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Coopération Nord / Sud : La commune d’Andrézieux-Bouthéon à l’heure du Burkina Faso

Publié le mercredi 22 octobre 2008 à 00h59min

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La septième édition du « Festival de l’été indien » de l’Association culturelle du parc de la commune d’Andrézieux-Bouthéon près de Saint Etienne, s’est tenue du 27 septembre au 5 octobre 2008. Pour la première fois, ce festival culturel a été consacré à un pays au sud du Sahara. En effet, c’est le Burkina Faso que les organisateurs de ce festival ont mis en exergue, une semaine durant, à l’occasion de cette septième édition.

Placée sous le parrainage de Son Excellence Monsieur Beyon Luc Adolphe Tiao, Ambassadeur du Burkina Faso en France, la septième édition du Festival de l’été indien aura permis aux habitants de la commune d’Andrézieux-Bouthéon d’apprécier une des facettes de la culture africaine à travers celle du Burkina Faso. Mieux, ils auront appris durant toute cette semaine, à connaître cet autre semblable (prochain) éloigné d’eux du fait de l’ignorance, mais avec qui, il peut vivre en réelle harmonie, quel que soit le lieu.

A preuve, lors de la cérémonie d’ouverture, Monsieur Christian Charrière, préfet du département de la Loire dont relève la commune d’Andrézieux-Bouthéon s’est adressé à l’ambassadeur TIAO en ces termes : « un pays jeune comme le vôtre peut sans doute nous apporter quelque chose, et ce festival qui vous est entièrement consacré ne peut que renforcer notre union ». Dans la même dynamique, le maire de la commune d’Andrézieux-Bouthéon, Monsieur Jean Claude Schalk s’est engagé à entretenir et à approfondir la jeune coopération naissante entre sa commune et le Burkina Faso. Ne dit-on pas si bien que la culture est un puissant facteur de rapprochement des peuples ?

Le Festival de l’été indien a été une belle fenêtre ouverte sur le Burkina Faso qui a pu de ce fait, présenter et exprimer sa richesse et son identité culturelles dans plusieurs domaines tels l’artisanat, le cinéma, la danse, la musique, la littérature, la peinture, le théâtre et la gastronomie. Le sport a même eu droit de cité à travers un zoom sur le Tour cycliste du Faso. Les artistes-musiciens Alif Naba, le groupe Yeleen et la compagnie Marbayassa de Bobo-Dioulasso ont toujours fait salle comble lors de leurs différentes prestations. Si le succès était fonction de l’applaudimètre, des séances photos et des autographes, on pourrait dire sans se tromper qu’ils ont conquis durant cette semaine les populations de la Loire.

Le journaliste écrivain Sayouba Traoré, présent également à ce festival culturel a fait la promotion de ses romans dont plusieurs exemplaires ont été vendus. De même, le film « Mogo-Puissant » du réalisateur burkinabè Boubacar Diallo a crevé l’affiche lors de ses différents passages. Un mini-SIAO a même été organisé dans le beau cadre du Théâtre du parc ; il a permis aux visiteurs de découvrir l’artisanat burkinabè dans ses multiples facettes : bronze moulé dans des écorces et des feuilles d’arbres, peintures, batiks, instruments de musique.

Consacrer la septième édition du Festival de l’été indien au Burkina Faso, est un grand honneur, toute chose dont l’ambassadeur Tiao, parrain de l’édition s’est félicité. Il a de ce fait, relevé que si le Burkina Faso jouit d’une bonne image en France, cela est avant tout le fruit de la qualité des échanges entre les populations par le biais de la coopération décentralisée. Pour tout cela, il a fait une mention spéciale aux organisateurs et initiateurs de ce festival culturel qui a permis de mettre en valeur durant toute une semaine, le Burkina Faso dans la Loire.

Service Presse Ambassade Burkina / Paris

Sidwaya

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