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Burkina - France : Les partenaires de la coopération décentralisée se concertent

Publié le dimanche 12 octobre 2008 à 09h00min

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Les 3 et 4 octobre 2008 s’est tenue au siège de Cités Unies France, la réunion annuelle des différents intervenants français au titre de la coopération décentralisée avec le Burkina Faso. Au cours de ces quarante huit heures de travail, les principaux partenaires que sont le ministère français des Affaires Etrangères, les collectivités locales, les comités de jumelage et autres associations de France ont passé en revue la coopération décentralisée franco-burkinabè. Les échanges très enrichissants et le partage d’expériences ont été bien appréciés par l’ensemble des participants.

Cadre d’échanges et de concertations, les journées annuelles du groupe-Pays sont l’occasion accordée au moins une fois par an de réunir tous ceux qui mènent une coopération avec le Burkina Faso. Elles permettent de faire un bilan de cette coopération et de la réadapter si nécessaire. Pour cette rencontre qui s’est déroulée sous forme d’ateliers thématiques sur l’eau et l’assainissement de même que la culture, les participants ont discuté de leurs zones et modes d’intervention. En ce qui concerne la problématique de l’eau et de l’assainissement, ils ont relevé une bonne diversité de projets et de partenariats aussi bien dans les grands centres tels Ouagadougou et Bobo-Dioulasso que dans plusieurs autres localités du Burkina Faso.

Au regard de l’importance du volet eau et assainissement dans la vie des citoyens, ils ont noté avec satisfaction l’engagement beaucoup plus accru des bailleurs de fonds ces dernières années et ce, sur presque toute l’étendue du territoire national. Ainsi, suite aux nombreuses interventions ils ont convenu d’une nécessaire concertation entre ONG au préalable afin de mieux répartir toutes leurs interventions sur le terrain. Dans le domaine de la culture les participants ont admis qu’elle est une grande source de richesses qu’il n’est pas bon de réduire seulement à l’art, la danse, la musique car elle est aussi économique et sociale.

La coopération décentralisée franco-burkinabè est très dynamique et elle engendre de plus en plus beaucoup de moyens. De l’avis des différents partenaires elle est la plus importante dans le monde entier. C’est pourquoi, au cours de cette réunion le représentant du ministère français des Affaires Etrangères, monsieur Denis DECRAENE a donné des informations sur l’évolution du dispositif français de coopération et sur l’évaluation prochaine de cette même coopération pour lui permettre d’être en cohérence avec les actions et démarches.

Au cours de cette réunion annuelle, les participants ont suivi avec beaucoup d’intérêt l’exposé de l’ambassadeur Luc Adolphe TIAO dans lequel il a fait une photocopie réelle du Burkina Faso tout en s’appesantissant sur la situation alimentaire. En effet, le contexte de vie chère suite à la flambée du prix du pétrole associé à la moyenne saison agricole de 2007 ont déclenché quelques troubles que le gouvernement a su bien maitriser en exonérant des droits de douanes certains produits de première nécessité et en mettant à la disposition des populations des vivres à prix sociaux. Et même si la présente saison agricole s’annonce bonne en général, l’ambassadeur n’exclut pas toutefois que des aides seront toujours les bienvenues.

Au terme de cette réunion annuelle, on peut bien logiquement dire que les objectifs ont été atteints. Ce qui avait été préparé a été exécuté de même que les nombreuses contributions qui vont enrichir le rapport selon monsieur Michel ROUX, président du Groupe-Pays Burkina Faso à Cités Unies France : « Avec le Burkina Faso, nous avons deux types de coopérations très différentes ; d’abord les coopérations très importantes avec par exemple celle de la région du Limousin et l’Oubritenga ou celle du Grand Lyon avec Ouagadougou. Dans ces coopérations nous injectons beaucoup de moyens. Par contre, il ya les coopérations plus restreintes en terme de moyens mais qui sont aussi très pertinentes, que nous entretenons avec plusieurs autres communes urbaines et rurales. Là, il s’agit beaucoup plus d’accompagnement car c’est un pari pour nous. Avec la commune rurale, il faut un réel accompagnement d’abord au niveau institutionnel en ce qui concerne la structuration d’une commune, son fonctionnement et ensuite, prendre en compte les attentes des populations. Avec ces communes rurales tout est à faire car c’est un sacré pari aussi bien pour les élus burkinabè que de leurs partenaires en France ».

Service Presse
Ambassade du Burkina / Paris

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