke un pays comme le ghana a besion du burkina de kel cote’ ?economikema ou politikema je vois absoluma rien .le ghana est un pays bien gouverner et un peuple travaillieur comme tous les pays anglophonne d’ailleur.le ghana na pas besion du burkina MAIS c’est le burkina ki abesion du ghana.voici deja le president burkinabe a vu passe’ 3 presidents du ghana cela ve dire ce ke vous et moi savions tous.

    • Le 10 avril 2009 à 12:42, par CHEICKNA D. S En réponse à : Notre responsabilité devant l’histoire est grande

      Je ne sais si vous êtes Burkinabé ou pas, mais sachez que les réalités ne sont pas partout les mêmes. Certes Blaise Compaoré a vu passer trois (3) présidents au Ghana, quatre (4) présidents en Côte d’Ivoire. Nous le savons tous. Est-ce qu’aujourd’hui le Burkina n’est-il pas un Etat stable ? Est-ce qu’aujourd’hui, le Burkina n’est-il pas un pays en chantier ? Cher ami, la Tunisie n’a rien d’une démocratie, faites-y un tour et vous verrez que la véritable richesse de ce pays demeure l’intelligence de ses fils et en particulier celui du président Ben Ali. Voyez la Côte d’Ivoire. Son succès en son temps n’était que la résultante du génie politique de Félix Houphouet Boigny. Tout le monde sait ce qu’est devenu la Côte d’Ivoire après son décès. Aujourd’hui, les ivoiriens qu’ils l’aient connu ou pas cherchent le "vieux" avec torche. Aujourd’hui Compaoré est bien à sa place malgré ce qu’on peut lui reprocher. C’est un homme intègre. Sachez que personnellement, je ne l’ai jamais aimé en tant qu’un fanatique de Sankara. Pourtant, je lui reconnais aujourd’hui sa clairvoyance et je salue par ailleurs ce combat qu’il a mené pour honorer le Burkina à plus d’un titre dans la sous-région. C’est avec Blaise que certains pays aujourd’hui qui ont toujours considéré les Burkinabés comme des envahisseurs, des bons à rien, juste pour les travaux champêtres et des jobs dégradants sont entrain de s’apercevoir que malgré sa pauvreté relative, le Burkina demeure un pays qui compte. Et, c’est ça le génie politique de Blaise. Fraternité Matin (journal pro-gouvernemental en Côte d’Ivoire) n’a-t-elle pas écrit pour dire que si la Côte d’Ivoire demeure une puissance économique, le Burkina reste une puissance militaire. Parce qu’elle dispose de troupe disciplinée. Voici cette image du Burkina qui nous honore.Je ne parlerai pas de ces opposants burkinabés, indignes, de véritables pantins politiques qui aux premières heures de la crise en Côte d’Ivoire se sont rués chez le président Gbagbo pour détruire l’image de leur propre pays. Quelle indignité ! Prenez ceci pour dit : Si de par votre faute et surtout par votre incapacité de voir plus loin que le bout de votre, le Burkina devrait connaître le sort de la Côte d’Ivoire, ce serait la déchéance totale. Imaginez-vous ces millions de personnes désemparé ? Nous avons tous une responsabilité devant l’histoire. Notre sacerdoce devrait de maintenir le Faso dans la stabilité malgré les grincement de dents qui pourraient avoir entre les fils et filles de cette nation. Pour ce faire agissons avec douceur pour que le passage du témoin de Blaise Compaoré à quelqu’un d’autre se fasse dans l’intérêt du Burkina, notre bien commun.

  • Le 9 avril 2009 à 11:34, par koom En réponse à : John Evans Atta- Mills au Burkina : « Barka », Blaise !

    Chère Sidbala

    Je ne pense pas que le journaliste remet en cause les compétences du Ghana. Mais une chose est sure c’est l’union qui fait la force, nous avons tous besoin un jour de notre voisin, et cela va dans les deux sens !
    Coordialement
    F.R

  • Le 9 avril 2009 à 13:36, par franck dit aspirant Barde En réponse à : John Evans Atta- Mills au Burkina : « Barka », Blaise !

    Ont a toujours besion de plus petit que soit,au prime abors deux grand voisins lié par l’histoire ,(Gambaga ce trouve sur le téritoire du Ghana,Akossongo le plus grand barage hydrolyque du Ghana prend ses sources au Faso d’ou nous n’avons pas le droit de conctruire le grand Noubiel,un autre grand barage,le Burkina injecte des milliards aupor de Tema ,j,ai même peur que les travaux du barage de Samadéni,ne butte sur le même tracé,qu’un barage construit,au Burkina a cette hauteur n’entraine, le non remplissage de Akossogo au Ghana.Le burkinabé est un grand travailleur ,mais son plus grand défaut est qu’il aime ce qui lui vient du voisin,c’est pour cela que nous somme courtisé par le Ghana,deuxièmentl’axe Abidjan Ouaga ce clame,et le port d’Abidjan peu mieu offrire,qui sait ,c’est la balade des économies.En tant que pays enclavé ,le Faso offre la possibilité de pays relaisn et comsomateur.

  • Le 9 avril 2009 à 14:00, par kouadio wendpanga En réponse à : John Evans Atta- Mills au Burkina : « Barka », Blaise !

    je crois bien que le GHANA est un pays democratique et son president est la pour lui donner des lecons.Trop au pouvoir pas trop de chances pour bien terminer.je voudrais que nous travaillons comme les ghanaens,laissons les cravates de cote ca nous met en retard

    • Le 9 avril 2009 à 16:57, par Freedom Fighter En réponse à : John Evans Atta- Mills au Burkina : « Barka », Blaise !

      Je pense que nous devons nous concentrer sur les valeurs et la tranquilite qui reigne dans notre pays.nous n’avons pas besoin de copier un pays voisin ou le monde.Sankara nous a ouvert les yeux " consommons Burkinabe et produisons Burkinabe" mais,nous refusons toujours de voir.

      • Le 9 avril 2009 à 20:25, par Christian TRAORE, France En réponse à : John Evans Atta- Mills au Burkina : « Barka », Blaise !

        je suis totalement d’avis avec toi qu’il faille produire et consommer burkinabè comme nous l’a inspiré Sankara et avant lui, bien de grands panafricanistes convaincus.Mais pour cela, il faudrait encore qu’une telle vision des choses soit soutenue et fortement promue dans les sphères les plus élévées de l’Etat.

        Or on en est assez loin, et faute n’est pas d’avoir échouer dans la tâche, mais d’avoir manquer et continuer de manquer de volonté affirmée dans ce sens depuis plus de deux décennies.

        En cela donc, je crois que le Burkina ne devrait pas juste se contenter de se concenter sur "les valeurs et la tranquilité qui règne",mais bien de prendre l’exemple sur l’alternance démocratique porteuse dans des pays voisins comme le Ghana, où est il utile de le rappeler, un révolutionnaire patriote, aimant tout autant son pays que Mr Compaoré, a su faire passer l’intérêt supérieure de son peuple sur son "Grand amour de sa nation", pour permettre au Ghana d’être ce qu’il est aujourd’hui

        A méditer....

  • Le 9 avril 2009 à 14:53, par petiti peul En réponse à : John Evans Atta- Mills au Burkina : « Barka », Blaise !

    dire que le Ghana n’a pas besoin du Burkina, parce que les Ghanéens sont des travailleurs, et que le Ghana est un pays bien Gouverné c’est simplement une total ignorance, meme les Etas unis ont besoin du burkina et leures ambacade prouve cela. et je crois que si le Ghana peut partir sans le burkina ; et bien le burkina aussi peut partir sans le Ghana. avant la crise ivoirieenne on nous faisait croire que le burkina ne peut ni respirer ni manger ni faire quoi ce soit sans la cote d’ivoire ; mais la cris a prouver le contraire, c’est la cote d’ivoire finalement qui c’est soumis au Burkina pour trouver une porte de sortir. En ce qui concerne le travail je crois qu’il est tres dificile de trouver dans le monde entier un peuple qui travaille plus que les burkinabe meme les chinois.
    enfin le burkina est un pays bien gouverné par raport au beaucoup de pays de l’Afrique. donc les besoins entre le Ghana et le Burkina sont mutuelles comme tout les pays du monde.

  • Le 9 avril 2009 à 16:16, par laika En réponse à : John Evans Atta- Mills au Burkina : « Barka », Blaise !

    comme, le petrole va jallir bientot et que le voisin a peur du B.F, il fallais qu’il commence a tisser des liens.
    who know ?? peut etre qu’on voudra aussi notre part ?
    en tout cas c’est ce que j’ai compris de cet article.
    à chacun sa comprehension

  • Le 9 avril 2009 à 19:29, par BERGER DU SOLEIL En réponse à : John Evans Atta- Mills au Burkina : « Barka », Blaise !

    Salut a vous lecteur,
    Je pense que dans la vie il faut etre hunble ;dire que le ghana na pas besoins du Burkina que c’est le Burkina qui a besoin du Ghana c’est pas juste ,Dans la vie nul n’est complet comme les les moossi aime le dire :( NISAAL YAA WEE, A KA BIIG YE)TL : L’homme est 9 il est pas 10.Quelque soit la pauvrete du Burkina nous avons quelque chose que les autres n’ont pas et qu’il on besoin .Meme les ETATS UNIS ne penserai pas comme mon burkinabe.

  • Le 9 avril 2009 à 22:35, par Burkinabe de new York En réponse à : John Evans Atta- Mills au Burkina : « Barka », Blaise !

    Laika en lisant a ton intervention on a l’impression que tu es un ennemi du peuple burkinbe.Au temps de Sankara tu serait un homme a combattre.il faut te plaindre aux USA ,a la France et meme a l’onu avant de t’attaquer au burkina .peace and love.

    • Le 10 avril 2009 à 01:50, par wend waoga En réponse à : John Evans Atta- Mills au Burkina : « Barka », Blaise !

      Cher Burkinabè de New York,sans vouloir me mettre du coté de Laika,je dirais que c’est une grosse erreur de la part d’un citoyen africain que de s’en prendre à la France,les États Unis ou à l’Onu !Il faut que nous comprenions que tout ce qui nous arrive ici en Afrique,il a fallu d’abord et avant tout,que nous les africains-meme l’ayions permis !Les mossé disent que quand un chien arrive à avoir l’os d’une cour voisine,c’est le chien de cette cour en question qui le lui a apporté !Et c’est ceux que nous votons qui en sont les principaux responsables.Il en est de meme que lorsque les dirigents d’un pays se permettent les malversations les plus odieuses contre les biens du pays,il a fallu la complicité passive ou ignorante du peuple !Le jour que le peuple comprendra que c’est lui qui a fait de ces gens des Députés,des Ministres et des présidents,et non ces derniers qui ont fait du peuple des citoyens,ces puissances que nous avons tendance à accuser directement entreprendront des démarches plus respectueuses vis-à-vis de l’Afrique.

      • Le 10 avril 2009 à 21:48, par L’homme En réponse à : John Evans Atta- Mills au Burkina : « Barka », Blaise !

        Bien dit ! Pas plus qu’hier je suivais une émission sur la chaine de télé Arte et un grand économiste conseillé de Sarkozy disait à propos de ces accusations contre l’occident que : "Pour corrompre, il faut être deux. Si l’occident est reprochable, leurs dirigeants (parlant de l’Afrique) le sont encore plus". J’ai effectivement trouvé cela vrai même si c’est honteux et répugnant ! Blaise a vu passer 3 présidents ghanéens !!!!!! Cette remarque m’a fait réaliser qu’étant né en 1983, je n’ai connu qu’un seul président ! L’autre il est mort avant même je comprenne quelque chose.

  • Le 10 avril 2009 à 20:45, par Burkinabe de new York En réponse à : John Evans Atta- Mills au Burkina : « Barka », Blaise !

    Cher wend waoga je voulais dire que le monde est une jungle et que vous meme vous savez la loi qui y regne.que le burkina vise une part c’est raisonable.savez vous que le petrol americain se trouve sous le sable d’irak et d’ailleurs ?

  • Le 10 avril 2009 à 21:49, par Paris Rawa En réponse à : John Evans Atta- Mills au Burkina : « Barka », Blaise !

    C’est un faux débat de savoir qui, du Ghana ou du Burkina, n’est rien sans l’autre. Et cela montre que nous sommes toujours en train de faire de petites querelles mesquines d’amour-propre surdimensionné au lieu de réfléchir sérieusement à notre destin dans un monde de compétition. C’est ce petit orgueil mortel des africains qui fait que presque partout dans notre continent le parti politique qui arrive au pouvoir se prend toujours pour le meilleur et fait tout pour écarter et même étouffer l’opposition ; de même celui qui parvient à devenir président se croit indispensable et irremplaçable au point de vouer une haine mortelle à qui veut lui tenir tête dans son pays. Dans les rencontres internationales nos présidents africains se préoccupent plus de vouloir prendre le leadership, en intervenant dans les affaires des autres pays pour d’hypothétiques médiation en faveur d’une paix qu’il ne favorise pas chez eux-mêmes, ou encore pour prétendre être le promoteur des idées importantes que tous le monde a adopté : rappelez-vous comment l’Afrique du Sud, le Sénégal et le Nigeria se sont disputé la paternité du NEPAD, au lieu de s’attacher à éviter les vrais pièges de ce nouveau joujou qu’ils venaient de s’inventer pour occuper leurs temps libres ? Chaque président de ce qu’on appelle les "grands" pays africains est tout fier comme un dindon de se voir invité au G7+1 pour parler de la misère de l’Afrique. Il est tout content de savoir que "les plus grands" du monde ont besoin de lui et du coup il croit être le meilleur de toute l’Afrique. Ils sont toujours tout excités d’être le chef d’État en exercice des organisations africains à présidence tournante, comme s’il s’agissait d’une reconnaissance de leurs qualités personnelles. Et les populations se plaisent aussi de savoir qu’ils sont "les meilleurs" parmi les plus pauvres du monde et ne cherchent plus à comprendre pourquoi cette pauvreté endémique. Pourvu qu’on soit disent qu’y a pire ailleurs, même si cette affirmation est souvent fausse. C’est comme un malade en train mourir de choléra, mais qui se console de ne pas être en train de mourir de peste comme c’est le cas de son voisin. On est tout fier de savoir que les autres ne peuvent pas se passer de nous : l’Europe a besoin de nous pour signer les APE pourtant elle n’a pas eu besoin de signer pour notre NEPAD… Le Mali a besoin de la France et il a été assez fort pour refuser de signer l’accord pour l’expulsion des maliens en situation irrégulière en France. D’où lui vient cette force ? Elle lui vient du fait que la France a besoin des immigrés maliens (y compris les "sans-papiers") pour faire le sale boulot que les français ne veulent pas faire !!!
    Alors qu’un pays ait besoin du nôtre ne signifie pas que nous sommes meilleurs ! Vous savez bien que le paysan a besoin de l’âne pour labourer son champ et transporter de lourdes charges, mais l’âne aussi à besoin du paysan pour boire et manger, avoir un abri et bénéficier des soins du vétérinaire ! Il est dommage de bomber la poitrine avec la fierté d’un âne qui se sait utile pour le paysan. Le pire serait que le paysan, malgré sa pauvreté, se contente de se gonfle d’orgueil, comblé de fierté de savoir que sans lui, son âne n’est rien.

    Tout le monde a besoin de tout le monde et cela ne veut rien dire qu’on ait besoin de nous : ce qui est important c’est de savoir dans quelle boue nous pataugeons et comme en sortir en composant avec ceux dont nous avons besoin et ceux qui on besoin de nous ! Arrêtons d’être d’éternels naïfs que la moindre petite caresse flatte jusqu’à l’extase !

  • Le 11 avril 2009 à 04:08, par Grand Raogo En réponse à : John Evans Atta- Mills au Burkina : « Barka », Blaise !

    Je suis serieusement indigné que des africains de la nouvelle géneration tiennent ces genre de propos. Ghanaien qui critique burkinabé. Ça prouve qu’on est loin d’avoir une union africaine tent rêvée. ha ! quelle douleur.
    Mais cas même c’est votre point de vue. Je le respect
    Que Dieu vous bénisse
    Mais pensez y
    Cher africains

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