Elu le 12 janvier dernier, l’homme s’est entouré d’une équipe qui l’épaule de son mieux pour faire aboutir son programme qui comprend cinq grands axes qui sont : les championnats nationaux, la formation, les équipes nationales, le football à la base et de masse, la logistique et les moyens.

En présentant sa candidature à ce poste, sa conviction est qu’il faut travailler patiemment et sur le long terme pour sortir notre football de sa situation de quasi-marasme.

Au moment où les autres structures sportives s’apprêtent à renouveler leurs bureaux, la nouvelle Fédération burkinabè de football n’est pas concernée par ces élections puisqu’elle a été mise en place suite à la démission du président Seydou Diakité en juin 2007. C’est donc en 2012 que prendra fin son mandat à moins qu’une crise ne vienne perturber les choses.

En attendant, la barque ne tangue pas et l’actuel bureau regarde droit devant lui. Mais depuis que cette fédération est aux affaires, son secrétariat ne fonctionne pas comme on l’aurait tous souhaité. Et pourtant, c’est la cheville ouvrière de la structure qui est censée travailler avec la presse.

Des confrères, de plus en plus, se plaignent parce que le secrétaire général, Emmanuel Zombré, ne communique pas souvent. S’enfermant dans son cocon, on dit qu’il n’est pas grand clerc en la matière des textes.

A la fédé, on a confié la communication à Habi Ouattara, qui est certes de bonne volonté, mais les informations ne parviennent pas à tous. Croit-on que les mails suffisent pour que les journalistes soient aux parfums des choses ? C’est un bon canal mais un communiqué de presse ne passerait pas inaperçu.

Et puis, on a tellement de choses à faire que ce n’est pas tous les jours qu’on peut consulter son mail. Quand on ne peut pas accomplir une tâche parce qu’on est pris ailleurs, il ne faut pas s’engager même si on a été pistonné. Dans ce pays, on n’aime pas les comparaisons et pourtant ça peut aider à améliorer les relations de travail.

Revenons au SG qui vient de commettre une gaffe pour des convocations qu’il n’a pu envoyer à temps pour l’assemblée générale suivie du conseil de gestion, qui devait se tenir le dimanche 14 décembre 2008 au Centre technique national sis à Ouaga 2000.

Selon les textes, les convocations, accompagnées des documents relatifs à l’AG, doivent être acheminées aux délégués 45 jours avant la réunion avec les précisions suivantes : ordre du jour, rapport d’activités et compte annuel.

Mais il n’a pas trouvé mieux que d’envoyer les convocations aux clubs, aux ligues régionales, districts et les associations affiliées à la FBF le 10 décembre. Ceux qui connaissaient les textes ont commencé à se plaindre pendant que des provinciaux ont commencé à descendre à Ouaga.

La réunion, entre-temps, était reportée mais tout le monde n’a pas eu l’information. Il fallait donc rembourser les frais de déplacement de tous ceux qui étaient déjà sur place. Dimanche dernier, la FBF ressemblait à une banque puisque des délégués se sont alignés pour passer à la caisse.

On a donc cafouillé ferme et résultat, on a sorti de l’argent qui aurait pu servir à autre chose. Et puis, ce qui est encore étonnant, c’est que la presse n’a même pas été informée de cette AG à moins que des mails soient envoyés à des amis comme d’habitude.

Cette façon de travailler n’arrange vraiment pas les choses et Zambendé devrait de temps en temps quitter la LONAB pour aller voir ce qui se passe de l’autre côté. C’est bon de calculer le gain des turfistes, mais c’est aussi utile de regarder si tout marche au Centre technique.

Justin Daboné

L’Observateur Paalga