La petite finale de cette CAN algérienne va mettre aux prises les deux malheureux demi-finalistes du groupe B, à savoir le Burkina et le Malawi. Tombés respectivement face aux Algériens et aux Gambiens, Burkinabè et Malawites ont à cœur de réussir quelque chose avant de quitter le pays d’Abdelaziz Boutefflika.

Les bébés Etalons, qui croyaient en leurs chances de jouer la finale, en ont gros sur le cœur. C’est la raison pour laquelle l’équipe reste très concentrée sur ce match de classement. « C’est vrai que l’on tenait à remporter le trophée comme personne ne l’a déjà fait au Burkina, mais dommage que notre chemin se soit arrêté en demi-finale », avouait tristement le gardien Germain Moussa Sanou au lendemain de la défaite contre l’Algérie ; avant d’ajouter : « Nous allons jouer à fond pour glaner cette place-là, car être sur le podium d’une CAN, c’est aussi une référence ».

Le sélectionneur burkinabè, Roberto Moraes Danton, abonde dans ce sens : « Il n’est pas question de cracher sur la 3e marche. Nous allons nous battre comme nous l’avons toujours fait. C’est un match comme tout autre ».

Chez l’adversaire malawite, la défaite sinon le naufrage face à la Gambie est plus difficile à digérer. Son coach, John Kaputa, lui, donne carton rouge à tout le monde sauf au Malawi, au Zimbabwe et à l’Algérie. « Les autres pays ont envoyé des joueurs seniors », dit-il. Ce n’est pas là que se situe le débat du jour, mais dans le comportement de ses gamins dans cette dernière sortie. « Nous connaissons bien notre adversaire, il nous a battus en match de groupe B. J’ai étudié son jeu et je vais lui opposer un combat technique ».

Si les deux équipes jouent effectivement comme elles le laissent entendre, c’est sûr que l’on assistera à une belle partie de foot. Ce qui est sûr, c’est qu’au terme du temps règlementaire, une formation partira avec la médaille de bronze. Et tout le mal que l’on souhaite aux nôtres, c’est qu’ils engrangent ce métal non moins important. La finale, elle, opposera demain à Dar El Beida les Fennecs d’Algérie aux Scorpions de la Gambie

De notre envoyé spécial en Algérie, Kader Traoré

L’Observateur Paalga