D’abord les deux équipes représentant le Burkina dans les campagnes africaines. Il s’agit de l’EFO et de l’USO. Pour le compte des matchs retours des préliminaires de la Ligue des champions africains et de la coupe de la Confédération africaine de football les deux ténors du Fasofoot se sont octroyé les tickets de qualification pour le second tour des compétitions. Respectivement face aux Heart of Lion du Ghana pour l’EFO et à Dakar face au Djaraaf pour l’USO. Malgré le départ de leur coach, (limogé) les Unionistes de la capitale ont réussi la surmonté cet handicape pour venir à bout de l’équipe sénégalaise.

Même avec trois joueurs en moins, partis en Europe (Italie) pour des essais dans des clubs. Par ailleurs, pour qui a suivi une semaine avant la défaite cuisante (deux buts à zéro) de ce club lors de la 7e journée du championnat national, sur ces installations face à Bobo Sports, il était difficile de pronostiquer une qualification. Heureusement que le climat s’est assaini très rapidement avant ce match retour face aux Djarraf. Le compte est bon puisque la formation tient le cap et réalise un nul très bénéfique malgré l’absence de certains titulaires, tels que Samuel Sawadogo et Simplice Yaméogo.

Quant à l’Etoile Filante de Ouagadougou, elle a su afficher la même détermination qu’au match aller à Ouagadougou. Une détermination synonyme de qualification pour le second tour des compétitions. Au Ghana donc où ils sont allés jouer contre le Heart of Lion, ils ont sans doute été battus (trois contre deux) mais le résultat du match aller était suffisant pour leur qualification. Ce que le coach Diabaté et ses poulains doivent avoir à l’esprit actuellement, c’est bien le suspens que leur réserve le reste de la compétition.

Quant on sait que le prochain adversaire est l’ASEC d’Abidjan, il y a de quoi se préparer davantage car la partie ne sera pas facile, même si le match aller se jouera en Côte d’ivoire. Aux Stéllistes de se remettre dès à présent au travail et donner le meilleur d’eux-mêmes afin de porter haut le flambeau de la nation à l’issue des compétitions. Ce qui est visible à l’instant, c’est que chacune des deux équipes burkinabè a su accomplir la première mission assignée. En sera-t-il de même pour les missions à venir ? Nos représentants feront-elles mieux que les années antérieures ? En tout état de cause, il faut déjà saluer les performances déjà obtenues.

Une autre performance qu’il faudrait saluer, c’est bien celle de l’équipe des Etalons juniors aux premiers jeux de la CEN-SAD. Les juniors remportent la médaille devant les SAO du Tchad. Ce sacre redore le blason de l’équipe après leur élimination de la CAN de leur catégorie. Ils ont sans doute inspiré les deux équipes précédentes.

Ce qu’il convient de retenir après une semaine aussi fructueuse pour notre football, c’est que tout porte à croire que l’organisation mise en place à la base est entrain de porter des fruits. En effet, le retour de l’Union des sports scolaires et universitaires (USSU-BF), les multiples écoles de football qui constituent la pépinière, l’élargissement des équipes participant au championnat national et la volonté politique affichée au niveau du ministère des Sports et Loisirs sont des raisons qui ont milité pour ces performances acquises. Car cette cuvée de jeunes qui monte actuellement est meilleure et peut, si on lui donne les moyens, porter haut le drapeau national.

Ousmane TRAORE (traore.ous83@yahoo.fr)

L’Express du Faso