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Coupe de l’intégration ouest-africaine : La succession aux Eléphants est ouverte

Publié le vendredi 3 octobre 2008 à 02h35min

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Les Etalons à la première édition étaient conduits par Paul Koulibaly (gauche) comme capitaine.

La deuxième édition du tournoi de football, de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), sera organisée par le Mali, du 2 au 9 novembre prochain à Bamako. Deux poules A et B ont été tirées au sort, le 26 septembre dernier, dans la capitale malienne. Mali # Guinée Bissau est l’affiche du match inaugural. L’ancienne gloire, le Franco-Malien Amadou Jean Tigana est le parrain de l’ édition 2008.

Les Etalons locaux du Burkina ont été logés dans le groupe A, en compagnie du pays hôte le Mali, le Bénin et la Guinée-Bissau. Dans le groupe B, on retrouve le champion en titre, les Eléphants de Côte d’Ivoire, les Lions du Sénégal, les Éperviers du Togo et le Mena du Niger, finaliste de la première édition tenue au Burkina du 28 octobre au 4 novembre 2007 à Ouagadougou.

Les compétitions se jouent sous forme de mini-championnat et les vainqueurs des groupes se croisent pour la grande finale. Deux trophées majeurs consacrent le vainqueur du tournoi (trophée de l’intégration ouest-africaine) et le trophée du fair-play. Le premier est offert par l’Union, tandis que le second est attribué par le président en exercice de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement. Un prix spécial est attribué au meilleur buteur du tournoi. Les Ivoiriens avaient en fait presque tout rafflé au Burkina.

L’objectif principal du tournoi est de donner de la compétition aux footballeurs jouant exclusivement dans les championnats nationaux de leur pays, ou dans l’espace UEMOA. Le tournoi permet également un brassage entre les jeunesses des huit pays membres. D’autre part, il y a des retombées économiques pour le pays hôte du tournoi et une opportunité donnée aux entreprises performantes dans l’espace UEMOA de valoriser leurs produits.

Quelles chances pour les Etalons ?

Évoluant sur leurs propres installations et devant leur public, les Etalons n’avaient pas pu saisir leur chance d’être les premiers à inscrire leur nom sur le socle de la coupe de l’intégration. A priori, au regard du groupe, les Aigles du Mali sont les favoris.

Les Etalons porteraient bien l’étiquette d’outsider par rapport aux Écureuils du Bénin. Les Jurtus de Guinée-Bissau étant considérés comme le petit poucet du groupe. Le sélectionneur national burkinabè, Sidiki Diarra a jugé le groupe jouable en temps normal. Le problème qui ne lui permet pas de juger en profondeur le groupe est que c’est une compétition qui intervient au moment où le championnat national est fini il y a plus de 3 mois, et les joueurs ne sont plus en jambe. Les pays qui ont déjà repris leur championnat sont avantagés.

A l’analyse du coach Diarra, il n’y a pas de doute que la cuvée actuelle des Etalons juniors constituera l’ossature de l’équipe qui sera montée car, c’est là qu’on retrouve les joueurs en jambe. En tous les cas, le coach arrêtera dans les prochains jours un canevas de préparation qu’il soumettra à la Fédération burkinabè de football. Pour les Etalons, qui ont été éliminés de la première édition du Championnat d’Afrique des nations(CHAN) de la CAF dont la phase finale aura lieu en février 2009 en Côte d’Ivoire, remporter la IIe édition de la coupe de l’intégration consolera un tant soit peu.

Le premier match du Burkina sera contre le Bénin, le 4 novembre. Dans le groupe B, Sénégalais, Togolais et Nigériens devront sortir le grand jeu pour empêcher l’Eléphant ivoirien de barrir.

Barthélemy KABORE

Sidwaya

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