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XIe édition de la Coupe de l’espoir : L’amitié ivoiro-burkinabè magnifiée par le sport

Publié le lundi 1er décembre 2008 à 05h04min

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Le coup d’envoi de la XIe édition de la Coupe de l’espoir a été donné, le samedi 29 novembre 2008, au stade municipal de Ouahigouya, en présence du Premier ministre ivoirien, Guillaume Soro, du représentant spécial du facilitateur Boureima Badini, promoteur de ladite compétition, de François Compaoré, conseiller à la présidence du Faso.

C’est parti pour la XIe édition de la Coupe de l’espoir à Ouahigouya. L’honneur est revenu à l’équipe de l’école de football Naaba Kango et la sélection de la Coupe de l’espoir de livrer le match d’ouverture. Un match qui a mobilisé des milliers d’amoureux du ballon rond au stade.

Le public a vécu des moments palpitants avec des actions spectaculaires. Par moment, le public s’est levé pour saluer des actions éclatantes orchestrées par les deux équipes. Malgré ces beaux gestes, les deux équipes n’ont pu se départager. C’est sur un score nul que l’arbitre central a sanctionné la rencontre qui a duré deux fois quinze minutes. Le promoteur de la coupe, Boureima Badini, représentant spécial du facilitateur en Côte d’Ivoire s’est dit satisfait des retombées de son tournoi. "Cette année, huit joueurs issus de nos 15 secteurs rejoindront l’Union sportive du Yatenga pour les compétitions des matchs de 1ère division", s’est réjoui le promoteur.

La Coupe de l’espoir est devenue pour les Ouahigoulais l’équivalent de la Coupe du Faso vu l’engagement et la mobilisation des différents acteurs à trois mois de la compétition. Des secteurs nantis se sont attachés les services d’entraîneurs qualifiés pour remporter ce trophée qui fait la fierté des populations.

La présente édition regroupera 15 secteurs de la commune de Ouahigouya et 13 départements de la province du Yatenga. A travers ce tournoi, le promoteur affirme avoir un double objectif : faire de l’Union sportive du Yatenga (USY) une référence sur le plan national et ensuite, mobiliser les fils et filles de la province autour du développement économique, culturel, sportif, sanitaire, éducatif, etc. de la localité. Pour atteindre son idéal, le promoteur et ses invités, à savoir le Premier ministre ivoirien, Guillaume Soro et le conseiller spécial à la présidence du Faso, François Compaoré ont soutenu dans un élan d’ensemble les équipes sportives et surtout la maternité Naaba- Tigré. Ainsi l’Union sportive du Yatenga a bénéficié d’un appui de 2 millions de F CFA, 500 000 F CFA pour l’OSEP de Ouahigouya, 500 000 F CFA pour l’USSU-BF Ouahigouya, 1 000 000 de F CFA pour les 13 départements de la province du Yatenga.

L’équipe féminine a été gratifiée de 500 000 F CFA de même que les cyclistes. Au niveau sanitaire, c’est la maternité Naaba-Tigré, dont le promoteur du tournoi est le parrain, qui bénéficie d’un appui de 500 000 F CFA. Les personnes handicapées n’ont pas été en reste. Elles ont, en effet, bénéficié d’un appui de la part du promoteur et de ses invités d’honneur, à hauteur de 300 000 F CFA. "Ces sommes d’argent ne doivent pas être partagées pour boire du thé mais investir dans la formation, l’organisation et l’équipement", a précisé le promoteur.

A la cérémonie d’ouverture, le promoteur s’est réjoui de la présence d’une forte délégation gouvernementale ivoirienne à Ouahigouya qui, selon les dires de Boureima Badini, témoigne de la fraternité entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso. Cela s’est matérialisé par l’Accord politique de Ouagadougou qui a permis aux frères ivoiriens d’envisager les perspectives de paix, en vue de redonner à la Côte d’Ivoire son lustre d’antan.

Le promoteur a rendu un hommage au Président Blaise Compaoré qui, selon ses explications, travaille pour instaurer la paix et le développement dans les différents pays. Pour marquer et témoigner l’amitié et la fraternité qui lient la Côte d’Ivoire et le Burkina, le maire de Ouahigouya, Abdoulaye Sougouri, a fait le Premier ministre Guillaume Soro, premier citoyen d’honneur de la commune de Ouahigouya. Sa Majesté Naaba Kiiba, roi suprême du Yatenga l’a fait nommer prince du Yatengaen lui donnant le nom de famille Ouédraogo. Des gestes qui ont touché Guillaume Soro.

"Ces gestes à mon égard me rappellent seulement que j’étais chez moi, preuve que la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso sont condamnés à vivre ensemble", a-t-il laissé entendre. Politique oblige, le Premier ministre a remercié celui qu’il a qualifié d’aîné, Blaise Compaoré, pour son dévouement à ramener la paix en Côte d’Ivoire. "Quand Boureima Badini était venu nouvellement, la situation était toujours tendue, mais pour l’encourager, je lui faisais savoir que dans la vie, seuls les durs avançaient". Eclats de rires dans les tribunes du stade et nourris d’applaudissements. "Je demande à mes parents de remercier le Premier ministre Guillaume Soro, qui m’a soutenu jour et nuit en Côte d’Ivoire, dans l’accomplissement de ma mission", a répliqué Boureima Badini.
Sa forte délégation, composée de ministres ivoiriens, a rendu visite à plusieurs couches socioprofessionnelles de la région.

Jean Victor OUEDRAOGO (ouedraogo_jeanvictor@yahoo.fr)

Sidwaya

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