Les correspondants provinciaux de l’Agence d’information du Burkina (AIB) sont les témoins- relais des Editions Sidwaya dans leurs localités. C’est pour renforcer leur capacité à l’heure des Technologies de l’information et de la communication que ce groupe de presse a organisé un séminaire à leur intention les 13 et 14 août 2008 à Ouagadougou. Ayant pour thème “rôle du correspondant de presse dans un contexte de technologie de l’information et de la communication et de pluralisme médiatique”, ce séminaire regroupe une cinquantaine de participants venus de tout le Burkina. “Ce thème d’actualité vous offre l’occasion de marquer un arrêt pour jeter un regard professionnel sur votre action quotidienne dans l’accomplissement de votre mission, ce en vue de renforcer votre professionnalisme” a déclaré Souleymane Ouédraogo, secrétaire général du ministère de la Culture, du Tourisme et de la Communication qui présidait la cérémonie d’ouverture. La rencontre s’inscrit dans la nouvelle dynamique que le ministère entend impulser à la communication. Et pour le directeur général des Editions Sidwaya Jean-Paul Konseibo, “il s’agit d’emmener l’Agence à s’adapter au nouveau contexte et de donner à ses animateurs, des rudiments en phase avec leur temps, pour qu’ils impriment à l’AIB le dynamisme et le professionnalisme qui sied à une agence de presse moderne et opérationnelle”.

Pendant deux jours, la cinquantaine de participants suivront des modules de formation sur les genres rédactionnels, écrire vite et bien en situation des concurrences et des exercices pratiques. Aussi bénéficieront-ils des communications sur : “AIB dans le contexte de pluralisme médiatique et TIC et agence de presse nationale”. “Cette formation est vraiment la bienvenue. Nous en avons besoin et ça sera l’occasion pour nous non seulement de nous ressourcer au niveau des TIC mais de nous réactualiser par rapport à comment être plus rapide dans le domaine de l’information” a indiqué Loro Rigobert Malo, AIB Bam. Elle est aussi l’occasion pour les correspondants d’exposer leur problème à la maison-mère. “Exceptés les correspondants de la direction régionale Bobo-Dioulasso, beaucoup font le travail avec leur propre moyen et ce sont des doléances que nous allons soumettre lors de cette rencontre” a soutenu François Kaboré, AIB Koudougou. Par ailleurs, le secrétaire général Souleymane Ouédraogo à rassuré les correspondants dans son discours d’ouverture de la détermination du ministère à trouver des solutions appropriées à leurs préoccupations. Portée sur les fonts baptismaux le 17 mai 1964, l’Agence d’information du Burkina (AIB), après être passée d’une direction autonome, est aujourd’hui une direction relevant de la direction générale des Editions Sidwaya.

Nayalgdo Paul SAWADOGO
R. Herman OUEDRAOGO
(Stagiaires)

Les impressions du Directeur général des Editions Sidwaya, Jean-Paul Konseibo

Nous voulons qu’à l’issue de ce séminaire de formation des AIB, les correspondants provinciaux de l’AIB soient plus performants. La plupart d’entre eux ne sont pas des professionnels.

Puisque dans ce corps, il y a beaucoup d’enseignants et d’autres corps qui s’intéressent à notre métier. Donc, ils n’ont pas toujours les rudiments du métier. Nous voulons pendant ces 2 jours, leur donner les rudiments fondamentaux pour leur permettre d’être plus performants et de recueillir l’information de proximité dans les provinces afin qu’on puisse les répercuter sur le territoire national et hors du Burkina Faso. Le travail des correspondants est appréciable, même s’ils n’ont pas

toujours les compétences requises. Mais avec la volonté, l’enthousiasme qu’ils ont, ils font un travail intéressant qui permet au Burkina Faso d’être informé de tous ce qui se passe dans les provinces. Ils animent les pages des régionales dans Sidwaya quotidien qui sont appréciées. Cela signifie que c’est un travail appréciable qu’ils abattent tous les jours. Il est évident que les problèmes ne manquent pas. D’abord des problèmes de bureaux, ensuite de suivi de carrière. Beaucoup sont des enseignants. Cela fait qu’il n’est pas très facile de concilier les deux carrières. Ce qui est sûr, il y a un côté qui en patit et nous sommes d’accord qu’il faut trouver une solution pour permettre à ces agents de nous accompagner. Car je crois que la communication est très importante pour galvaniser les énergies sur tout le territoire national.

Propos recueillis par N.P.S

Sidwaya