• Alain Gouamené (entraîneur des Eléphanteaux) :

Je pense que mes poulains se sont battus courageusement et ils ont dominé le match de bout en bout. Ce qui a coincé, c’est le manque de réalisme devant les buts. Nous avons eu beaucoup d’occasions de but sans pouvoir les concrétiser au maximum. Toutefois, le but que nous avons marqué dans les derniers instants est tout de même bon à prendre. Le coup est jouable au Burkina Faso et nous allons travailler encore plus pour mettre toutes les chances de notre côté.

Le score de 1-0 est-il synonyme de qualification ?

Je préfère ce score à un 2-1 par exemple ou même un 0-0. Tout se jouera au Burkina, et c’est à nous de faire le jeu.

Avez- vous déjà une stratégie pour le match retour ?

On ne peut pas jouer chez l’adversaire comme on l’a fait ici. Le match retour reste ouvert et nous jouerons crânement nos chances.

Que pensez-vous de l’équipe burkinabè ?

C’est une équipe qui joue bien au football, mais je crois qu’on a laissé les Etalons jouer. Notre stratégie était d’attaquer pour ne pas laisser des espaces. L’adversaire a su s’accrocher pour ne pas tomber dans notre piège et ça lui a un peu réussi. A Ouaga, je verrai comment vont se comporter les Etalons.

• Mamadou Thiombiano (défenseur) :

C’est vrai que nous avons perdu, mais il y a encore 90 minutes qui restent, et des choses peuvent changer. Les erreurs arrivent et nous allons nous remettre au travail pour le match retour.

Selon toi, qu’est-ce qui n’a pas marché dans l’équipe ?

Je ne peux rien dire, mais je pense que le groupe a donné le meilleur de lui-même.

• Brama Traoré (entraîneur des Etalons) :

C’est un bon résultat pour les Eléphanteaux parce qu’ils avaient en face une grande équipe des Etalons.

Mais votre équipe aurait pu faire mieux au stade Champroux…

Je pense que nous avons fait jeu égal avec les Eléphanteaux et il y a un de vos confrères qui l’a souligné. Mais en concédant un but, nous sommes dans l’obligation au match retour de renverser la vapeur à domicile. Ce ne sera pas facile parce que la formation ivoirienne est bien en place avec de nombreux joueurs de l’Asec, qui sont en jambes. Mais nous allons démontrer que malgré ce renfort, nous avons aussi une équipe compétitive, qui peut aller loin.

• Oumarou Nebié, votre attaquant de pointe ne vous a-t-il pas « trahi » pour ce match ?

Nebié n’était pas dans le match compte tenu de notre dispositif. Ce qu’on avait sous la main, on ne pouvait pas passer par deux attaquants. Ceux qui étaient à côté ne pouvaient pas répondre ce soir (samedi dernier) et nous avons préféré continuer avec Nebié parce que c’est un garçon qui peut marquer à tout moment en profitant d’une balle morte.

A combien évaluez-vous vos chances au match retour ?

Je pense que nous sommes à 50/50.

• Jean-Pierre Palm (ministre des Sports et des Loisirs) :

Ce résultat n’est pas catastrophique et je suis confiant pour le match retour. J’ai entendu des gens dire que les Eléphanteaux ont virevolté, mais je leur fais remarquer que le score est de 1 but à 0. A Ouaga, nous allons galoper au lieu de virevolter.

Quelle appréciation faites-vous du match ?

Nous avons assisté à une belle rencontre, mais au-delà du résultat, c’est un rapprochement entre deux jeunesses. Mais tactiquement, je crois que nos joueurs n’ont pas voulu attaquer. Ils ont attendu alors qu’il aurait fallu aller au charbon et faire un peu douter les Eléphanteaux.

Propos recueillis à Abidjan par
Justin Daboné

L’Observateur Paalga