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Moussa Dadis Camara : Du Sankara, les qualités en moins

Publié le lundi 2 mars 2009 à 00h59min

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Si le capitaine Dadis Camara fait comme ça, c’est qu’il connaît les Guinéens et qu’il est conscient qu’il y en a qui veulent qu’il échoue comme ils ont fait échouer Lansana Conté... il faut donc qu’il montre tout au peuple en direct. Propos d’un Guinéen commentant le passage d’anciens responsables de l’ère Conté devant un semblant de tribunal où le principal juge n’est autre que le chef de l’Etat en personne.

En fait, on l’aura constaté dès les premiers jours après le putsch du 23 décembre 2008, le chef de la junte se montre très loquace et populiste : discours musclés, actes forts... comme pour exorciser un sort. Et c’est vrai qu’on sent que ses paroles viennent des tripes, et ça plaisait à une population maintenue dans 24 années de , sans oublier le quart de siècle du Silly Sékou Touré.

Ainsi a-t-on vu le capitaine Dadis se promener dans certaines institutions telles la Douane ou le port de Conakry, d’où furent éjectés séance tenante les premiers responsables et où furent nommés de façon toute aussi cavalière et par acclamation leurs remplaçants. Mais le meilleur restait à venir...

Le 24 février 2009, le fils aîné du défunt président, Ousmane Conté, est arrêté pour trafic de drogue. Puis de nombreuses autres têtes tombent. C’est alors que Dadis instaure un tribunal cathodique suivi par une population avide de savoir et surtout curieux de voir comment les puissants d’hier font des génuflexions devant les maîtres du moment. Ainsi, sur la RTG, défilèrent les barons ou supposés tels du cartel de Conakry. Quelques-uns méritent que l’on s’y attarde :
- le colonel Tidiane Camara, ancien patron des renseignements, l’un de ceux qui essuyèrent les foudres de Dadis le 26 février dernier au cours d’un interrogatoire mené par le secrétaire général de la présidence et le président de la République en personne. Celui qui était craint à l’époque, même par les généraux (il sauva l’actuel n°2 du CNDD des de triste mémoire), est ainsi sommé en public d’expliquer comment lui, à ce poste de responsabilité, ne rendant des comptes qu’à Conté, récupera une caisse de drogue et la remit au défunt général Kerfalla Camara, alors chef d’état-major de l’Armée, sans vérification. Après les explications, plus ou moins pénibles de l’intéressé, le capitaine Dadis lui rappellera tout le mal qu’il lui avait fait avec un certain Issiaga du temps de Conté ;

- l’ancien patron de la lutte contre la drogue (OCADE), Boukary MARA, lui aussi littéralement humilié. Proprement tancé pour son orgueil alors qu’il n’est pas au- dessus de tout soupçon contrairement à la femme de César, il se verra signifier par le curieux tribunal que ses richesses, notamment la construction par lui d’une université à Kissidougou est tout sauf licite. Dadis fera même un cours d’économie sur l’accumulation primitive de richesse.

Le comble est survenu lors de la du commissaire Victor Traoré après ses explications. Le N° 2 de la junte et par ailleurs ministre de la Sécurité, le général Mamadouba Toto Camara, recommandera au chef de l’Etat et au secrétaire général la prudence et une protection accrue. Colère noire de Dadis qui dira qu’il est prêt à se sacrifier et qu’il n’a pas besoin de ce conseil, .

C’est clair, mon capitaine, en dépit de vos dénégations, vous essayez de faire du Sankara avec les manières, le charisme et surtout les qualités en moins. Car on pouvait tout reprocher au président du Conseil national de la révolution (CNR) sauf d’être aussi ubuesque, et ses TPR, ce n’est pas lui-même qui les animait, mais de vrais juges, fut-ce sur fond de règlements de comptes politico-idéologiques. Quelle différence y a-t-il, par exemple, entre un Lansana Conté, allant faire sortir son ami milliardaire El hadj Mamadou Sylla, de la prison de Conakry et ce président-juge d’instruction qui se complait dans le ridicule ? Mon capitaine, "il faut quitter dans ça" sous peine que, malgré vos hautes fonctions, peu vous prennent au sérieux tant on vous entend à longueur de journée. Il faut néanmoins se féliciter de la récente embellie intervenue dans le paysage politique guinéen avec la levée de l’interdiction faite aux partis politiques de mener leurs activités. C’est un bon pas dans la bonne direction.

Zowenmanogo Dieudonné Zoungrana

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 2 mars 2009 à 03:26 En réponse à : Moussa Dadis Camara : Du Sankara, les qualités en moins

    Libre a vs d’attaquer Sankara que vs semblez ne meme pas vouloir voir en peinture. mais de grace, les TPR, c’est l’ oeuvre colegiale de tout le CNR et je crois savoir que le N0 2 de ce fameux conseil, lui, vit toujours. je me demande alors pourquoi ne pas grouper vos attaques sur lui qui repond des TPR, encore qu’ il etait le Ministre de la Justcie de l’ epoque. Dans toutes les contrees civilisees, l’ action publique est eteinte apres le deces. Ca devrait en etre de meme de la haine personnelle.

    • Le 3 mars 2009 à 00:59, par JOHNNY KING En réponse à : Moussa Dadis Camara : Du Sankara, les qualités en moins

      L’accusé se defend bec et ongles, simplement reconnaitre par humilité la critique positif , hein DADIS !

    • Le 4 mars 2009 à 16:27, par gunter En réponse à : Moussa Dadis Camara : Du Sankara, les qualités en moins

      Dommage que vous n’ayez pas très bien saisi l’esprit de l’article qui ne visait aucunement à attaquer Thom Sank, mais bien au contraire à lui reconnaître des valeurs d’un homme d’Etat.
      Ne soyons pas braqués.
      Restons positifs et je crois que Sankara nous le reconnaîtra du Haut des cieux.

    • Le 19 mars 2009 à 15:19, par Diallo En réponse à : Moussa Dadis Camara : Du Sankara, les qualités en moins

      Je vois que vous écrivez bien mais au fond vous n’avez aucune diée du contexte guinéen. Ce qui passe à la télé n’est pas un procès où DADIS est juge. Mais plutot une transparence. Le peuple veut tout savoir. Les présumés sont libres de s’exprimer si vous regardez les images. DADIS n’est pas SANKARA et ne veut pas l’être. Il est tout simplement DADIS.
      Ces présumés passeront devant un juge comme la loi l’exige.
      la population guinéen et la communauté internationale avaient commencé par dire que DADIS ne fait qu’arrêter les innocents. Ces DEBATS ( c’est le nom mon frere) ont permis de comprendre les raisons de ces arrestations. LA GUINEE n’est pas le BURKINA. BLAISE n’est pas un exemple d’ailleurs pour nous.
      LE jour de son départ vous saurez que vous connaissez une situation semble voire pire que ce qu’on a connu sous Lansana Conté.
      WAIT AND SEE

  • Le 2 mars 2009 à 10:48 En réponse à : Moussa Dadis Camara : Du Sankara, les qualités en moins

    Il a relu son article avant de le publier le journaliste qui l’a écrit ?

  • Le 2 mars 2009 à 11:40, par Franck En réponse à : Moussa Dadis Camara : Du Sankara, les qualités en moins

    C’est un article d’une platitude déconcertante, qui passe du coq à l’âne et n’instruit nullement le lecteur car l’auteur verse seulement dans les attaques personnelles. Il faudrait que l’observateur élève le niveau d’analyse dans ses articles politiques qui pour le moment ne diffèrent pas de ce qu’on peut entendre dans la rue. Si l’observateur n’a pas les compétences pour faire des analyses politiques, qu’il se contente de nous donner des informations générales, sinon il perdra de son crédit.

  • Le 2 mars 2009 à 12:03 En réponse à : Moussa Dadis Camara : Du Sankara, les qualités en moins

    Mr Zoungrana,
    Comme l’a dit mon prédecesseur, je crois qu’il serait intéressant que vous acceptiez reconnaître que vos qualités journalistiques sont certes reconnues par vos supérieures hiérarchiques (sinon je pense qu’ils vous auraient indiqué la direction de la p...) qui du reste font plutôt montre d’une grande application dans la liberté d’expression mais...encore mais de grâce n’utilisez pas le journal que nous chérissons tant pour montrer vos limites :
    1)Capacités d’analyse objective des évènements (situer les responsabilités,indexer les permiers responsables de chaque situation,ne pas verser dans le journalisme du... etc)
    2)rédactionnelles(voir la dernière phrase de l’article pour s’en convaincre avec cette tautologie non nécessaire)

    Sincères cordialités !

  • Le 2 mars 2009 à 12:45 En réponse à : Moussa Dadis Camara : Du Sankara, les qualités en moins

    venant de l’Observateur paaalga cela ne m’etonne pas bien que sankara ait sauvé ce journal quoi qu’on dise. Mais la difference entre sankara et les responsables de ce journal est une difference ideologique, un choix de societe. Que Mr Zoungrana se sente"obligé" de ritiquer sankara et les TPR il cherhe son pain quotidien avec la "deontologie" en moins et les qualités professionnelles aussi en moins. L’article n’a meme pas ete relu (je presume que le ou la secretaire a fait des fautes de frappe) sans parle du manque d’analyse (mais est-il là pour analyser ?). il faut bien nourrir so ventre et ceux de sa famille. Je le comprends. Alors qu’on arrete de nous faire croire qu’il suffit de noircir du papier avec des mots pour dire qu’o est journaliste. Mais au moins je note que l’Observateur paalga reconnait que sankara etait doté de qualites meme si apres on fait des pirouettes pour trouver quelque chose pour dire qu’il était mauvais apres tout. Sankara disait que les reactionnaires sont tetus devat es faits... entre l’observateur et sankara c’est une difference dans le choix politique : aime-t-on son peuple et fait-on pour son pays pour peu que l’on croit qu’il y a les autres au dela de son egocentrisme sinon de son egoisme personnel. Voila la malheur des africains : ils n’aiment pas leur pays, ils naiment pas les autres... finalement ils ne s’aiment pas eux memes alors ils copieront les autres meme dans leurs conneries les plus betes un mamadou patriote

  • Le 2 mars 2009 à 13:40, par la conscience En réponse à : Moussa Dadis Camara : Du Sankara, les qualités en moins

    Ce qui commence a gagner de plus en plus notre presse, c’est le manque de modestie. Cela est inquiétant pour l’avènement d’une presse de qualité.
    En effet, de plus en plus la plupart de nos journalistes deviennent des donneurs de leçons quand il s’agit de ce qui se passe chez nos voisins ou ailleurs. Il se croient tous obligés de prendre pour références positives ce qui se passe chez nous.
    Je pense en toute sincérité qu’il est temps que ces derniers redescendent sur terre pour mieux observer "notre devanture". Ils s’apercevraient qu’il n’y a pas mal de choses à balayer.
    Dadis vous a dit que Sankara n’est pas son modèle, alors laissez Sankara en paix là où il est ; il y a tellement de sujets politiques à traiter dans ce pays, qu’il n’est pas bien d’aller parler de quelque chose pour laquelle on ne dispose pas de suffisaments d’éléments pour convaincre.

    • Le 2 mars 2009 à 15:15 En réponse à : Moussa Dadis Camara : Du Sankara, les qualités en moins

      Je suis d’accord avec toi.Je me demande pourquoi cette comparaison...il n’a qu’a se cherhcer...Dadis fait son travail...nos presidents n’ont qu’a bien regarde et s’ils sont assez sages ils doivent a commencer a "se cherhcer" casr le vent est entrain de changer de direction...ca va chauffer...tot ou tard "On ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps"...
      Peace

    • Le 2 mars 2009 à 20:11, par sauvy En réponse à : Moussa Dadis Camara : Du Sankara, les qualités en moins

      Bien cher Lecteur,
      Je vous avoue que j’étais un lecteur assidu des journaux de votre pays à travers le Faso.net. Mais depuis peu j’ai déserté et je ne reviens sur le site quand il y a du sensasionnel dans l’actualité comme il en est aujourd’hui avec l’assassinat de "Nino" Honnêtement je suis de ceux qui dénoncent la presse Burkinabaie, pas de manquer de modestie mais de malhonneteté. Vos journalistes, excusé moi, rivalisent d’ingéniosité quand il s’agit de parler de ce qui ne va pas à l’extérieur du BF, alors qu’ils sont muets sur la réalité politique de votre pays. Plein de sujets sont traités sur le continent avec des exemples à prendre chez vous, mais hélas. Pour des raisons qui leur sont propres ils passent à coté et préfèrent voir les bois qui sont dans l’oeil d’autruits alors que vous en avez des poutres. J’ai pendant longtemps demandé une ouverture d’esprit de leur part (sans leur demandé de faire de l’opposition au régime de Blaise) mais hélas. Le pire c’est que le site (Faos net) a commencé de la censure alors que mes propos vont dans l’amélioration de la prestations des journalistes que je lises. Bref, je comprend leur position, Mais je trouve cela ridicule et si je devais décider je sais quoi faire.
      Pour revenir sur la situation en Guinée, je trouve que c’est triste pour ce pays. Je suis de ce qui crois que la nouvelles équipe ne fera rien de sérieu si ce n’est du folklore à quoi on assiste maintenant. Depuis les premières déclarations de Dadis, j’ai trouvé que le pays n’a pas encore trouvé son sauveur. Prions tout court pour que Dieu ouvre les yeux sur l’Afriquee et plus particulièrement sur la Guinée
      Merci pour avoir repris le sujetde vos journalistes
      A bientôt

  • Le 2 mars 2009 à 19:57, par Simply City En réponse à : Moussa Dadis Camara : Du Sankara, les qualités en moins

    Sybiose de pensée avec tous ceux qui ont eu des divergences d evue sur la question avec Dieudonné Zoungrana. Venant de lui, c’est plus ou moins étonnant. Prière lire le San Finna N°503 du 23 Février au 01 Mars 2009 :"SI LE JOURNALISTE NON FORME CONSTITUE UN DANGER,
    LE JOURNALISTE AUX ORDRES EST PIRE".
    " Un journaliste non formé est un danger pour lui-même, pour son organe, pour son peuple et pour son pays." Cette assertion du Directeur de publication du quotidien le Pays, parue en son édition du 03 octobre 2008 a eu de l’écho dans le milieu de la presse et même au-delà. Il faut

    dire que monsieur Boureima Jérémie Sigué n’a pas manqué d’effet d’insistance pour bien faire comprendre sa préoccupation. On ne pouvait mieux exprimer l’une des insuffisances qu’on constate dans l’exercice de ce métier de journaliste -oh combien exaltant-, mais qui requiert cependant, et peut-être plus que dans tout autre corps de métier, une grande rigueur professionnelle. Mais attention, ce n’est pas suffisant !......................Lire la suite>

  • Le 2 mars 2009 à 20:39, par Le pionnier En réponse à : Moussa Dadis Camara : Du Sankara, les qualités en moins

    Apres avoir lu l’article, je me suis souvenu d’un de mes professeurs au Lycee qui ne faisait pas dans la dentelle quand il nous rendait nos copies : "Expression lamentable, capacite d’analyse inexistante, des fautes grotesques ; une copie comme ca, je ne tergiverse pas le-dessus ; je bondis et je barre"...J’imagine quelle aurait ete sa reaction s’il voyait un article pareil !

    • Le 3 mars 2009 à 17:47, par kyle En réponse à : Moussa Dadis Camara : Du Sankara, les qualités en moins

      Le pionnier, je crois qu’on a fait le même lycée !
      Comparaison n’est pas raison. Non seulement on comprend très difficilement l’article avec des passages très superflus trufés de fautes. Aussi l’analyse est médiocre. Une comparaison qui n’a pa lieu comme si Dadis aurait signifié ouvertement que toutes ses actions relèvent du Sankarisme.

      • Le 4 mars 2009 à 01:42 En réponse à : Moussa Dadis Camara : Du Sankara, les qualités en moins

        Non, ce Dieudonne Zoungrana, "journaliste" forme dans le tas, meme pas sur le tas, nuance, voulait montrer patte blanche. Donc il fallait necessairement introduire la question de Dadid pour en fait denigrer Sankara. Sinon est-ce Dadis est un membre de l’ UNIR ou du FFS ? Il est lui- meme la, avec ses forces et ses faiblesses. Et dire que qu’ il a etudie la philosphosie entre temps a l’ UO. Tchhrrrr... J’ oubliais que le niveau de l’enseignant avait baisse, mme sur le campus.

  • Le 4 mars 2009 à 01:28 En réponse à : Moussa Dadis Camara : Du Sankara, les qualités en moins

    Je ne sais même pas pourquoi cet acharnement de l’observateur sur le problème guinéen. C’est vrai que votre journal bénéficie de tous les égards au regard de votre ligne éditorial mais tous les lecteurs ne bénéficient pas des largesses de la mal gouvernance en cours au Burkina Faso ; de grâce évitez de manger votre piment dans la bouche des gens. Que le burkina soit modèle dans tout le monde entier se sont vos oignons laissez la guinée et son président gérer leurs affaires comme ils l’entendent. Si tout est clean chez vous c’est bien gardez vos conseils et comparaison pour vous. En guinée au moins on assasine pas les frères d’armes ni ne grille les journalistes qu’on ne peut pas controler ; Pas à notre connaissance sous l’ère DADIS ; bon vent à DADIS CAMARA.

  • Le 5 mars 2009 à 10:10, par gunter En réponse à : Moussa Dadis Camara : Du Sankara, les qualités en moins

    Modérateur, au secours !!!! Qu’est-ce qui se passe avec cette analyse de Dieudonné Z ? Je ne comprends vraiment pas où se trouve le probème !!! Les Burkinabé sont-ils devenus subitement allergiques rien qu’à l’énoncé du nom de quelqu’un ? Et puis, quand vous voulez accuser quelqu’un de piètrerie, revoyez vous-même votre jargon. Evitez de grâce ces genres de disgrâces et élevez plutöt le niveau des débâts dans le forum.
    Comme je le disais hier, peut-être que DZ a quelque peu failli dans la manipulation de la langue de Molière, mais je crois, en toute sincérité, que ni lui, ni son journal, n’ont un intérêt quelconque à s’acharner sur Thom Sank même si nous devons reconnaîatre qu’ils ont des motifs réels de le faire pour ce que nous savons tous (mais que très peu d’entre mes "analystes" actuels savent). Bref !!! Dans son article, il a voulu simplement dire que Daddis a des caractéristiques fort semblables à notre très cher Thom Sank : très décidé à lutter contre l’injustice, engagé à sortir son pays de la médiocrité. Mais que contrairement à Thom Sank, il lui manque la manière.
    Mais c’est ça aussi la liberté d’expression : Admettre.

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