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Championnat national de lawn tennis : Sigué encore et toujours

Publié le mardi 9 septembre 2008 à 01h52min

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Sigué, recevant son prix des mains du directeur régional de la BCEAO (à droite).

Aboubacar Sigué s’est de nouveau adjugé, et pour la quatrième fois consécutive, le titre de champion national de lawn tennis. Face à son grand rival de toujours, Sansan Dabiré, Sigué a plié l’affaire en seulement deux sets. Le dénouement de ce championnat national 2007 - 2008 s’est effectué le samedi 6 septembre 2008 et a eu pour cadre, le club SONABEL.

Si on était dans une série ou dans un feuilleton, le titre serait vite trouvé pour qualifier le championnat national de lawn tennis. Il serait simple et parfaitement compréhensible : “On prend les mêmes et on recommence”. Cela fait maintenant 5 ans que la consécration nationale est l’affaire de Aboubacar Sigué et de Sansan Dabiré. Si Sigué mène par 4 titres à 1, Sansan rêvait d’inverser cette tendance. Mais face à un Sigué en super forme du moment (il vient de remporter 4 tournois en France, ceux de Poitiers, Toulouse, Bordeaux et Montpellier) Sansan ne pouvait que capituler.

“Ma défaite ne me surprend pas. La surface sur laquelle on a joué plaît bien à Sigué car c’est une surface rapide”, dira-t-il en guise de justificatif.
Mais dans le premier set, il a eu le mérite de donner du tournis à celui qui émarge aujourd’hui dans le top 1000 de l’ATP. Après un coude-à-coude de point par point et jeu par jeu, Dabiré se laissera finalement “breaker”. Avait-il les armes suffisantes pour lutter ? Non. Par ses services puissants, Sigué a marqué quelques points précieux par des aces ou par moment, en obligeant son adversaire à commettre des fautes directes.

“Tout s’est joué au premier set. Dès que je l’ai accroché, j’ai vite compris que je venais de prendre un avantage psychologique sur mon adversaire”, expliquera, tout sourire, Aboubacar Sigué. Appliqué, rigoureux et discipliné tactiquement, il a enlevé le premier set par un score de 6-4. “Au second, je me suis dit qu’il ne fallait pas que je lâche. J’ai donc donné le tout pour le tout pour gagner”, étayera davantage Sigué.

Un set qu’il enlèvera facilement et rapidement par 6 - 2 devant un adversaire désarmé psychologiquement et techniquement. Sigué continue donc de dicter sa loi sur le tennis burkinabè. Ce qui n’est pas pour déplaire au président de la Fédération, Christian Yves Zongo. “D’année en année, le championnat national prend de la valeur.

Quand on regarde le niveau de la compétition, on a de quoi s’en réjouir”, nous avouera-t-il. Les petites catégories ont aussi désigné leur champion et pour Christian Yves Zongo, c’est en stimulant les enfants dès le jeune âge “qu’ils comprendront qu’il y a de l’argent pour le tennis qui dort en Europe et qu’il va falloir travailler pour aller le chercher”.

Béranger ILBOUDO

Sidwaya

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