PRESIDENTIELLE 2010 : Simon Compaoré a déjà sonné la charge
La salle du Conseil burkinabè des chargeurs a accueilli le 21 février 2009 la convention de la région du Centre. Cette convention prépare le prochain congrès du CDP probablement en juin/juillet, à la veille de élection présidentielle de 2010. Mais déjà, Simon Compaoré, maire de Ouagadougou et commissaire régional du parti majoritaire, a déjà annoncé la couleur : ils ont l’opposition à l’œil.
La salle de conférences du CBC était pleine ce 21 février dernier. Et pour cause, il s’y tenait la convention de la région du Centre dont Simon Compaoré est le commissaire. A la suite des autres régions, cette convention est une occasion pour le parti au pouvoir de faire le bilan de ses activités et de faire des propositions au prochain congrès en vue d’un meilleur renforcement du parti. Mais dans l’agenda du parti, figure en bonne place la prochaine campagne présidentielle et le commissaire régional, dans son franc parler habituel, n’a pas manqué d’interpeller les militants sur leurs rôles dans les joutes à venir. Dans son discours d’ouverture, Simon Compaoré a invité à la vigilance car dit-il "l’opposition tente de se structurer, vigilance car dit-il, donc.
Mais nous n’avons pas peur car nous les affronterons sur le terrain des réformes utiles." Mais avant, il a salué la mobilisation des militants pour le développement de la région et contre la vie chère, le gouvernement ayant pris un certain nombre de mesures. Il a rappelé que la victoire n’est possible que si les militants restent unis, déterminés et mobilisés contre une opposition politique qui "ne connaît que la haine et la délation". C’est pour cette raison qu’il les a invités à parler, à faire des critiques constructives de l’action individuelle et collective afin d’assurer, au soir de l’élection présidentielle, une victoire massive au premier parti du Burkina. Le parti a-t–il peur de l’opposition qui se structure ? Le maire de Ouaga de répondre par la négative et d’ajouter, "on a affronté la furia de l’opposition à un moment où tous prédisaient la dislocation du parti. Nous sommes restés stoïques. Nous prenons tout au sérieux pour ne pas être surpris".
Cette convention a fait également le point de la mise en œuvre des directives du parti concernant le renouvellement des structures. Bon nombre des élus étaient d’ailleurs présents dans la salle. Il a été également question de discipline. A l’ouverture de la convention, le commissaire régional a reconnu qu’il y a eu des manquements et le parti qui est "un parti d’ordre et de discipline" a dû prendre des sanctions. La convention est une instance qui se tient après les conférences des arrondissements et des départements. Celle du 21 février est la dernière ligne droite vers le prochain congrès.
Clément Sawadogo prend les devants
La cérémonie d’ouverture a été marquée par un petit incident. Le magnétophone qui devait lancer l’hymne du parti est resté muet à cause d’une coupure d’électricité. C’est le ministre Clément Sawadogo, commissaire adjoint, qui a dû donner le ton, tirant ainsi la salle d’un moment d’hésitation.
Simon et les portables des femmes
Avant la lecture de son discours d’ouverture, le maire de Ouagadougou, commissaire régional du Centre, a demandé aux militants d’éteindre les portables. Déjà, pendant le mot de bienvenue du secrétaire général de la section du Kadiogo, Patrice Nikiema, les portables s’étaient illustrés. Mais Simon Compaoré est allé plus loin dans sa recommandation. Il a invité spécialement les femmes de fouiller au fond de leur sac et d’éteindre leurs téléphones. Toute chose qui a plongé la salle dans le rire car il arrive effectivement qu’elles oublient de le faire, n’ayant pas leur portable à porter de main.
Changement de lieu in extremis
Sur les cartons d’invitation pour la convention, il était indiqué qu’ elle aurait lieu à la Maison des jeunes et de la culture de Ouagadougou. C’est finalement au CBC que la convention s’est tenue. Heureusement, les organisateurs ont placé des militants à la MJCO pour informer les journalistes du changement. Certains sont arrivés juste à temps.
Par Abdoulaye TAO
Le Pays
Vos commentaires
1. Le 23 février 2009 à 10:10, par vliga En réponse à : PRESIDENTIELLE 2010 : Simon Compaoré a déjà sonné la charge
qui de l’opposition ou du pouvoir à toujours tordu le cou à la démocratie.un homme au pouvoir pendant 22 ans et continu d’être soutenu comme s’il n’existait un homme valable pour le remplacé et donné une âme et de l’espoir à notre démocratie.de toute façon simon compaoré lui le sais très bien qu’il ne peut prétendre à plus que la mairie de ouaga et il tient lui aussi à s’accrocher comme son mentor à kossyam.bon vent à eux et que dieu dans sa grâce pour notre patrie nous garde des méfaits de leurs gourmandises du pouvoir.tôt ou tard cela finira et le BURKINA FASO sortira vainqueur comme toujours.
Le 23 février 2009 à 17:29, par David En réponse à : PRESIDENTIELLE 2010 : Simon Compaoré a déjà sonné la charge
Moi je trouve que notre pays n’a pas besoin d’un nouveau president pour le moment.meme si blaise est au pouvoir depuis 22ans tant que le progres continue cessons de parler.la democratie est un mot elle est relative.c’est aussi comme l’Amour tu douteras de leur existance au moins une fois dans ta vie.meme en amerique la democratie n’existe pas.je vis a new york et le mandat du maire est en train de finir et il a tout fait pour avoir une chance de briguer un troisieme ,chose anti democratique dans la loi de l’etat de new York .
Le 23 février 2009 à 23:52, par Yack En réponse à : PRESIDENTIELLE 2010 : Simon Compaoré a déjà sonné la charge
Mon cher David, vous parliez de progres continue avec cette misere et ce chomage qui caracterise le Faso ?
Nos presidents devraient respecter le delai de leur mandat et permettre aux autres canditats de battre librement leur campagne et de s’affirmer. Quand selon vous le pays aura besoin d’un nouveau president ?
C’est le non respect des lois qui entraine le desordre qui a son tour peut entrainer le trouble dans un pays.
Moi aussi je suis a NY mais je sais que mon pays a mal.
Merci
Le 24 février 2009 à 01:06, par Bark Biiga En réponse à : PRESIDENTIELLE 2010 : Simon Compaoré a déjà sonné la charge
Dire que le Burkina n’a pas besoin d’un nouveau président en se basant sur le fait que le progrès continue est totalement faux, pour preuve en 2005 le BF était classé 173è/175 en 2008 174è/175 selon l’idh du PNUD. Ce ne sont pas les échangeurs, les villas de Ouaga 2000 ... qui montrent qu’on évolue car à côté de toutes ces réalisations il y a des gens qui n’ont pas de quoi manger tous les jours. A quoi sert alors toutes ces constructions si l’homme n’a pas le besoin minimal physiologique de la pyramide de Maslow ? Ton besoin à toi est certainement en allant vers le sommet de ladite pyramide. Ce n’est pas le cas de tout le monde, peut être as-tu été trop longtemps à New York au point d’oublier les réalités du pays.
Le 24 février 2009 à 04:23, par el calebasse En réponse à : PRESIDENTIELLE 2010 : Simon Compaoré a déjà sonné la charge
je trouve que s’est vraiment honteux d’affirmer ses genres de dires.Dire qu’on na pas besoin d’un nouveau president pour le moment s’est lamentable et je suis vraiment desole pour toi. A cette allure pourquoi ne pas revenir au statut de royaume la on vas plus se plaindre.Et comme raison tu trouve que le maire de new york est entrain de briguer pour un troisieme mandat ?? eux au moins ils travaillent pour leur pays , pas comme no bougres de l’etat qui ne pense qu’a se construire des villas luxeux et exporter notre argent dans les pays etrangers sur le dos de nos pauvres concitoyens.
s’est vraiment domage qu’avec ce que tu vois a new-york tu puisse toujours avoir des idees pareil.
Pauvre Burkina,Pauvre afrique
tout peuple merite les dirigeants qu’ils ont surtout avec des gens comme vous Mr David.
Le 24 février 2009 à 10:24, par ben En réponse à : PRESIDENTIELLE 2010 : Simon Compaoré a déjà sonné la charge
Bonjour David, s’il te plaît, ce que tu vois en photos ou à la télévision n’est pas le Burkina Faso...ce que tu vois dans les hôtels ou...quand tu fais semblant de venir au Faso, n’est pas le Faso.De là où tu as été ou tu es...sais-tu qu’au Faso, nous avons beaucoup de frère qui n’ont les deux repas par jour ou qui ne mange que chaque deux jours...le sais-tu ? sais-tu que le sac de riz à 20.000 f Cfa environs des foyers burkinabé ne peuvent s’en procurer, et même le mil...est-ce cela le progrès continu ? pourquoi tu es aux USA parce que tu y es pour de meilleures conditions de vie...d’où la vie au Faso est dure, très dure.
Tu as tellement duré labas peut-être que je te comprends car si on y réfléchit terre à terre par terre tes écris plus haut...ne dirais-t-on que tu es déraciné ?
Excuses moi car tu sembles donner cette impresssion...Aussi arrêter de nous comparer aux USA car même si nous faisons semblant de les copier...nous ne pourrons jamais être à la hauteur...car nous avons abandonné notre base de developpement qui est la culture...nos valeurs traditionnelles...la valeur africaine...nous sommes suspendus...il va falloir trouver un support car jusqu’à quand resterons-nous suspndus ?
Sans rancune...salut à tous !
2. Le 23 février 2009 à 10:31, par sotisi En réponse à : PRESIDENTIELLE 2010 : Simon Compaoré a déjà sonné la charge
Puisque,
Puisque je suis burkinabé et fier de l’etre meme en ces temps ou l’honneur et l’integrité semble etre les moins bien lotis,
puisque je constate tres peu de gens sont satisfaites des conditions dans lesquelles nous vivons,
puisque le silence de tous à commencer par moi est tout aussi coupable que le degré de malhonneteté dont font preuve tous les politiciens,
Puisque si le president aimait son pays comme lui meme il n’irait plus aux prochaines elections presidentielles car cela entraine plus de fracture sociale que sous aucun autre gouvernement et j’en veux pour preuve non pas les mauvaises langues qui charient à longueur de journée de la propagande lachement pensé pour seulement se rapprocher du pouvoir ou voler celui à leur seul dessein,mais plutot le resultat de la cour des comptes qui apres un travail minitieux met à nu les pratiques d’un age revolu encore au faso et que les coupables sont ceux-là meme qui sont les premiers invités à votre table et j’en tais lesd noms meme si la repetition est pedagogique,
Puisque topus les opposants sont d’une bassesse inqualifiable et j’en veux pour preuve la presence d’un des leurs sur la liste de ceux ayant une villa de plus de 50000000 fcfa à ouaga 2000, et je me demande ou il gagne tout cela,
Puisque ces memes opposants sont incapables au nom du peuple de trouver une entente qui libere enfin le debat politique,
Puisque ces opposants ne nous montre rien de ce qu’ils sont et peuvent, alors que qui, etant fils de paysant de macon d’eleveur, qui fils de retraité politique ont tousd grandi sous nos cieux et savent pertinenment qu’au faso l’injustice et encore l’injustice est inaceptable que se soit à la loupe de nos valeurs ancestrales ou de celle tout simplement du respect d’autrui en tant que semblable.
puisque le jeu politique tel qu’il se mene finira par engendrer des clivages pour ne point dire autre malheur dont nous sommes tous conscients et que des pays voisins endurent encore l’amere experience,
puisque nous n’avons plus de nos jours personnes d’autres vers qui nous retourner si un jour ca chauffait, car nos chefs traditionnels vendus comme de vulgaire galettes du vendredi avant la priere de 13heure , acceptent toute aumone des parias politiciens sans honte et au vu et su de tout le monde, rendant du meme coup leur trone non point le lieu du rassemblement des fils et filles de leur coutume mais tout le contraire,
puisque je ne veux pas qu’on me taxe de sankaristes quand bien meme je rends hommage à ce guerrier intrepide qui en mourrant ne laissa rien d’asutre à sa propre progeniture qu’un nom et une ligne de conduite dont tout burkinabé aujourd’hui en est fier, et pourtant il a aussi rendu des gens tristes par le systeme des degagements et autres decisions arbitraires en son temps.
Mais lui aussi etait ami et compagnon de lutte de compaoré, seul survivant des quatres chefs historiques.
Mais je suis aussi un de ces pionniers qui un soir encore pendant que la revolution battait son plein tenant le micro plus gros que mon bras je recitai ma recitation devant un public conquis et au des invités un certain Blaise, un certain lingani, un certain sigué.........
Mais je suis aujourd’hui cet autre qui malgré ses etudes universitaires brillantes ne pouvait autre chose que d’arreter et lorgner vers la fonction publique car les bourses etaient destinées avant meme leur naissance aux enfants des ministres .
Je ne peux rever et je lance un appel à tous ceux qui croient encore que c’est possible de nouis regrouper de facon unanime pour non à la politique telle qu’elle est chez en ce moment.
Je parle à vous les enfants du pauvre qui parlez la langue de moliere. Cèst possible et si vous le voulez on pourra developper plus d’idée et j’en ai plein la besace.
3. Le 23 février 2009 à 19:39, par Burkinebila En réponse à : PRESIDENTIELLE 2010 : Simon Compaoré a déjà sonné la charge
Je suis a 100% avec toi dans l’idee de se regrouper en quelque sortr ou forme pour un debat d’idee. Un lien ou tou Burkinabe qui aune idee peut la partager, et tout le monde peut donner des critiques constructives ( non des insultes ). Peu a peu on peu t arriver a faire monter ces propositions et idees a qui de droit. Il faut un debut a toute chose.
Le 24 février 2009 à 09:52, par sotisi En réponse à : PRESIDENTIELLE 2010 : Simon Compaoré a déjà sonné la charge
Mon idée est toute simple : ouvrir le debat sur le phenomene de la democratie dans notre pays, voir comment notre sociéte peut enfin arriver à se construire en mettant les bonnes gens aux bonnes places. Un exemple pourquoi des gens de la sociéte civile qui ne veulent pas etre de partis politiques ne peuvent pas briguer de mandats etant donnés qu’ils vivent au sein de cette société là et que la politique comme pratiquée de nos jours est une arène sale et pleine de magouilles.Il faut aussi que nous puissions etre capables sans vouloir etre candidats aller dire aux populations qui vivent dans les campagnes ce qu’est voté et pourquoi c’est important. Il faut que les jeunes sachent que le thé et autres 1000fcfa sans oublier les quelques gadgets constituent des insultes et une offense à leur dignité. Le fonctionnaire qui se laisse soudoyer pour faire des choses inacceptables se met lui-meme en retard. En lieu il faut se battre pour la republique fonctionne de facon intelligente et sans magouille. Tout le monde y gagne. Les commercants doivent savoir que tant le meme groupe demeure ils ont l’impression que leur affaire est en securité mais tout le contraire parce qu’ils sont sous l’emprise d’un monopole clanique qui ne dit pas son nom.
Alors pour ce debat d’idee nous avons besoin de tout le monde et il faut maintenant agir.
Bonne journée
4. Le 24 février 2009 à 12:33, par franck dit aspirant Barde En réponse à : PRESIDENTIELLE 2010 : Simon Compaoré a déjà sonné la charge
Au four et au moulin c’est lhomme de la logique a quoi sert de se croire fort et tombé bas ,aujoud’huit est toujours bon et avoir le tempts d’astiquer que de le faire a la dernière munite et se hissé a faire de fauche promesse de campagne qui vous enlève toute possibilité de faire des corrections (qui veut voyager loin menage sa monture),et Simon Compaoré a toujours peur des échecs qu’il est toujours au aguaïe.Ne laissez nul place ou la main ne passe et repasse.S’il ya un bilan a faire des acquis politique il y a aussi les échecs donc chaque oeuvre humaine est assujèties,donc tot permet de faire des corrections ,et avoir un dossier fort pour les campagnes a venir,donc au militants d’avoir le courage de lavé les lingnes sales avent.
5. Le 24 février 2009 à 19:17, par Mechtilde Guirma En réponse à : PRESIDENTIELLE 2010 : Simon Compaoré a déjà sonné la charge
Monsieur Simon Compaoré,
Vous faites honte au Mankugdugu, tout le monde connaît maintenant vos manoeuvres. Salif Diallo a dévoilé une infime partie de vos crimes. Mais pas tout. Vous auriez pu au moins avec un peu de dignité et par décence et pudeur éviter de parler de « Furia de l’opposition ». Mais tout n’a pas été dit sur vos faits : l’élimination de coutumiers du Mankugdugu qui vous contestaient, l’intrusion dans des familles de religieux pour y semer zizani et confusion. Tentative d’euthanasie sur des ainés de familles qui vous gênent et ainsi pouvoir couvrir à jamais vos méfaits. Vous vous dites chrétien, soit mais dites-vous bien que le Christ vous observe. Bombez bien la poitrine, c’est peut-être le seul droit qui vous reste.