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SMOCKEY : Je suis un politicien

Publié le jeudi 12 février 2009 à 01h22min

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Smockey

Artiste musicien de rap, Smockey fait partie de ceux qui portent haut le flambeau de la musique nationale hors de nos frontières. Kundé d’or en 2006 avec son titre mythique "Votez pour moi", Serge Martin Bambara a des textes très engagés ; ce qui explique les pressions qu’il subit chaque fois qu’il doit sortir un album. Musicien mais aussi politicien, propriétaire du label "Les Studios Abazon", Smock est depuis plus d’un an dans les bonnes grâces sentimentales de Kady qui se trouve être son manager. Dans cette interview qu’il nous a accordée, Smockey nous parle de lui, sa carrière mais aussi sans détour dénonce les tares du régime en place.

Comment es- tu venu à la musique ?

Bon, la musique c’est une passion, un amour. C’est quelque chose qui a démarré comme un jeu, comme tout dans la vie finalement. Quand on y réfléchit bien toutes les choses sérieuses ont toujours commencé par un amusement. Dans les années 88 - 89 on a commencé à s’initier au rap. Après il a fallu laisser tomber la passion pour s’occuper de choses concrètes c’est- à - dire se nourrir, se vêtir, habiter ; être un peu autonome. En ce moment j’ai mis la musique de côté pour retrousser mes manches. J’ai commencé à travailler très tôt dans le milieu de l’hôtellerie restauration jusqu’à ce que ma passion me rattrape.

une certaine opinion vous attirbue la paternité du tack- borsé, êtes- vous vraiment le père de ce genre musical national ?

Nous avons juste récupéré quelque chose qui existait déjà. On a réfléchi ensemble parce qu’à un moment donné il n’y avait que le couper décaler. Les chanteurs du couper- décaler sont arrivés à créer un mouvement avec un bout de ficelle, avec une petite mélodie ils disent n’importe quoi la plupart du temps sur la chanson mais ça marche. Comment ils font pour que ça marche ? Ils ont créé tout ce qui va avec. Donc nous aussi nous avons voulu faire la même chose mais dans un autre style pour montrer la voie aux artistes burkinabè pour qu’ils commencent à travailler dans ce sens. Le but c’était de faire quelque chose de dansant mais avec du sens.

Pour l’opinion publique Hamed Smani est le père du tack-borsé, qu’en est-il réellement ?

Il faut être honnête, Hamed Smani a fait sa chanson mais le mouvement c’est nous qui l’avons créé. Le créateur du mot « tack-borsé » c’est Smani, le créateur du concept, du mouvement tack-borsé c’est le Gouvernement. (Rires)

Vous êtes un artiste engagé, dites- nous quelle est la vie d’un artiste engagé au Burkina Faso ?

Notre vie n’est pas différente. Nous sommes des artistes tout simplement. Si engager veut dire entrer par les portes officielles et non par les portes annexes ou les raccourcis, dans ce sens on peut dire qu’on est engagé. Nous sommes prêts à faire de la musique mais pas à tout prix. Il y’en a qui sont prêts à faire de la musique à tout prix, c’est- à- dire peu importe ce que ça va leur coûter, il faut qu’ils fassent de la musique et qu’ils vivent de la musique.

Moi je fais de la musique par passion, le jour où je vais faire de la musique juste parce que ça me rapporte de l’argent, j’arrête, c’est mieux. Je veux gagner de l’argent par la musique mais je veux le gagner honnêtement avec la conscience tranquille. Je vais en gagner parce qu’on apprécie mon travail et non parce que j’aurai courbé l’échine ou prostitué mes idées. Je veux avoir une liberté d’esprit qui me permet de dire ce que je pense. Être artiste engagé c’est mal vu ; c’est comme une vierge au milieu des putes. L’image est un peu extrême mais c’est ça. Une pute qui s’accepte comme tel il n’y a pas de problème. Le problème c’est quand la prostituée ne veut pas qu’on la traite de prostituée alors qu’elle l’est.

Dans votre dernier album il y a un titre qui a été retiré à la dernière minute, qu’est-ce qui s’est passé ?

C’est une décision personnelle que j’ai prise mais que j’ai appelée censure. Censure parce que j’ai reçu beaucoup de pression par rapport à ce titre et ce avant même la sortie de l’album. J’ai été convoqué au ministère où j’ai rencontré des responsables qui m’ont fait toute sorte d’explications, de pressions limite menaces pour me dire de retirer ce titre de mon album.

Après j’ai eu des pressions familiales et c’est ça qui a vraiment joué sur moi. Ils m’ont même dit que je mettais leur vie en danger, donc face à cette situation je me suis dit je n’ai pas le droit d’impliquer les gens de ma famille et de mon entourage proche. J’avais déjà eu ce problème avec " Putsch à Ouagadougou" et même avec "Ouaga c’est pas les States", j’ai dû retirer un extrait. La garde présidentielle aurait même touché directement ma famille pour les mettre au parfum. J’ai retiré le titre pas par rapport à moi mais par rapport à ma famille. Mais ce genre de décisions je n’en prendrai plus, j’ai bien fait comprendre que mes choix artistiques n’appartenaient qu’à moi et plus jamais personne ne m’influencera. C’est la dernière goutte que j’ai concédée, la prochaine fera déborder le vase.

Vous avez aussi pendant la crise universitaire sorti un single "A balles réelles", qu’est-ce qui vous a amené à le faire ?

C’est la même chose qui m’a amené à faire des titres comme "Putsch à Ouaga", c’est- à- dire qu’à un moment donné vous ne supportez pas une situation et puis vous en parlez. Je trouve anormal que dans un pays dit démocratique avec un potentiel d’intellectuels assez conséquent, on puisse en venir à tirer sur des enfants qui vont à l’école. C’est des universitaires certes mais c’est quand même des gosses. On fait intervenir la garde présidentielle pour dire que c’est pour protéger les alentours de chez le petit frère du président, mais le petit frère du président n’est personne. Jusqu’à preuve de contraire, officiellement il ne représente rien pour l’Etat burkinabè.

J’ai fait un single qui s’appelle "A balles réelles" et j’ai appelé mon frère Sam’s K pour "On est dans la rue" pour qu’on s’exprime. On est dans la rue parce que ça ne va pas, parce que depuis vous nous prenez pour des zozos, il faut que ça cesse. C’est pour ça qu’on est dans la rue. Demain si ça continue on va encore aller dans la rue jusqu’à ce que tout change, c’est ça le message. On est là on parle de démocratie, de liberté, ça c’est foutaises, c’est pour attirer des investissements étrangers mais on sait ce qui se passe dans la façade. Malheureusement la réalité du "si tu fais on te fait" ça existe toujours.

Pour le dixième du drame de Sapouy vous avez concocté une compilation musicale, comment avez- vous pu mobiliser tous ces artistes de talents autour de la cause de Norbert Zongo ?

D’abord il y a une cause qui ne se discute pas, c’est la cause de Norbert, quelque soit ton bord politique. Moi je suis un politicien contrairement à ce que beaucoup d’artistes, les gens qui n’aiment pas mouiller leur maillot, qui veulent être caméléon pour continuer à manger dans tous les plats. Si on aime ce pays on se doit d’être politicien. Tu t’intéresses à l’avenir de ce pays tu as intérêt à faire de la politique, pas avoir des ambitions politiques mais un point de vue sur la politique de ton pays. On ne peut pas se laisser conduire par un chauffeur de taxis qui ne sait pas où il va.

Donc la cause est suffisamment importante pour intéresser ces artistes. Avec peu de moyens, la technologie nous a permis de travailler à distance. Nous avons tous décidé de participer gratuitement. C’est notre crédo, on a envie de dire au monde ce qu’on pense. La réalité de ce pays c’est que ce dossier là c’est la plaie de ce gouvernement et pour la guérir il n’y a qu’une seule solution c’est juger. Juger les criminels et les enfermer, et je ne parle pas des petits, je parle des commanditaires, des gros bonnets.

Aujourd’hui quel regard portes- tu sur la jeunesse burkinabè ?

(silence) Pessimiste. Quelqu’un a dit c’est l’optimiste qui invente l’avion et le pessimiste invente le parachute. (Rires) J’ai vraiment un regard pessimiste sur la jeunesse parce que j’ai l’impression que nous ne sommes pas prêts d’inventer le parachute parce que nous ne prévoyons pas la chute et c’est ça qui est bien dommage. Il y a quelques foyers de réveil de ci de là, mais c’est timide. Les gens ne se rendent pas compte de la profondeur du gouffre dans lequel on est en train de se précipiter ; parce que l’après ère compaoré va être vraiment difficile. On se dit que la capacité d’encaissement des gens va à un certain moment exploser et les gens vont arriver à dire ce qu’ils pensent.

On dit rencontre des jeunes à Bobo les gens vont se verser là- bas dans des salamalecs et des béni oui oui pas possibles, pour obtenir des sommes misérables, 5 ou 10 000f cfa, je dis c’est la honte de l’ONU. Quand vous avez eu la chance d’avoir des hauts responsables qui sont devant vous, vous avez de vraies critiques c’est l’occasion de les exposer, vous ne vous amusez pas avec ça c’est un podium.

La vérité c’est que nous sommes 14 millions de Burkinabè et 10 millions ne savent même pas où chier ; et sur ces 14 millions il y a à peine 10% qui vivent au dessus de leurs moyens mais avec nos moyens à nous. Partout où vous allez vous vous rendez compte de l’extrême pauvreté des gens. On ne peut pas chanter chaque année que le Burkina va mieux, le PNB ou PIB a augmenté et on ne voit pas les traces. Les échangeurs sont faits pour changer de voie pour arriver sur les autoroutes, sur de bonnes voies. Mais ces échangeurs là c’est pour aller où ? Vous tournez en rond ! (Rires) Même s’ils n’avaient pas mis ça les gens savent où aller. Nous sommes simplement un petit pays modèle pour la françafrique parce qu’on dit oui à tout. Les financements qu’on gagne ça rentre toujours dans les poches des mêmes opérateurs économiques, les Kanazoé, Gando et autres.

Concrètement l’échangeur a changé quoi dans la vie d’un gars qui a un vélo ou une moto ? Ça’ a même compliqué la tâche. Ça’ a changé le regard de l’étranger sur le Burkina, on va dire le Burkina se construit, or le Burkina se cherche. Il faut que les gens se mettent à l’idée, c’est pas dans mille ans, c’est très bientôt, l’après compaoré. Quand il ne sera pas là tout le monde va vouloir parler en même temps et on se rendra compte que les caisses de l’Etat sont vides. Il y a l’argent dans les poches des décideurs il n’y a pas d’argent dans le pays. Le Burkina est un pays où on balaie la poussière pour la mettre sous le tapis et quand les étrangers viennent ils disent mais c’est propre ici hein ! Mais le jour où on va soulever le tapis...

Parle- nous de votre palmarès et le prix qui vous a le plus marqué

J’ai jamais été marqué par les prix. Les prix c’est pour les gens qui se satisfont des récompenses ou qui les mérite. Je n’ai jamais pensé mériter un prix. Quand je les reçois c’est toujours avec beaucoup de surprise. Le Kundé d’or m’a surpris mais m’a beaucoup fait plaisir uniquement pour une raison : la thématique choisie, le texte que j’ai écrit. Comme c’était parallèle à la première dame qui d’ailleurs a dit son mécontentement, que je ne méritais pas cette récompense. Ça m’a fait plaisir, quand vous clachez le système et que le système est obligé de vous récompenser bon gré mal gré, cela prouve que les gens n’écoutent pas les paroles.

Quel est ton statut matrimonial ?

Ça fait plus d’un an maintenant que je suis marié.

Ton plus beau souvenir ?

(silence) Mon plus souvenir je crois c’était mon bataclan à Paris quand j’ai joué avec Awadi. Le Bataclan est une salle un peu mythique, n’importe qui ne joue pas là- bas, donc j’étais vraiment fier d’y jouer avec Awadi.

Ton signe zo ?

Scorpion, je suis né un 24 octobre.

Ton idole ?

J’ai toujours tiré de l’intérêt en toute chose et en toute personnalité. Il y a des gens qui m’ont beaucoup marqué comme Brassens, un chanteur français qui fait de la poésie musicale avec une guitare acoustique et il a des textes très forts. Mais il y a des gens qui vivent toujours que j’apprécie énormément, il y a Awadi bien sûr qui est un frère que j’apprécie énormément. Il y a des gens que j’ai appris à connaître récemment comme Sam’s K le Jah qui sont formidables. En littérature c’est varié il y a énormément d’écrivains qui m’ont marqué, même des féminins. Celui qui m’a le plus marqué c’est Mandela. Il a été emprisonné pendant plus de vingt ans, il ressort de prison et devient président, tout le monde trouve ça extraordinaire. Il y a des personnages comme Che Guevara, Thomas Sankara et Norbert Zongo qui est devenu récemment une de mes idoles ; j’ai réappris Norbert en écoutant ses bandes afin de sélectionner des parties pour faire la compile. C’est un homme extraordinaire qu’on a perdu.

Ton rêve que tu caresses actuellement ?

Mon rêve ? Je sais pas ! Si je dois avoir un rêve c’est d’arriver un jour à être satisfait d’une de mes œuvres, c’est - à- dire m’asseoir et trouver que c’est parfait. Le jour où je vais écouter et que c’est parfait je vais arrêter la musique, c’est ça mon but ; c’est- à- dire arriver à faire un classique dont on ne peut plus se passer. Je suis donc à la recherche d’un classique qui va me satisfaire et satisfaire le public.

Interview réalisée par SaintAnge

L’Eveil Education

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Vos commentaires

  • Le 12 février 2009 à 04:19, par wend waoga En réponse à : SMOCKEY : Je suis un politicien

    Et moi,en plus de ceux que tu viens de citer,j’ajouterai Osagyefo Kuami N’Kruma,Salvador Alliende et toi.Oui ! Toi,parceque malgré cette athmosphère de "Si tu fais,on te fait et ya rien !",tu dis les choses comme elles bouillonnent en toi ! Et je ne vais pas attendre qu’on te "fasse" avant d’aller l’écrire sur ta tombe !
    A toi mes respects,frère !

  • Le 12 février 2009 à 09:22, par L.SosCo En réponse à : SMOCKEY : Je suis un politicien

    Oui la mon koro Smockey je te reconnais ici en entier fier d’etre ton dogo merci pour tout leffort et le serieux que tu mets dans ton travail merci pour la franchise et le clair parle pessimiste je lui suis aussi pour notre jeunesse mais cela nous apporte a toi moi et bien sur d’autre un autre morceau de pain sur la planche le travail est et sera dur mais n’est ce pas que " impossible is nothing" alors un peu plus d’effort on arrivera a bout l’ere Compaore a vraiment encore bien moins de...J’ai aussi respecter la clarification sur le mouvement "tack-borse" et "chanter tack-borse" sans le gouvernement le "tack-borse" dont nous sommes tous fier ne sera pas aujourd’hui celui la j’ai toujours pris exemple sur Mn Grand Bill Aka Koro notre petit exclave qui arrive bien a se placer juste parce que nous maitre le forcons a travailler dur avant de faire sortir le produit s’il avait eu se grand coup de pousse on aurait fait de lui un homme libre maintenant pour l’instant il reste toujours sous nos ordres bien que je suis tres fier de lui du bon maitre a l’exclave prodige tout normal. Alors pas d’amalgame sur le dossier c’est bien clair. Le combat, il continue. C’est du B.O.N. tinquiete mon frere comme on le dit dans ta langue si tu sens quelque chose sur ta peau qui te touche c’est juste une goute de pluie mon frere y a rien dans le village c’est l’homme qui se fait des allucinations. Peace et Love " La Patrie L’integrite L’honneur... ou la mort nous vaincrons" permettez moi l’ajout je vous prie. Vive un Burkina Faso prospere a la vision du President Thom’Sank

  • Le 12 février 2009 à 09:58 En réponse à : SMOCKEY : Je suis un politicien

    Respect à Smock et à Sams’K. Vous êtes des exemples à suivre. Très honnetement. Il faut juste comprendre que les gens ont tellement de problèmes pour manger, qu’il ont décidé de ne pas penser à l’avenir. Ils ferment les yeux pour ne pas voir ce qui arrive. Il ferment les yeux pour chercher à bouffer. Il bouffent même des feuilles par moment pour ne pas mourrir.
    Respect !!!!

  • Le 12 février 2009 à 10:28, par soldat Kakato En réponse à : SMOCKEY : Je suis un politicien

    Sans etre de la galaxie RAP, je trouve formidable le contenu des chansons de Smockey car il exprime ses convictions a travers les realités du Faso. et il le dit haut et fort. combien sont ils, je ne parle meme pas des artistes, mais des intellectuels, capables de jouer ce role qui est pourtant historiquement le leur ? que la première dame ait manifesté ses etats d’ame a ton encontre, il faut prendre ca plutot avec philosophie car elle ne doit etre habituée à rencontrer des gens qui disent ce qu’ils pensent. Ainsi va le Faso. Cependant comme elle, il faut que les hommes politiques meditent ce qui est arrivé a Mobutu. dans le film qui lui a été conscré (mobutu, roi du Zaire), on a vu son ministre de l’information le denoncer amlors que c’est lui qui avait eu l’idée de le faire apparaitre dans les nuages dans l’indicatif du journal televisé ; Blaise doit savoir que s’il perd le pouvoir, ce sont ces courtisans d’aujourd’hui qui seront les premiers à crier sur tous les toits qu’il n’écoutait personne. qu’il le sache et en tienne compte car tot ou tard, il va perdre le pouvoir. c’est ineluctable.

  • Le 12 février 2009 à 13:06 En réponse à : SMOCKEY : Je suis un politicien

    Mon frère dis toi que tu es le plus grand artiste musicien du Burkina. Tu dis la vérité tu ne mens pas et tu ne fais pas du gariboutage. Bon courage, nous t ?écoutons derrière les étendues d’eaux salées.Bravo

  • Le 12 février 2009 à 13:23, par Amnatou En réponse à : SMOCKEY : Je suis un politicien

    Sans connaitre toutes les chansons de Smokey, j’ai beaucoup d’admiration pour lui. A travers cette interview, je vois qu’il est vraiment tres intelligent et qu’il aime son pays et a les pieds sur terre. L’epopee Compaore au BF est tres amere pour beaucoup, et les familles de toutes les victimes mortes ou maltraitees ne diront certainement pas le contraire. Smokey, mon frere, prends soin de toi et de ta famille : certaines personnes au BF ont elimine, et continuent d’eliminer. Si dans un pays democratique, on commet des meurtres qui restent impunis, si on affame ses populations parce qu’on empoche les aides internationales, le jour viendra ou les affamees en auront ras le bol, et bonjour les degats. Ceux qui aujourd’hui n’ont que leurs yeux pour pleurer ne savent plus a quel saint se vouer. Tu es deja un modele et un pilier pour la jeunesse burkinabe, maintiens cela, et rappelles-toi de ta famille.
    Peace and Love my brother, and keep up the great job you are doing. Stand like a watch dog though, and do not let your heart be troubled : GOD IS IN CONTROL.

  • Le 12 février 2009 à 14:24, par JFK En réponse à : SMOCKEY : Je suis un politicien

    Mon frère c’est vrai tout ce que tu as dit mais fait attention, parce que le Burkina c’est regarde et tais toi. Tu as une famille pense à ta famille.
    Le jour viendra on parlera

    • Le 13 février 2009 à 03:25, par wend waoga En réponse à : SMOCKEY : Je suis un politicien

      Mon cher frère JFK ! Mon problème par rapport à votre intervention est la suivante:pendant combien de temps faut-il regarder et se taire ? Vous lui demandez de penser à sa famille,ok ! Mais sachez que quand on s’engage de cette facon,ce n’est pas parcequ’on a une grande gueule ou bien on veut montrer qu’on connait,mais parcequ’il y a danger quelque part ! Et ce danger,s’il n’est pas prévenu à temps,c’est aussi bien ceux auxquels vous lui demandez de penser que les autres qui vont le subir ! Prenons l’exemple de l’impunité ! Elle fait ravage et on regarde et on se tait.Et puisqu’on ne dit rien,elle s’institutionalise et se pratique au su et à la barbe des pauvres contribuables et meme à leur dépend ! Et toujours on regarde et on se tait.Des gens comme Smockey et quelques journalistes de son genre de la place qui auront choisi de se taire parcequ’ayant une famille,mais se battent,dans le gariboutage ou pas,pour assurer un minimum à l’indépendance de ceux pour lesquels ils se sont tus.Mais voilà qu’un jour,impunité aidant,ceux pour qui ont s’est tu se retrouvent spoliés des fruits du silence et se retrouvent dans la rue,parcequ’on regardera et on se taira.Dites-moi sincèrement,JFK,à quoi aura servi à ces gens de se taire ? Comparez celà au fait qu’ils parlent,et que pour celà,on leur mette des batons dans les roues ou bien qu’on les "fassent,et puis ya rien !"de sorte qu’ils ne puissent rien réaliser,et que ceux pour lesquels ils "auraient du" se taire se retrouvent meme sous le pont Kadiogo,avec dans leur tete que s’ils sont dans une telle situation,c’est parceque leurs chefs de famille ont refusé de baisser la culotte,et que sous le pont Kadiogo,c’est dix mille fois mieux en honneur qu’une villa à Ouaga 2000 !
      De grace ! Ne commettons pas la meme erreur deux fois.Au temps de Norbert,les gens disaient:il faut parler au journaliste-là dè !il dit des choses qui le dépassent.Si bien qu’il a été pratiquement seul dans ce qu’il faisait,et ses boureaux ont eu raison de lui.Le ciel comme pour nous donner une autre chance,nous a donné des artistes musiciens et des éditions de presse qui se battent pour garder notre conscience éveillée.Alors,plutot que de leur dire "le Faso,c’est regarde et tais-toi",réfléchissons à comment on peut former un bouclier autours d’eux !
      On peut aussi choisir de nous taire et attendre que les choses changent d’elles-meme,et il est vrai qu’elles se changeront d’elles-meme,mais seulement quand le pays se sera vidé de toutes richesses ! Et puisqu’on aura plus rien sur lequel on peut se baser pour prétendre à une véritable autonomie,c’est là qu’un farfélu pourra déboucher de nulle part et nous dire," Regarde ta famille,elle souffre ! si tu m’ouvrais le derrière pour que je nique,tu pourrais avoir cette somme pour la dépanner !"

  • Le 12 février 2009 à 15:36 En réponse à : SMOCKEY : Je suis un politicien

    Bonjour, juste pour féliciter et encourager le rappeur Smockey pour son combat pour un monde plus juste. Grace à vos chansons la jeunese prend de plus en plus conscience du grand role qu’elle a à jouer dans la société.Nos gouvernants se rendent de plus en plus à l’évidence que rien ne peut être comme avant.
    Allez bon vent à Smockey, que la grace de Dieu vous accompagne

  • Le 12 février 2009 à 15:47, par le sapeur En réponse à : SMOCKEY : Je suis un politicien

    smock big respect toi mem tu sai le monde appartient a ceu ki lutte et toi tu lutte jai toujours ete ton fans ton parcours sur le faso devrai etre reell mem si tu restai a l’hexagone curage un frer nou te soutenons sache ke personne dan ce regima ne peu te fair nou cett jeuness consciente on te soutien car tu di la realité main la populass na pa encor compris mai tinkiète ils comprendront trop tard man ke dieu le père celeste te guide et te donne plus d’inspiration pour denoncé les hibous o yeux gluan peace and love je te soutien avek ma prière

    le sapeur

  • Le 12 février 2009 à 16:11 En réponse à : SMOCKEY : Je suis un politicien

    Bonjour,

    Je suis Burkinabe residant au Canada et je voudrais continuer dans le meme sens que mes predecesseurs.

    Smockey, tu fais parti des gens qui ONT OUVERT L’OEIL, ET LE BON. C’est formidable et je ne peux qu’etre ravi pr le Faso.

    C’est vrai que c’est dure, vraiment dure mais je crois qu’il ne faut pas tomber dans le pessimisme ; Continue a ouvrir les yeux des JEUNES et tu verras que tout finira par aller. YES WE CAN !

    Ils ont beau torture le peuple, ils ont beau affame le peuple pour ensuite l’acheter au moindre prix durant les elections, ils ont beau..., un jour CELA FINIRA, la Jeunesse prendra sa responsabilite.

    Quelq soit la duree de la nuit, le jour viendra ! Le regime en place n’a qu’a bien se tenir.

    Courage Grand Smockey, Sache qu’on t’ecoute, meme depuis ici

  • Le 12 février 2009 à 17:14, par FilsduFaso En réponse à : SMOCKEY : Je suis un politicien

    je commencait a perdre espoir pour ma patrie car tout le monde resigne et baisse les bras au lieu de lutter jusk’a la fin "les armes a la main".Mais cet article me redonne espoir car il montre k’il ya toujours des hommes ki pensent a l’avenir de ce pays aulieu d’etre egoiste kom les autres. le plus decevant c k meme la soit disante releve de ce pays semble avoir la meme mentalite.

  • Le 12 février 2009 à 19:11, par nyno En réponse à : SMOCKEY : Je suis un politicien

    mon frère continue ton combat,j,ai beaucoup apprecié ton intw, mains dan la main on arrivera a combattrre le système, big up toi depuis lyon

  • Le 13 février 2009 à 13:20, par JFK En réponse à : SMOCKEY : Je suis un politicien

    Mon cher WEND Waogo s’est facile de se mettre derrière un ordinateur et dire qu’il faut des gens comme Smokey pour faire changer les choses. mais Smokey a des couilles il a dit ce qu’il pensait tout haut et fort en le montrant publiquement, alors montre moi que toi aussi tu as des couilles.
    J’ai dit que j’approuvais tout ce que Smokey avait dit, mais quand on est seul à le dire haut et fort, c’est plus facile d’éliminer une seule personne que plusieurs. Je voulais que vous comprenez mon cher Wend Waogo que si nous sommes plusieurs à dire haut et fort à visage découvert ce que Smokey a fait les choses peuvent changer aux Burkina, sinon à lui seul c’est sa femme qui sera veuve et ses enfants orphélins.
    Merci j’espère qu’on se comprend.
    Bon week

    • Le 13 février 2009 à 18:26, par wend waoga En réponse à : SMOCKEY : Je suis un politicien

      Je suis content de constater que tous les deux,nous sommes animés du meme point de vue,JFK ! Seulement,c’est les passages "au burkina,c’est regarde et tais-toi" et "tu as une famille" qui m’ont fait bondir,car les criminels à cols blanc comptent justement sur ces raisonnements pour se donner le courage de continuer leurs actes et retourner dormir sur leurs lorriers ! Et c’est là où les mariages collectifs organisés par la mairie représentent un danger pour les populations.Après qu’on se soit rué là-dessus parcequ’on a l’occasion de se marier pour presque rien,on est désormais obligé de la boucler afin de ne pas perdre le petit poste qu’on a,et grace auquel on arrive un tant soit peu à prendre soins de sa famille.Quand dans une boite,les grèves d’employés ne sont pas à cent pour cent suivies,ce n’est pas forcément parceque les réticents sont pour le camps patronnal,mais c’est à cause de cette crainte de se faire limoger,alors qu’on a une famille à nourrir.On devient alors un accompagnant passif de ses propres malheurs,d’où le danger des mariages collectifs. Sinon,quand vous préconisez qu’on soit nombreux à dénoncer,et que moi je préconise qu’on réfléchisse à comment former un bouclier autours de ceux qui,dans leurs domaines dénoncent,à mon avis,il n’y a pas de contradiction ! Si vous connaissez Smockey comme musicien et certaines organes de presse qui utilisent leurs arts pour dénoncer,vous ne savez pas par contre qui je suis,et si je fais comme ceux cités plus haut mais dans mon domaine à moi !
      Et puis nous gagnerions plutot à nous apporter mutuellement quelques corrections dans nos idées que de faire des attaquent sur nos personnes,car celà risque d’etre des querelles intestines(entre des gens ayant les meme points de vue),et ca ne fera que ragaillardir nos boureaux qui vont se dire "ils n’ont meme pas fini de se battre entre eux à plus forte raison de s’occuper de nous".
      Sinon mon cher JFK,nous sommes sur la meme longueur d’ondes : celle de faire en sorte que nos boureaux ne sachent plus sur qui tirer en premier.
      Amicalement !

      • Le 14 février 2009 à 01:48, par L.SosCo En réponse à : SMOCKEY : Je suis un politicien

        Salut mon grand WEND WAOGA tous mes respects pour ta vision et analyse des choses tu es fort et nous voulons des gens comme toi qui voient au dela du visible et du semble reel pour voir le vrai sans pour autant te reduire a rien mon cher JFK nous sommes tous du meme TITANIC alors on gere
        tous mes respect a vous la on voit une discution interessant et il le faut pour nous et nos intellectuels bien que nous aussi on est des intello en formation si nous ne le somme pas deja. Que la grace du Almighty veille sur tous et sur le Fsao Natal
        ONE LOVE

      • Le 14 février 2009 à 10:46 En réponse à : SMOCKEY : Je suis un politicien

        frangin te laisse pas avoir . surtout paie tes impots . ne fais pas de faux deals , car tu pourras le regretter . c’est sure qu’on te surveille .

      • Le 16 février 2009 à 19:07, par burkindi En réponse à : SMOCKEY : Je suis un politicien

        le probleme c’est qu’au Burkina vous etes tous des gueulards et des hypocrytes.Vous etes assis devant vos ordinateurs entrain de rever.Quand vous dites que vous soutenez des gens comme samsk ou smokey qui grouille pour le biem etre des burkinabes,que pouvez vous faire s’il est mis aux arrets pour incitation a la violence ?On a vu Nana Thibault qui a organise une marche contre la vie chere et qui a fini a la Maco sans que personne ne souleve le petit doigt pour demander sa liberation,alors que touttout le monde l’avait encourage et soutenu pour paraliser Ouaga et Bobo.Ou etaient tous ceux qui ont accompaqne Thibault pour la marche quand on le conduisait en prison ?Dans d’autres contrees ou il ya encore des integres et de vrais patriotes ce monsieur n’aurait meme pas passe une nuit en prison.Alors sachons etre consequent envers nous meme.Apprenons a assumer nos responsabilites.Arretons de soutenir nos leaders avec de belles paroles mais avec des actes.Cessons surtout d’etre hypocrites car ca nous rend lache.On est ensemble.

        • Le 18 février 2009 à 01:27, par wend waoga En réponse à : SMOCKEY : Je suis un politicien

          Mon cher Burkindi ! Je suis ému par votre intervention en ce sens que,bien que vous sembliez un etre averti de la chose,vous ne semblez pas mésurer la portée de votre intervention !Elle fait très va-t-en-guerre,certes !mais elle est composée,excusez-moi,de sable qui pourrait affecter ce mécanisme de prise de conscience de plus en plus grandissante de ceux qui étaient jusque-là dans l’obscurité.Ce n’est pas à moi de vous dire que nous sommes composés d’une majorité de personnes très peu informées,et que par nos différentes interventions,la lumière peut se faire au moins pour ceux qui,par le fait du hasard seront tombés là-dessus et,pris de curiosité,se mettent à les lire !Meme si c’est une seule personne,ca fait un pas de plus pour le faso,vous ne trouvez pas ?Imaginez quelqu’un qui n’avait atteint jusque-là que le niveau de se demander "mais pourquoi des gens s’acharnent-ils sur ce qui parait à nos yeux normal ? Il doit y avoir quelque chose de juste dans leur comportement...",tombent sur une intervention comme celle que vous venez de faire,que croyez-vous qu’ils se diraient ?"C’est vrai,hein !ce qu’il dit-là !attends que moi aussi,je me cherche !",voilà ce qu’il y a comme risque qu’ils se disent !résultat,nous perdons la chance d’avoir quelqu’un de plus.Et comme ils s’enfuient,découragés par des interventions qui leur en donnent des motifs,nous resterons permanemment réduits et donc,matables,réduisant par l’occasion,l’effort de gens comme Smokey et de certaines organes de presse au néant !Vous dites à la fin de votre intervention qu’on est ensemble alors,soyons réellement ensemble et faisons en sorte de grossir notre ensemble.
          Compatriottement votre !

        • Le 27 février 2009 à 10:41, par windlassida En réponse à : SMOCKEY : Je suis un politicien

          Burkindi, laisse les gens dire qu’ils les soutiennent. Soutenir quelqun ce n’est pas seulement sortir dans la rue. Tu n’enttends jamais parler de soutient moral ou de soutient spirituel. Si toi tu a les moyens de sortir dans les rues, c’est bien et si moi je peux rester sur mon ordinateur et envoyer un message c’est encore bien tout cela fait partir de la lutte. Aussi sais tu comment le President a gracie Nana Thibo je penses que non donc ne t’enflames pas contre ceux qui se plaisent a envoyer des message de soutient...

        • Le 3 mars 2009 à 10:31, par Paloagda En réponse à : SMOCKEY : Je suis un politicien

          Mon cher Burkindi,
          Ce n’est nullement une façon de remettre en cause tes propos et encourager les langues de bois.Seulement je voudrais que l’on reconnaisse que tout a un début et que pour passer à l’action il est tout aussi important d’être rassuré qu’un bon nombre de gens soutiennent la même cause.Voulez-vous qu’un blogueur quitte son écran pour crier au rassemblement tout simplement parce qu’il faut passer à l’acte,sans être sûr qu’il ne se retrouvera pas seul ?C’est incensé.Mais je suis convaincu que passer à l’action sera chose facile si un jour nous nous retrouvons en millier à animer ces blogs.C’est vrai que nous discutons dans l’anonymat mais de là à s’organiser pour défendre une cause dans la rue,il n’ya pas dix pas.
          Par ailleurs,Grand frère Smockey, je te dis tout simplement merci pour l’exemple que tu es pour une jeunesse en mal de répères.

        • Le 13 avril 2009 à 21:04, par Soré En réponse à : SMOCKEY : Je suis un politicien

          Mon cher Burkindi, j’ai lu votre intervention avec beaucoup d’intérêt. Tout ce que vous avez dit est vrai, c’est regrettable que les gens soient laissés à eux-mêmes quand ils ont des problèmes. Mais votre point de vue, bien que pertinent, comporte un véritable danger que d’autres n’ont pas manqué de relever. De tels propos pourraient en effet décourager des gens qui commencent timidement à se rallier à la bonne cause. Il ne faut jamais oublier les origines de ce pouvoir : le bain de sang du 15 Octobre. Depuis le début de l’ère Compaoré, trop de sang a été versé dans ce pays. Les uns et les autres ont vu tellement de gens mourir violemment. Des étudiants, des universitaires, des militaires, de simples anonymes, des journalistes,... sont passés à la trappe. La population vit dans une terrible psychose. Si on ajoute à ce climat de terreur le fait que ceux qui sont à mesure de comprendre réellement la gravité de la situation représentent un très faible pourcentage de la population, on ne peut que se réjouir déjà de cette participation massive à la marche contre la vie chère. Tout ne se fera pas en un jour, c’est un travail de longue haleine. Le chemin est encore long mais je garde un brin d’optimisme même si le très respecté Norbert Zongo avait l’habitude de dire que "Etre optimiste dans certaines circonstances, c’est être un pessimiste qui manque d’informations". Ceux qui ont failli à leur devoir aujourd’hui, ce sont incontestablement les "intellectuels". Etre "intellectuels" au BF ne signifie plus rien de noble tant on ne les entend pas du tout sur les questions touchant à la vie de la nation. Corrompus, compromis, tremblant comme des feuilles mortes, ils font toujours des mains et des pieds pour être dans les bonnes grâces d’un pouvoir sanguinaire. Des artistes comme Smockey suscitent beaucoup d’espoir, de même que beaucoup de journalistes qui font un travail qu’il faut saluer à sa juste valeur. Pour terminer, je voudrais vous rappeler, cher Burkindi, que dans l’histoire, des hommes ont réussi par leur conviction personnelle, à changer radicalement les choses au niveau national. Il en est ainsi de Nelson Mandela. Plus près de nous, Norbert Zongo est allé au front seul avec sa plume et sa conviction. Il est mort calciné mais il n’est pas mort pour rien car sa vie sert de boussole à des milliers de personnes à travers le monde. Personne ne veut mourir mais comme le disait encore Norbert "Nous sommes des sacrifiés et nous devons l’accepter afin qu’après nous, les préoccupations ne soient plus celles du temps de Henri Sebgo (son nom de plume)". Encourageons comme nous pouvons ceux qui se battent, continuons le travail de concientisation autour de nous et nous y arriverons. Taper sur un clavier d’ordi est déjà un bon début ; demain nous irons plus loin. Je voudrais partager avec vous cet engagement de Norbert Zongo : "Nous sommes tous mortels : ceux qui ont le pouvoir de donner la mort comme ceux qui meurent pour ne plus gêner le festin des autres. Mais le BF demeure et l’Afrique est éternelle. Je refuse que leur avenir soit hypothéqué par des hommes et des femmes au nom d’une responsabilité politique. Y croire est une raison suffisante de vivre, d’écrire, de se battre, de mourir pour plus de justice, de liberté et de bien être. C’est à ce prix que les grandes et riches nations ont été construites. J’y crois". Bon vent à Smockey et courage à vous, cher Burkindi.

  • Le 13 février 2009 à 22:20, par Paulin En réponse à : SMOCKEY : Je suis un politicien

    Bon courage. Je contacterai Smockey pour des textes....La jeunesse a besoin d’un peu de courage...pour changer le monde. Yes we can !!!

  • Le 13 février 2009 à 23:58 En réponse à : SMOCKEY : Je suis un politicien

    Toi t’es mon ga memmmmmmmmmmmmmm (je parle de smockey bien sur). Sache que t’es écouté car tu ne dis pas n’importe quoi. J’admire beaucoup ta franchise le fait que tu passes par quatre chemin pour dire ce que t’as sur le cœur.

    A ceux qui pensent que quand t’es seul tu vas vers la perte, il faut qu’ils sachent qu’il faut des gens comme ça pour commencer seul le combat (quitte à mourir) pour qu’après certains que j’appelle suivistes suivent. Vous croyez qu’il ne sait pas ce qu’il risque.

    Continue dans ce sens.

    BIP UP

  • Le 14 février 2009 à 23:43, par Nancy-Lorraine traoré En réponse à : SMOCKEY : Je suis un politicien

    Voilà nous tenons notre FELA KUTI National. J’ose croire que SMOCKEY restera gravé dans les mémoires africaines. Manifestement, le glas de l’ère compaoré a sonné. Pour preuve, même lefasonet ne met plus de gants et publie une telle interview sans langue de bois où Smockey dénonce nommément cette mafia de la famille présidentielle élargie qui a fait main basse sur notre économie avec comme chef de fil le petit président sans galon ni légitimité. A qui, nous demanderons des comptes et pas seulement pour Norbert. Lentement mais surement, la pirogue va accoster, la berge est toute proche. Tout le monde devra descendre et passer devant les vrais TPR.

  • Le 15 février 2009 à 02:24, par Peace & Love En réponse à : SMOCKEY : Je suis un politicien

    Congrats a mon couz. Juste une question pour nos internautes qui sont a l’etranger. Quand vous dites que c’est regrettable que les jeunes "ferment les yeux", que faites vous ? C’est tres facile de rester aux Etats Unis/Canada/France....’d’utliser le net pour critiquer ceux qui sont rester aux pays...Pourquoi vous vous etes partis ? Que faites vous de concrets pour changer le system ? Rien. Et vous vous voulez parlez mal des autres....Une fois de plus, mes felicitations a Smoke, Sam’sk...eux au moins ils agissent...c’est pas en restant aux states avec des " Yes we can" qu’il y’aura un changement. C’est jsute pour rappeler a certaines personnes que les States/France/Canada...c’est pas le Burkina faso.

    Mes respects.

    • Le 27 février 2009 à 10:09, par windlassida En réponse à : SMOCKEY : Je suis un politicien

      Just pour te dire de ne pas en vouloir a celui qui a eut plus de chance de se retrouver a l’exterieur que toi. Si on fait des remarques, c’est pour le bien et pour l’avancement. Ce que tu ne sais pas c’est que les Burkinabe de l’exterieur pensent beaucoup a leur pays souvent meme plus que ceux qui sont restes, c’est pour cela qu’ils recherchent une meilleure situation dans le but de mieux contribuer a lutter pour un meilleur Burkina. Aussi mon frere l’exterieur nous eduquera mieux que le pays et ont va pouvoir apporter notre contribution. En enttendant continuons la lutte ensemble, nous a l’exterieur et vous au pays ca aura plus d’effet. Aussi puis ce que tu appels Smock ton cousin, je voudrais un lien qui me permettrait de communiquer avec lui, il es vraiment un combatant...

  • Le 15 février 2009 à 04:01, par SOCRATES En réponse à : SMOCKEY : Je suis un politicien

    "Celui qui suspend son bien n’aime pas celui qui regarde en haut"Smockey,tu ne peux pas être aimé par ceux dont tu mets à jour leurs forfaits quotidiens.Tu es la voix des sans voix
    Un Etat dit démocratique n’est pas l’apanage d’une famille.
    Si le fils d’un médecin ne porte pas le titre de docteur,
    donc le frère d’un président n’est pas lui aussi président. Celui-ci ne doit pas bénéficier des mêmes prérogatives que son frère sinon on parlerait de principauté.L’histoire nous jugera tous.Smockey tu es un brave et j’ai toujours admiré les hommes qui combattent pour des causes justes."Si nous combattons, nous pouvons perdre ;mais si nous refusons de combattre nous avons déjà perdu."Alexandres

  • Le 16 février 2009 à 20:04, par Abbas En réponse à : SMOCKEY : Je suis un politicien

    Courage Smokey, notre société a besoin de personnes comme pour servir de repères aux jeunes. L’espoir est permis. Que Dieu te bénisse et te protège.

  • Le 28 février 2009 à 03:34 En réponse à : SMOCKEY : Je suis un politicien

    Bonjour , je tiens tout d’abord à te féliciter pour ta musique que je trouve très originale et aussi pour ton courage.
    Mais un conseil de frère si je peux me permettre , fais très attention à toi car le Burkina est devenu un nid de serpents...et tu déranges les arrivistes et parvenus de notre patrie.
    bien du courage à toi jeune homme et que DIEU te protège.

    • Le 4 mars 2009 à 21:58, par babyoure En réponse à : SMOCKEY : Je suis un politicien

      La fin de la vie n’est que la mort ! Je pense que SMOKEY crois en ca. Mais cher ! rappelle toi que tu nous presente dans le monde de RAP. S’il te plait n’opposer pas directement a le dictateur sauvage ! sinon nous allons te perdre graratuttement comme on a perdut les autres parents lesquels vous etes dans leur chemin. Je te demande simplement de continuer a sanciviliser la jeunesse burkinabe sprituellement pour qu’ils soint integres et unis contre ce systeme obscur et merite la democratie veritable au Burkina. C’est tres evident que ce n’est facile de faire tomber ce pouvoir injuste, "le changement a besoin de la patience". Que Dieu te protege ainsi que tous les citoyens.

  • Le 11 mars 2009 à 14:19, par fams En réponse à : SMOCKEY : Je suis un politicien

    quand j’ai lu l’interview de Smock, je pense qu’il peut se présenter aux élections prochaines et nous le soutenirons, et s’il le veut je l’aiderai à battre sa campagne. parce qu’il est propre et peut être sera le 2ème Thom Sank du Burkina car on a besoin de quelqu’un comme Smockey, il n’a pas peur de dire la vérité.

  • Le 20 mars 2009 à 15:50, par Gunner En réponse à : SMOCKEY : Je suis un politicien

    Grande preuve de maturité intellectuelle de la part de Smockey !!!Ne crains rien.Ils ne pourront rien contre toi.
    Les gars sachez que les Compaoré et leurs acolytes nous aurons sur leur chemin car nous refusons et nous refuserons la création de leur dynastie au Faso.

    La patrie ou la mort,nous vaincrons !!!!

  • Le 24 mars 2009 à 13:08, par ouedraogo En réponse à : SMOCKEY : Je suis un politicien

    smockey contunie ton combat ces dur me tu temp sortira moi jesuis depuit litalie je me nom ouedraogo jaimerai te rancontre un jour me s ils y avais des gens comme toi sa pourai changer un jour je te souaitt la bonne contuniation et prete beaucoup attention en toi parque tu conne le burkina il ya baucoup d exemple cmm norberd zongo comme blanck soman -buona fortuna a te ci vediamo del faso ciao.

  • Le 24 mars 2009 à 20:21, par zakari En réponse à : SMOCKEY : Je suis un politicien

    smockey tu es vraiment courageux, vu la situation du burkina avec toutes ces histoires que l’on sait .l’afrique peut etre fière de ses fils les plus dignes lumumba,sankara,zongo norbert et bien sur smockey et tous les anonymes qui ont luté et continuent àluter.

  • Le 21 avril 2009 à 01:48, par le refugie En réponse à : SMOCKEY : Je suis un politicien

    salut
    je vois que le combat ne fait que continuer.Mon frere sache que tu eveilles la conscience des jeunes. Dans une lutte il faut des leaders et sans me tromper tu es l’un d’eux.Avec ton frere Sam’k je vous demande de continuer dans ce sens car la victoire est a venir.Nous la jeunesse burkinabe nous reecrirons l’histoire de notre pays car nous allons ensemble faire une nouvelle revolution.

    • Le 23 avril 2009 à 03:11, par Nabiga En réponse à : SMOCKEY : Je suis un politicien

      Salut SMOKEY ! tu sais je suis fier de toi ; on est dans un pays où les gens semblent sous anesthésie générale ; j’ai peur pour la qualité de leur réveil qui, sûrement sera des plus algiques ; à moins que le bon Dieu, par son infinie bonté nous vienne en rescousse. Depuis l’étranger où je suis pour un séjour temporaire, ce petit toubib,de même signe astrologique que toi, partage entièrement ta conviction et te soutient ne serait-ce qu’à travers cet écrit ; ton combat est noble et ta cause est juste ; loin d’avoir une vision apocalyptique de mon pays je peux dire qu’il y’a mille et une raisons de s’inquiéter tant les ingrédients me paraissent réunis. je sais que tu as une hauteur de vue te permettant de dépasser cette vision simpliste de certaines personnes ; je le dis parce qu’un jour tu me verras et mon patronyme peut donner des appréhensions aux esprits étriqués ; sûrement pas à toi car tous les ouedraogo ne sont pas de la même écurie. Mon grand, que Dieu et les mannes des ancêtres te protègent ! pour te dire au revoir et à bientôt, je te laisse avec cette pensée de Simone de Beauvoir :" si l’on vit assez longtemps, on voit que toute victoire se change un jour en défaite". With kinds regards my friend, together as one ! sincerely i’m proud of you ! Bigup to all the freedom fighters ; my greetings to SamsK le Jah, PLEASE !

  • Le 22 avril 2009 à 03:14, par ZORRO En réponse à : SMOCKEY : Je suis un politicien

    pour moi SMOCK,tu es le meilleur et je t’admire énormement pour ton franc-parler ce que presque tous les autres artistes du mouvement rap n’osent pas faire pour les meme soi disantes raisons que nous connaissons tous !le regime actuel avec à sa tète le "sanguinaire" Blasco a endeuillé pas mal de familles.tout ce que nos bourreaux et pilleurs oublient c’est qu’ils ont tué SANKARA mais pas ses idées qui sont entrain de germer en nous et je reste convaincu que ce regime n’en a plus pour longtemps...la patrie ou la mort nous vaincrons !!!big up aussi à toi SAMS’k

  • Le 26 avril 2009 à 01:35, par Kareem B En réponse à : SMOCKEY : Je suis un politicien

    salut Smockey
    j’ai pris le temps de lire en integralite ton interview et je ne peux que m’etonner qu’au bf de compaore il existe encore des gens capables de dire ce qu’ils pensent et ce qui se passent en realite malgrela poudre qu’on nous jette sur les yeux. Bien que tu restes mon esclave je suis fier de tes positions. Ton frere Georges Marc a ete mon copain a l’imp et je me souviens de bcp de conseils qu’il m’a donne apres mes diatribes contre les cdr ce qui m’a valu pas mal de probleme a l’epoque. Dis lui bonjour de ma part

  • Le 4 mai 2009 à 11:24, par BZHN En réponse à : SMOCKEY : Je suis un politicien

    SMOCKEY,
    Je veux simplement te dire merci pour ton courage. Sache que beaucoup de jeunes Burkinabes pensent comme toi. La différence, c’est le courage de le dire. Toi tu l’as et je suis fier de toi !
    Ce que tu dis est plus que vrai, et mon souhait est que seulement 50% des jeunes au Faso aient le courage de vouloir changer le destin de ce pays, intimement lié au leur.
    Courage et bonne suite !
    h.bouda@yahoo.fr

  • Le 15 mai 2009 à 07:05 En réponse à : SMOCKEY : Je suis un politicien

    Big-up frangin.Pour moi tu es et reste un vrai de vrai,pas comme la majorité des cacophonistes de rappeurs de merde.je t’ai tjrs kiffé et surtout pr ton coté courageux,révolutionnaire et rebel.je t soutiens énormement et te souhaite de continuer le combat coute que coute comme disait le capitaine car c’est au bout de la lutte qu’on a la victoire .sache que bcp coe moi voudraient suivre ton exemple mais le problème c’est comme faire.toi tu as la chance d’ètre artiste !et moi je suis qu’un étudiant.je crois que si tous ceux qui rèvent de voir redorer le blason de notre chère Faso forment un bloc soudé,un front on viendrait à bout du tyran,de l’oppresseur,du despote et on chasseraient tous ces rapaces,ces vautours loin de nos cité.encore courage.affectueusement un étudiant burkinbè au Maroc

  • Le 17 mai 2009 à 13:43, par tengenbiiga à cotonou En réponse à : SMOCKEY : Je suis un politicien

    salut moi je suis actuellement en stage à cotonou j’ai lu avec beaucoup d’interet la majorité des intervenants et je suis aussi surpris de constater que beaucoup de gens sont engagés dans le sens juste et je comprend aussi l’intervention de burkindi car quand il s’agit de sortir sur le terrain ils sont très peu a le faire si à partir d’un blog on arrivait à mettre en place une organisation on pourrait chacun pourra participer concretement a la lutte . big up et one love tous

  • Le 2 juin 2009 à 14:54, par Marie En réponse à : SMOCKEY : Je suis un politicien

    Il est tellement plus facile de crier haro sur le gouvernement et de clamer un ’’artiste’’ qui ,dit on, denonce les méfaits de l’état...
    Oui il est possible qu’il dénonce certaines réalités mais vous voir l’encenser de la sorte me dégoute quand je sais à quel point il a sucé de nombreux jeunes artistes avec son studio Abazon, comment il s’est approprié certains titres d’artistes pas encores connus parce que ce malheureux avait eu trop confiance en lui et n’avait pas protégé son titre par la BBDA...
    Tout ce que je peux te dire Smockey, cela te reviendra comme un boomerang...

    • Le 19 octobre 2009 à 13:32, par française En réponse à : SMOCKEY : Je suis un politicien

      Marie , tu es jaloux et très jaloux mm koi.mais sache qu’on ne peut être aimer par tout le monde.on te comprend aigri.

  • Le 29 juin 2009 à 03:01, par poko En réponse à : SMOCKEY : Je suis un politicien

    par une bukinabe aux states

    slt mon frere, tu es vraiment un fils intregre je t`envoie mes encouragements et soutiens on a besoin des gens comme toi pourque le pays puisse aller de l`avant, meilleur a toi , a tres bientot frere. god bless you

  • Le 1er juillet 2009 à 03:15, par MOUSSA DE NEW YORK En réponse à : SMOCKEY : Je suis un politicien

    une reponse a MARIE,si tu n’a rien n’a dire tu la ferme.
    les jeunes talent dans le milieu hip hop reconnaissent la vrai valeur de SMOCK !et tout le monde sais que c’est smock qui as fait valoir le mouvement hip hop au faso et au delas de nos frontieres et la preuve il a ete reconpenser par ceux meme qui l’aime pas alors tais toi jaloux la.
    grand respect a toi Smock je suis un militant de l’association SURVIE,continue sur ta lancee dis ce que tu penses et ce que tu as dans le ventre ne te laisse pas corompre.
    GOD BLESS YOU

  • Le 26 août 2009 à 18:52, par dany En réponse à : SMOCKEY : Je suis un politicien

    Merci Smok ! je suis heurenx d’aprendre qu’aumoins une cetaine jenesse de ce pays a la conscience de son rôle historique, dans notre dévelopement. Le faso actuel, c’est la catastrophe, sauf ceux qui ne veulent pas voir. Mais sache que il y’a beaucoup d’anonyme qui sont de ton point de vue qui savent qu’ils peuvent compter sur toi. L’aplaventrisme à atteint un seuil ou le pouvoir crois qu’il a inventé ce peuple, par ce qu’il y’a c’est gens qui sont fabriqué pour repondre au nom des autres.Le dilatoire est devenu une méthode de gouvernance. Jeunesse seul la lutte pour ton avenir paye !Ex Cas de l’avenue 56 ; les enseignants à l’U.O.

  • Le 1er octobre 2009 à 12:05, par BAMBARA En réponse à : SMOCKEY : Je suis un politicien

    un proverbe dit ceci:voyager par une nuit obscure n,est pas depourvu de danger.or un pays prive de sages conseilles est semblable a un voyage par une nuisans lune.je dirai que nous sommes tous des politiciens car quiconque defend l,opinion public en est un.en un rien de temps la jeunesse burkinabe a change de route qui avant n,etait pas ainsi.je sais que beaucoup se disent politiciens,defenseurs mais a vrai dire une seule chose peut les faire renoncer a leur statut.

  • Le 3 décembre 2009 à 03:03 En réponse à : SMOCKEY : Je suis un politicien

    t mes respect koro smokey vraiment tu es un vrai artist pas comme les autres.QUE DIEU TE DONNE LONG VIE.Je te spporte 100% depuis stats

  • Le 3 décembre 2009 à 03:08 En réponse à : SMOCKEY : Je suis un politicien

    love and peace smokey tu es mon idol

  • Le 12 décembre 2009 à 18:04 En réponse à : SMOCKEY : Je suis un politicien

    marie li faut savoir que smoke ne mange chez toi.bonne jouirnee

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