Il faut cependant avoir le fameux sésame, le ticket d’entrée qui coûte 300 F CFA. Avant cela, ça discute fort entre visiteurs et parkeurs parce que le prix du parking est jugé élevé (200 F CFA pour les engins à deux roues) en ces temps de vie chère. La cour de la Maison du peuple est un vrai bazar, un marché aux mille couleurs et senteurs.

Vendeurs d’objets d’art, stands d’exposition pour l’agro-alimentaire, le désign, la couture la pharmacopée traditionnelle et différentes sociétés industrielles, on trouverait tout à la galerie marchande. On ne manquera pas de prêter attention aux Béninois, aux Ghanéens, aux Togolais, aux Sénégalais, aux Nigériens etc. qui participent à cette fête avec des stands bien achalandés. Dans cette ambiance chaude, les acteurs de la lutte contre le Sida n’ont pas voulu se faire conter l’événement. En effet, l’Association African solidarité y a installé ses pénates pour faire de la sensibilisation sur la stigmatisation des personnes vivant avec le VIH/Sida.

Dans le stand de l’AAS qui est en collaboration avec l’association française, AIDES le visiteur est invité à entrer dans un jeu de rôles en se posant la question "Si j’étais séropositif ?" Et que dire des restaurants et buvettes qui vibrent déjà dans la matinée au rythme des sonorités du moment et dont on imagine qu’ils seront les stands les plus prisés dans la soirée ? Le FESPACO, c’est aussi le business pour ces centaines d’exposants qui espèrent tirer leurs épingles du jeu au soir du 7 mars prochain.

Mais, pour le moment, ça marche un peu, selon Yacouba Koné, qui propose dans son stand (Société africaine de promotion et d’exportation de produits-SAPEP) des produits agroalimentaires et de l’artisanat (mangues séchées, tamarin, soumbala, instruments de musique, pagnes tissés, objets d’art etc.) En attendant certainement que les autres jours apportent leurs lots de Ouagalais désireux d’acquérir un souvenir du FESPACO 2009...

Par Dayang-ne-Wendé P. SILGA

Le Pays