Electriciens, secrétaires de gestion, secrétaires de direction, finances, comptabilité, ingénieurs informaticiens et ingénieurs concepteurs, telle est la constitution de ces 2 promotions. Après deux (02) ans de formation pour les 200 techniciens supérieurs et cinq (05) ans pour les 43 ingénieurs, ces étudiants sont désormais aptes à exercer.

"L’innovation et les progrès enregistrés dans le sens de l’amélioration qualitative des enseignements dispensés", expliquent, de l’avis du représentant des étudiants, M. Moustapha Ouédraogo de tels résultats. Toutefois, il a déploré le fait que la rapide ascension de l’ISIG en rapport avec l’accroissement exponentiel des effectifs n’aie pas été suivie de construction de structures d’accueil conformes.

A l’endroit du parrain et de l’ensemble du gouvernement, il a suggéré que soit renforcée la politique de suivi et de placement des jeunes diplômés de l’ISIG. A sa suite, le directeur général de l’ISIG, M. Isidore Kini a pris la parole. Celui-ci tout en affirmant qu’un soleil nouveau s’est levé sur l’ISIG avec l’encouragement du gouvernement, a exprimé quelques doléances.

Elles sont essentiellement relatives à l’assouplissement dans les cahiers de charges, de l’enseignement supérieur privé, à la prise de mesures incitatives telles que la révision à la baisse du taux des taxes sur le matériel didactique, la facilitation dans l’acquisition des parcelles pour encourager d’autres initiatives.

Notons que l’ISIG a été créé en 1992. Ses diplômes sont reconnus par le Conseil africain et malgache de l’enseignement supérieur (CAMES) depuis 2003.

Il reçoit des étudiants de seize (16) nationalités.

L’institut entretient en outre, un partenariat avec l’école d’ingénieurs de Limoges (France) et cela permet aux meilleurs élèves-ingénieurs de bénéficier de bourses pour y aller compléter leur formation. En signant le livre d’or de l’ISIG, le parrain s’est dit "satisfait du travail de ce pole d’excellence qui offre à notre pays, des compétences pour un développement véritable".

AFB
Sidwaya