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Voyage du Premier ministre à Bobo : Et si Tertius Zongo changeait de pied-à-terre ?

Publié le jeudi 9 avril 2009 à 01h49min

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La façade de la BCEAO à Bobo

Le Premier ministre, chef du gouvernement, a séjourné le week-end dernier à Bobo-Dioulasso. Arrivé dans le cadre de la série d’activités organisées par le ministère de la Jeunesse et de l’Emploi et pour la remise de diplôme à l’unité universitaire catholique, Tertius Zongo, comme toujours, a déposé son baluchon à son pied-à-terre habituel qui se trouve être l’agence BCEAO Bobo.

Situé au carrefour de grands axes routiers urbains et interurbains, l’immeuble abritant cette institution financière devient, à chaque voyage du Premier ministre à Bobo, une zone à haut risque pour les habitants. Y circuler devient quasi impossible pour les usagers qui sont contraints à de multiples détours. Quant aux voisins immédiats exerçant pour la plupart dans l’informel, ils n’ont pas d’autre choix que de baisser les rideaux attendant le départ du chef du gouvernement pour la reprise de leurs activités.

Débuté vendredi peu avant 10 heures à l’aéroport international de Bobo-Dioulasso, le séjour du premier ministre, qui a duré 72 heures, a pris fin dimanche. Et c’est aux environs de 13 heures que le long cortège parti de l’agence BCEAO s’est ébranlé vers l’avenue de l’unité pour ensuite déboucher sur celle de l’indépendance qui mène directement à l’aéroport.

Plus d’une demi-heure avant le décollage du convoi, on n’apercevait que les éléments de la sécurité postés le long du trajet, sur lequel règnait un silence de cimetière. Plus personne, naturellement, n’est autorisée à emprunter ces voies jusqu’au départ du « patron ».

En bon "Américain", le Premier ministre est pourtant mieux placé que quiconque pour savoir que « time is money ». On n’aurait rien eu à redire si cela n’avait pas des conséquences fâcheuses pour les Bobolais qui se voient ainsi interdits de circulation pendant de longs moments sur des artères considérées comme névralgiques pour les activités socioéconomiques de la ville.

Le scénario est toujours le même à chaque voyage du chef du gouvernement à Bobo et les désagréments le sont aussi. C’est surtout les habitants de la rue Pépin Malherbe au secteur 8 (Sikasso Cira) qui payent le plus lourd tribut dans cette situation. Eux qui sont séparés de la BCEAO par le bitume et qui n’ont pas d’autre choix que de subir les contraintes sécuritaires.

Ce qui les empêche d’accéder ou de sortir facilement de leur domicile, de leur boutique, de leur étal ou de leur atelier. Pour certains d’ailleurs, les services de sécurité en font un peu trop ; or "déjà que les affaires ne marchent pas", le séjour premier ministériel dans ce quartier populaire et en plein centre-ville ne saurait freiner les activités économiques à Sya.

Quand Tertius est là, impossible d’avoir une telle ambiance face à la BCEAO

Pourtant ça semble être le cas avec la fermeture certes momentanée de la rue Pépin Malherbe et de l’avenue de l’Unité à la circulation, mais aussi et surtout les préjudices dont sont victimes ces nombreux particuliers installés à proximité de la BCEAO et exerçant pour la plupart dans le petit commerce. Chaque voyage de Tertius Zongo à Bobo est de ce fait vécu par ces derniers comme un drame.

Obligés qu’ils sont de fermer boutique et de se tourner les pouces en attendant son départ. Depuis sa prise de fonction, en effet, Tertius Zongo a déjà effectué plusieurs voyages sur Bobo, preuve s’il en est de l’intérêt qu’il accorde au développement socioéconomique de la ville de Sya. Nul doute donc qu’il s’y rendra de nouveau dans les prochains mois.

Et cela n’est certainement pas pour plaire aux riverains de la rue Pépin Malherbe. L’intérêt du Premier ministre pour la ville de Sya à travers ses multiples visites est certes louable ; mais il serait judicieux pour Tertius Zongo de changer de pied-à-terre pour ne pas continuer à s’attirer les foudres des habitants de Sikasso Cira et aussi celle des nombreux usagers qui font habituellement la navette entre la zone industrielle et la zone commerciale en passant par le carrefour de la BCEAO.

A moins que la sécurité ne se montre un peu plus indulgente et compréhensive en laissant les Bobolais vaquer tranquillement à leurs occupations.

Jonas Apollinaire Kaboré

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 9 avril 2009 à 11:52 En réponse à : Voyage du Premier ministre à Bobo : Et si Tertius Zongo changeait de pied-à-terre ?

    Franchement je sais pas si c’est vous les journalistes qui enveniment les choses ou si c’est la population.Vous voulez kil passe ou ? il va faire comment pour circuler si à bobo ya pas de route pour contourner le cortège.Vraiment si vous n’avez rien à écrire vaut mieux aller au Zoo faire des récits sur les animaux en voie de disparition c’est mieux§ !!!!!!

    • Le 9 avril 2009 à 18:51 En réponse à : Voyage du Premier ministre à Bobo : Et si Tertius Zongo changeait de pied-à-terre ?

      C’est qui ce faut journaliste même qui tire toujours à terre comme ça. ça fait la 4è fois que vous intervenez dans de faut débat. Vous êtes de quel journal même qui accepte mettre vos écrits tjs dans leur journal. Vous allez tuer ce journal. Pendant tout ce week-end vous n’avez rien vu à Sya, rien eu à dire sur Sya que de parler du lieu d’hébergement du PM. Il a toujours séjourné là-bas mais si cela vous dérange tant vous pourrez lui preter prochainement votre chambre. C’est combien de morceaux de viande ces bouchers vous ont donné ? Vous êtes quel piètre journaliste comme ça même. On n’a que faire de vos opinions, si vous n’avez rien à dire taisez-vous. hooo ! Sinon Tertius sera toujours le bienvenu chez nous à bobo il sera hébergé là ou bon lui semble.

    • Le 9 avril 2009 à 18:53, par yeral dicko En réponse à : Voyage du Premier ministre à Bobo : Et si Tertius Zongo changeait de pied-à-terre ?

      Mais c’est quelle arrogance tout ça ! s’il vous plait vous ne rendez pas service au PM en agissant comme cela.Lui c’est un grand économiste avec un long séjour aux states,donc il sait mieux que quiconque ce qui veut dire fermer boutique même pour une heure,alors portez plutôt la réflexion sur cette situation qui, je pense, le journaliste a bien fait d’évoquer.
      Parfois aussi les forces de sécurités exagèrent !Pourquoi fermer un quartier parce qu’il y’a un PM dans les environs,et en plus pendant trois jours.Es-ce y’ a-t il une disposition légale en la matière ? Es-les commerçants en questions peuvent t-ils se constituer en victime et demander réparations ?
      voilà des questions au lieu de dire au journaliste d’aller au zoo.

  • Le 9 avril 2009 à 23:58, par PEACEMAKER En réponse à : Voyage du Premier ministre à Bobo : Et si Tertius Zongo changeait de pied-à-terre ?

    l’article a peu d’interet mais le commentaire de Dicko en a encore moins.
    Ecoutez le PM est la plus haute autorite du BF apres le PF. Dicko et journaliste semblent ignorer ce que c’est qu’un protocole d’etat. Je ne vais pas vous faire de lecon mais estimez vous heureux qu’un PM s’interesse et se devoue a Sya. L’Africain meme c’est pas la peine toujours a checher des pous sur un crane chauve.

    • Le 10 avril 2009 à 11:50, par yeral dicko En réponse à : Voyage du Premier ministre à Bobo : Et si Tertius Zongo changeait de pied-à-terre ?

      Gardez vos leçons pour vs même,l’état même ne m’intéresse pas encore moins son protocole.Pour revenir au sujet en question j’ai seulement voulu ouvrir un débat que je pense a la fin va produire une réflexion.Vous dites que nous devrions nous estimer heureux que le PM se rende à bobo !cette façon de voir suffit de comprendre que c’est même dangereux de prendre vos leçons.

  • Le 10 avril 2009 à 01:54 En réponse à : Voyage du Premier ministre à Bobo : Et si Tertius Zongo changeait de pied-à-terre ?

    bsoir.je pense que le journaliste a raison d’evoque ce problem.j’etais au pays au moment du tour du faso et je vous dit que les forces de security exagere souvant.nous somme un pays pas riche.il faut souvant comprendre les habitants que qelqs heures’ou jours sans revenue serais tres dangereux pour certains familles.il ne faut pas simplement exige qqe chose aux gens parce q’on es en tenu et
    on porte une arme....best regard aux lecteurs,au journalist,et a notre premier ministre que j’admire...

  • Le 10 avril 2009 à 17:31, par PEACEMAKER En réponse à : Voyage du Premier ministre à Bobo : Et si Tertius Zongo changeait de pied-à-terre ?

    Attendez vous etes serieux la !! Je connais bien l’avenue derriere la BCEAO dont il est question. A cause d’un vendeur de pain bro et de deux mecaniciens vous en faites une affaire d’etat ? NON SENSE !!!

  • Le 6 mai 2009 à 17:32, par OLSP En réponse à : Voyage du Premier ministre à Bobo : Et si Tertius Zongo changeait de pied-à-terre ?

    bonjour vous deconnez tous le PM a le droit de dormir la ou il veut c’est a cause d’un vendeur de brochette et de quelques mecaniciens que vous allez vous charger de cette affaire Bobo a des problème bien plus sereiux que ca ma cour fait face a la BCEAO il ne nous derange point par contre nous aprecions son sejour il est toujours le bienvenu au fait c’est pas le fait que le PM descend a la BCEAO qui enerve les gens c’est personne qui les enerve a cause de la vie chère il faut que les gens mettent dans leur tete qu’il n’a rien avoir

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