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TV5 monde et l’OIF au FESPACO 2009 : De bonnes nouvelles pour le cinéma du Sud

Publié le jeudi 5 mars 2009 à 01h22min

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Présente à Ouagadougou dans le cadre du FESPACO, la directrice générale de TV5 monde, Marie-Christine Saragosse avec à ses côtés le directeur de l’OIF pour le cinéma, Frédéric Bouilleux et la directrice de TV5 Afrique Denise Epoté ont échangé avec les journalistes, le mardi 3 mars 2009, à l’hôtel Silmandé. Le partenariat TV5 monde-FESPACO et les projets de la chaîne pour l’Afrique étaient au menu des échanges.

TV5 monde porte un grand intérêt au Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). C’est le moins que l’on puisse dire de cette chaîne qui n’a pas marchandé sa participation à la biennale du cinéma africain. La directrice générale, Marie-Christine Saragosse a fait le déplacement elle-même avec une forte délégation et surtout avec de bonnes nouvelles pour le cinéma africain.

En partenariat avec le FESPACO depuis 1995, TV5 monde et l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) entendent en effet impulser un nouveau dynamisme à ce partenariat. En plus des financements apportés pour la production des films, deux prix spéciaux seront attribués par TV5 monde dont celui de la meilleure fiction.

“Le lauréat de ce prix participera au festival de la Rochelle”, a précisé Mme Saragosse. Dans cette dynamique, TV5 monde envisage porter l’Etalon du FESPACO à Canne afin de contribuer à mieux faire connaître les films africains car, “il faut sortir le cinéma du Sud de la seule Afrique pour conquérir les marchés internationaux”, soutient Marie-Christine Saragosse. Au-delà du FESPACO, TV5 monde formule de nombreux projets à l’endroit de l’Afrique.

A l’automne prochain, il sera lancé le projet de Web TV qui offrira 24 heures sur 24 des programmes africains. Un magazine cinéma consacré à la cinématographie francophone est également en projet pour mieux faire connaître le cinéma du Sud au reste du monde.

Chaîne généraliste qui donne à voir ailleurs ce qui vient d’ici et donne à voir ici ce qui vient d’ailleurs, TV5 monde, malgré la rude concurrence, selon ses responsables, tient la route. “TV5 monde est la seule chaîne qui ose mettre sur une même chaîne plusieurs langues. Et malgré la concurrence, elle a un rôle à jouer, une place à tenir”, s’est félicitée la directrice générale Marie-Christine Saragosse.

Pauline YAMEOGO

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 5 mars 2009 à 20:29, par Paris Rawa En réponse à : TV5 monde et l’OIF au FESPACO 2009 : De bonnes nouvelles pour le cinéma du Sud

    Honnêtement, je n’aime pas quand l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) se mêle beaucoup des affaires des Africains, simplement parce que je déteste l’idée même d’une francophonie qui, pour moi, n’est rien d’autre qu’un instrument de domination culturelle qui ne dit pas son nom. D’accord pour le partenariat avec des structures techniques et spécialisées dans une activité précise comme TV5-Monde. Pourquoi n’y a-t-il pas de structures panafricaines pour financer (subventionner) la culture en Afrique ? Si le FESPACO est vraiment panafricain, que font les chargés des affaires culturelles dans les ambassades africaines en Europe pour que le cinéma africain soit plus visible dans les Festivals et les salles en Europe ? Sont-ils vraiment impuissants ou manquent-ils d’initiatives ? L’UEMOA et la CEDEA sont-elles intéressées à ce que ce FESPACO rapporte davantage à leur espace économique ? Pourquoi toute cette passivité des nôtres obligeant le FESPACO à toujours braquer son regard vers l’extérieur quant à la recherche de financement ? La culture ne serait-elle pas un secteur que le marché et les financiers ouest-africains pourraient rentabiliser ? L’addiction aux finances de l’OIF sera les chaînes d’un nouvel esclavage culturel. Quand des riches et des moins riches se retrouvent membres à égalité dans une structure comme l’OIF pour s’occuper de culture avec les moyens de l’argent, on sait tout de suite la culture qu’elle promouvra et celles qu’elle soumettra. C’est bien connu et c’est normal que celui qui commande c’est toujours celui qui paye. Mais bon !... Je sais que quand on veut manger l’argent des autres, il faut se la fermer et oublier sa fierté, mais cette attitude là n’est pas très burkinabè (intègre). Tant que le bébé ne s’efforce de faire ses besoins naturels par lui-même, ceux qui lui administrent des lavements auront toujours une raison pour le faire.

    Comme dit la sagesse des mossi "togs sida n gâand kom sâo yag ziri n di ti pùg pidi" (= il est préférable de dire la vérité quitte à passer la nuit à jeun, que de mentir dans le seul but de remplir son ventre)

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