Dans ce bref entretien qu’il a bien voulu nous accorder, cet ancien membre de la Confédération africaine de football (CAF) évoque quelque peu les raisons qui ont entraîné son recul vis-à-vis du sport-roi. Il commence d’abord par apprécier l’USSU-BF dont la saison 2008/2009 vient d’être ouverte.

D’une manière générale, je suis vraiment très heureux de constater que des initiatives sont déployées pour relancer l’USSUBF ; ce qui est une très bonne chose et pour cause, l’avenir de notre football réside là. Alors, ce qui se fait est formidable et il faudrait que cela puisse continuer dans ce sens. Je suis convaincu que si cela continue, le sport au Faso connaîtra un essor certain dans quelques années.

Comment expliquez-vous votre brusque retrait du monde du football depuis la CAN 2002 ?

J’avais voulu prendre du recul pour mieux m’organiser et développer d’autres initiatives car le développement de ce pays est à tous les niveaux. C’est dans ce sens que je me suis lancé dans les activités que je mène actuellement.

Il n’est certainement pas exclu que vous reveniez dans le football ?

Je l’ai déjà dit. Nous sommes là maintenant pour conseiller, si nous sommes sollicité. Mais il y a beaucoup de gens qui sont capables d’apporter beaucoup au sport en général et au football en particulier. Nous, nous restons entièrement disponible pour apporter notre contribution sous forme de suggestions et de conseils.

Ce retrait n’est-il pas lié à une déception après votre candidature malheureuse à la CAF en 2002 ?

Je ne voudrais pas rentrer dans ce genre d’interprétations. Après réflexion, je me suis dit que je pouvais apporter ma contribution dans d’autres secteurs de développement du pays et c’est ainsi que je me suis lancé dans le secteur où je suis actuellement.

Avec le recul, quel regard portez-vous sur le football burkinabè aujourd’hui ?

Il y a toujours de l’espoir et avec ce que je vois, je me dis qu’il y a une nette progression. Au vu des derniers résultats, je me dis qu’il y a des chances de faire de très grandes compétitions dans les années venir.

Quelles sont les chances des Etalons d’être à la CAN et pourquoi pas au Mondial en 2010 ?

Je me rappelle, il y a quelques années, on ne pouvait pas imaginer que le Burkina soit premier de son groupe. Dans les éliminatoires du second tour qualificatif de la CAN/ Coupe du Monde 2010, nous l’avons fait. Ce qui veut dire que nous sommes capables de faire beaucoup de choses. Il faut espérer, il faut avoir de la détermination et tout ira bien pour notre football.

Entretien réalisé par B. Léopold YE

Sidwaya