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Biotechnologie moderne : "Nous n’imposons pas notre technologie", selon J.B Penn

Publié le vendredi 25 juin 2004 à 11h36min

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A la fin de la conférence ministérielle sur "l’Exploitation de la
science et de la technologie pour accroître la productivité
agricole en Afrique : perspectives en Afrique de l’Ouest", une
conférence de presse a été donnée par le ministre Salif Diallo,
son homologue malien Traoré et J.B Penn.

Pour Penn, il n’est
pas de leur intérêt d’imposer leur technologie. Il y a d’ailleurs
un espoir qu’elle soit acceptée à travers le monde.
Ceux qui critiquent les OGM ne voient que les inconvénients,
pas les avantages, dira pour sa part Salif Diallo au cours de la
conférence.

De toute façon, on "essaie de minimiser les
risques". Une dizaine de directives a été adoptée dans ce sens,
les législations et la réglementation se mettent progressivement
en place. Pour ceux qui ont des appréhensions au sujet des
OGM, le ministre de l’Agriculture dira que la conférence avait
justement pour objet de poser ouvertement le débat. C’est
seulement après ce moment que "les autorités pourront prendre
leurs responsabilités".

Il indique toutefois que les Etats
africains ne doivent pas attendre l’accord d’un autre pays.
"Personne ne vas nous terroriser intellectuellement", assène-t-il,
ajoutant qu’il y a une lutte de positionnement sur le marché
africain. Comment la biotechnologie va-t-elle être profitable aux
consommateurs, dans la sécurité ? Il y a eu plusieurs préjugés
sur la biotechnologie. C’est pourquoi il y a nécessité d’éduquer
les populations.

Pour ceux qui disent que si les cultures
transgéniques sont adoptées par les Africains, elles perdront
leur accès à l’Union européenne, Penn rétorque que ce ne sont
pas des produits biotechnologiques qui entrent dans cet
espace. Il a dans la conférence de presse affirmé que les
Etats-Unis sont d’accord pour l’annulation des subventions,
mais que cela implique des conditions. A propos de l’AGOA,
Anthony Holmes, l’ambassadeur américain dira que le Burkina
avance lentement et sûrement vers l’AGOA. Dans deux ans, le
pays sera accepté puisqu’il respecte les 16 critères. Et le
ministre Salif Diallo de confirmer que le gouvernement a soumis
un dossier aux Etats Unis, qui est en bonne voie.

Par Cheick Beldh’or SIGUE
Le Pays

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