Selon les responsables de l’Office, l’eau traitée entrera dans le réseau par la branche sud, en attendant l’achèvement des autres composantes du projet. Elle apportera à la ville, un volume d’eau estimé à 1 700 m3/heure, soit 71% de la capacité de production actuelle. Le Burkina est confronté à la rareté des ressources en eau. La date du 10 juillet marquera l’aboutissement d’un vaste projet initié par le gouvernement pour résoudre les problèmes et les pénuries d’eau dans la ville de Ouagadougou. La réalisation du projet d’approvisionnement en eau potable de la ville de Ouagadougou à partir du barrage de Ziga, urgeait. Le nombre des habitants de la capitale a quasi doublé. Aux périodes de chaleur de l’année, les consommateurs se disputent la ressource en eau insuffisante disponible.

Outre, la pression démographique, le gaspillage, la floraison de zones d’habitations spontanées rendaient difficiles la desserte et la distribution efficace de l’eau potable à Ouagadougou.

Avec l’arrivée de l’eau à partir de Ziga, les femmes, principales pourvoyeuses d’eau potable nécessaire à l’alimentation familiale ne vont plus perdre le sommeil. La pénurie s’en éloignera. Le barrage de Ziga a une capacité de 200 millions de m3. Il permettra à partir de 2005 d’accroître la capacité de production et de distribution d’eau potable de la capitale. Pour le réaliser, l’ONEA a bénéficié du concours financier de la Banque mondiale, d’environ 150 milliards de FCFA. A terme, ce sont 50 000 nouveaux branchements privés et 400 nouvelles bornes-fontaines qui seront réalisés.

La concrétisation du Projet Ziga marquera l’entame d’une réconciliation entre l’ONEA et les habitants des quartiers périphériques qui, aux périodes de pénurie, s’en prennent à l’Office de l’or bleu. Alors, vivement samedi !

Marceline ILBOUDO
Sidwaya