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Vétérinaires du Burkina : "L’élevage, un grand atout pour vaincre la pauvreté"

Publié le jeudi 24 juin 2004 à 10h03min

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Les quarante-huit heures du Collectif des vétérinaires privés du Burkina (COVEP) se sont déroulées les 17 et 18 juin 2004 à Ouagadougou. Placées sous le thème : "Le vétérinaire privé et la lutte contre la pauvreté", celles-ci ont eu pour cadre la cour du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO).

Fort d’une soixantaine de membres, le Collectif des vétérinaires privés du Burkina est né voilà dix années, avec pour ambitions de promouvoir les différentes activités de santé animale, d’assurer un plein épanouissement de ses membres tout en leur assurant de meilleures conditions de travail et de vie. I

l s’agit là d’une tribune pour échanger sur les difficultés rencontrées par les uns et les autres. Aussi, les quarante-huit heures du vétérinaire se veulent un moment propice pour débattre de toutes les questions touchant à ladite profession. "En effet, les activités de santé animale sont dans leur grande majorité des campagnes de prophylaxie de masse circonscrites dans le temps. Il s’ensuit une période morte au cours de laquelle nous tournons au ralenti...", a fait remarquer le président du COVEP, le docteur Berté Djibril ; c’était au coup d’envoi des activités de ces deux journées au cours desquelles des expositions sur la santé animale ont été organisées dans la cour du SIAO.

Des préoccupations partagées par le ministère de tutelle

Le ministre des Ressources animales, Alphonse Bonou, pour sa part, a fait remarquer que les objectifs poursuivis par le COVEP rejoignent les préoccupations de son département ministériel ; en ce qu’une meilleure santé du cheptel burkinabè contribuerait à alléger le fardeau de la pauvreté des masses laborieuses du monde rural. En outre, il a salué le travail abattu par les vétérinaires, dont la présence aux côtés de son ministère aura permis, entre autres choses, de mettre à la disposition du consommateur des productions en qualité et en quantité suffisantes.

Toute chose qui permet d’assurer une alimentation suffisante, tout en augmentant les revenus des producteurs. "C’est dire que vous avez une place dans la lutte contre la pauvreté à partir du petit élevage", dira le ministre Alphonse Bonou. Il rappellera par ailleurs que le COVEP sera bientôt approché en vue d’obtenir son appui pour l’exécution de la résolution prise le 27 décembre 2003 à Kaya, lors de la Journée nationale du paysan, et qui est de vacciner au moins six millions de têtes de volaille.

Philippe Bama
L’Observateur Paalga,

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