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Production cotonnière : 13, 5 milliards pour le renforcement de la capacité de transport et d’égrenage de la SOFITEX

Publié le mercredi 7 juillet 2004 à 10h30min

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La Société des fibres textiles (SOFITEX) du Burkina a signé, le vendredi 2 juillet à Ouagadougou, avec cinq (05) banques nationales, quatre (04) conventions de prêts à moyen terme d’un montant cumulé de 13,5 milliards F CFA pour la réalisation de son programme d’investissements 2004/2005.

Un financement qui permettra à la SOFITEX de renforcer ses capacités de transport et d’égrenage du coton graine.

Le programme d’investissements 2004/2005 de la SOFITEX comporte trois volets dont le premier consiste en la construction d’une nouvelle usine d’égrenage à Banfora, l’extension de la capacité des usines de Bobo, Houndé 2, Koudougou et la modernisation de celles de Solenzo et N’Dorola. Ce volet, d’un coût estimé à 11, 3 milliards F CFA est financé par la BIB en association avec la SGBB et Ecobank (5 milliards de FCFA).

La BSIC (3 milliards de FCFA) et la SOFITEX (3,3 milliards de F CFA). Le second volet du programme a trait à la logistique. Il consistera à l’acquisition de camions dotés d’une centaine de caisses pour le transport du coton graine. L’achat des tracteurs de coton pour la manutention des caisses en usine, des chariots élévateurs pour la manipulation des balles de fibres ainsi que des camions gros porteurs pour les mises en place intermédiaire des intrants agricoles figurent également dans ce volet qui s’élève à 4, 3 milliard F CFA.

Une somme apportée par la BACB (3 milliards F CFA) et la SOFITEX ( 1, 3 milliards FCFA). Le dernier volet du programme constitue l’implantation d’une nouvelle unité de délestage chimique de semences aux performances certifiées. Le coût de cette unité qui est de l’ordre 3, 4 milliards de F CFA a été libéré par la BICIA-B (2, 5 milliards F CFA) et la SOFITEX (0,9 milliards F CFA). Ce qui donne un coût total de 19 milliards de F CFA pour le programme d’investissements 2004/2005 dont 13, 5 milliards apportés par les banques locales qui renouvelle ainsi leur confiance à la filière coton. Les prêts sont du reste, consentis pour une durée de 5 ans avec une année de différé pour le remboursement du capital.

Les banques locales soutiennent la SOFITEX

Pour le directeur général de la BSIC, Bashir Karwa qui s’exprimait au nom de ses pairs à la cérémonie de signature des conventions, les banques locales entendent accompagner la volonté de croissance de la SOFITEX. D’après M. Karwa, " la SOFITEX, depuis des décennies, n’a cessé de se développer et de faire progresser le rendement de la culture du coton au Burkina Faso.

Aujourd’hui, nous sommes fiers de constater que cette volonté de croissance repose sur la performance et la maturité ". En soutenant donc la SOFITEX, les banques locales réaffirment leur capacité à contribuer au développement national par l’apport des financements nécessaires à la conduite des programmes et projets.
Le directeur général de la SOFITEX, Célestin Tiendrébéogo salue cette marque de confiance qui est pour lui, un motif supplémentaire à accroître la production et continuer à progresser sur le plan qualitatif.

Aussi a t-il tenu à rassurer les producteurs qui s’apprêtent malgré des conditions pluviométriques moyennes à battre un nouveau record de production en franchissant la barre de 600 000 T de coton graine à cette campagne cotonnière (2004/2005). " Avec ses conventions, nos capacités logistiques et d’égrenage sont augmentées. "Nous venons également de recevoir 12 camions et 10 autres sont en cours d’acquisition. Cela représente 120 000 t de coton supplémentaire qui pourront être rentrées rien que pour les camions SOFITEX.

Pour l’égrenage également, on peut dire que les capacités installées dans les régions permettront d’égrener la totalité du coton graine, et cela avec pas ou peu de transferts de coton entre zones. Alors gardez confiance à la SOFITEX ...." a martelé M. Tiendrébéogo qui affirme ne pas douter des intentions des banquiers locaux à contribuer à l’achat du coton graine de la campagne 2004/2005 même si la facture dépassera les 125 milliards de F CFA avant remboursement des intrants.

En attendant, pour 2005/2006, la barre pourrait être portée à 700 000 t de coton geaine. Un défi que la SOFITEX croit être à mesure de relever pour peu que tous ces partenaires l’y accompagnent. Signalons qu’avant ces conventions, les banques locales avaient mobilisé près de 60 milliards de nos francs pour le financement de la campagne cotonnière.

Victorien A. SAWADOGO (visas@yahoo.fr)
Sidwaya

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