En vue de permettre aux villes de jouer un rôle moteur dans la croissance des économies nationales, de les rendre plus saines, accueillantes et agréables, la Commission de l’UEMOA a conçu le Programme indicatif régional de développement. Le programme a été passé au peigne fin, le 19 septembre dernier, par les ministres en charge de l’Urbanisme et de l’Habitat des Etats membres de l’Union dans la perspective de sa mise en chantier.

Le ministre ivoirien, président de la réunion, Marcel Amon Tanoh, a mis l’accent sur les maux dont souffrent les villes des Etats de l’UEMOA : expansion des bidonvilles, insuffisance d’infrastructures, coût du loyer, insécurité… Pour lui, la mise en œuvre du programme permettra de faire des villes de l’Union, des espaces où il fait mieux vivre pour les différentes couches de la population. Selon le président de la Commission de l’UEMOA par intérim, Ibrahim Tamponé, "Les villes revêtent, dans la politique d’intégration de l’Union, une importance capitale du fait de leurs activités, de leur dynamisme et de leur effet d’entraînement sur les économies nationales et régionales".

En effet, les villes remplissent des fonctions économiques très importantes et constituent des enjeux majeurs du développement. "Il nous faut donc agir vite, dans le cadre d’une vision prospective, empreinte de volontarisme et d’audace", a-t-il poursuivi.
Ibrahim Tamponé est convaincu qu’avec des villes saines et bien administrées, l’UEMOA pourra ainsi devenir un espace équilibré et viable, avec un maillage de villes aussi complémentaires que solidaires. La communauté urbaine est le point de départ de la bonne gouvernance aussi bien politique qu’économique.
La Commission de l’UEMOA a affiché sa disponibilité à accompagner les Etats dans l’exécution du programme, "afin de booster l’économie de nos pays grâce à des villes locomotives, porteuses d’espoirs et plus humaines".

Bachirou NANA

Sidwaya