Selon le chef de mission, la Direction générale de l’artisanat a entrepris cette démarche afin de convaincre les artisans de la nécessité pour eux de se conformer aux textes, de les comprendre et d’adhérer entièrement aux orientations en vigueur au Burkina.

Ainsi, estime M. Achille Yoda, la Direction générale de l’artisanat entend contribuer à sa façon à l’amélioration des compétences techniques des artisans et partant de leurs revenus.

La rencontre de Koudougou a donc été l’occasion de donner le maximum d’informations sur la promotion, la législation fiscale, en un mot l’ensemble des textes réglementant l’artisanat au Burkina à plus de cent personnes représentant les organisations professionnelles d’artisans des six provinces concernées par la rencontre.

Il faut noter que toutes ces organisations professionnelles sont membres de la Fédération nationale des artisans du Burkina (FENABF) qui travaille en étroite collaboration avec des structures comme le programme de Promotion de l’artisanat au Burkina (PAB), le PERCOMM et le Bureau des artisans pour un essor réel de l’artisanat au Burkina. Au cours de la rencontre, il a également été question avec les artisans de la mise en place prochaine des chambres des métiers au Burkina.

Ces chambres, selon M. Achille Yoda, sont le maillon essentiel qui manque au système d’organisation de l’artisanat au Burkina. Cependant, soutiendra-t-il, leur mise en place dépend énormément de la volonté des organisations professionnelles d’artisans du Burkina qui devront s’intéresser et s’investir réellement dans la question. D’après M. Yoda, les ministères impliqués pour la mise en place des chambres sont déjà en alerte. La balle est donc dans le camp des artisans.

François KABORE
AIB/Boulkiemdé