Trois actes majeurs ont ponctué le point de presse animé par le ministre nigérien chargé des Relations avec les Institutions et son homologue burkinabè. Tout d’abord, la lecture du communiqué conjoint, ensuite sa signature et troisièmement les débats avec les journalistes.

Du communiqué conjoint, il ressort que le ministre Salifou Madou Kelzou et sa délégation ont entamé, dès lundi 22 septembre courant, une séance de travail entre les techniciens des deux ministères (burkinabè comme nigérien). Les deux délégations ont procédé à un échange fructueux sur le rôle d’interface que jouent leurs secteurs ministériels, entre les pouvoirs exécutif et législatif. Cette rencontre préalable a permis aux deux délégations de parcourir ensemble, les différentes institutions du Burkina.

Le Conseil supérieur de la communication (CSC), le Conseil économique et social (CES), la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour ne citer que celles-là ont été visitées.
Au cours des visites et des séances de travail avec lesdites institutions, les délégations burkinabè et nigérienne ont pu se rendre compte des activités qui y sont menées et des rapports qu’elles entretiennent avec l’exécutif. Au terme de ces visites de travail, les deux ministres, convaincus du rôle important que jouent leurs départements dans la régulation du jeu démocratique, ont souhaité : "favoriser les rencontres régulières et instituer des mécanismes ou des réseaux d’échanges interinstitutionnels" dans la sous-région, "la création d’un cadre de concertation entre les différents ministères chargés des Relations avec les institutions de la république", enfin promouvoir "un cadre d’échanges entre les différents secteurs ministériels chargés des Relations avec les institutions pour l’enracinement de la démocratie dans les Etats africains".

Les interventions des journalistes ont porté essentiellement sur le profit que chaque délégation a tiré à la fin de ce rendez-vous du donner et du recevoir. Le ministre nigérien a rassuré le monde des médias qu’il y a dans l’ensemble une similitude entre les institutions sœurs du Burkina et celles du Niger. Mais il a indiqué que le ministère que dirige Mme Cécile Béloum a, "en plus de son rôle classique d’interface entre le gouvernement et l’Assemblée nationale, réussi à promouvoir et à consolider le dialogue interinstitutionnel à travers des contacts directs avec toutes les composantes de l’Assemblée nationale, notamment avec tous les groupes parlementaires".

Il y tire donc une leçon et tentera l’expérience dans son pays. M. Kelzou a en outre exprimé tout son émerveillement quant au fonctionnement du CES et du Médiateur du Faso. Satisfecit du côté burkinabè aussi. La ministre Cécile Béloum dit avoir tiré de bonnes leçons de l’expérience nigérienne.

Konwoman Rufin PARE
(Stagiaire)

Sidwaya