Débuté le 19 juillet dernier, le camp a reçu l’inscription de 180 enfants de tous âges contre 250 l’an passé. Le promoteur explique cette baisse par le fait que “les anciens sont allés en vacances scolaires”. Trois catégories forment l’ensemble des pensionnaires : les “baby-basket” (les sous-minimes de 3 à 6 ans), les minimes (7 à 10 ans) et les cadets (11 à 15 ans). Les encadreurs éprouvent plusieurs difficultés surtout chez les “baby-basket” où “chaque enfant veut avoir sa propre balle pour s’amuser. Cela empêche le travail mais ont fait avec toutes ces turbulences,” explique Charlemagne Hien, encadreur de ces tout-petits. “Il n’y a pas de règle là-bas.

On les laisse s’amuser avec le ballon pour les habituer à se frotter avec la balle,” ajoute Mahamoudou Zoungrana. Dans les autres catégories, les pensionnaires ont déjà les fondamentaux du basket tel “les dribbles, les shuts à 3 pas, la défense...,” se satisfait Misbas Abdoulaye Samandoulgou de la catégorie des cadets. “Nous sommes très contents car tout est correct,” renchérit-il. Mme Ouédraogo, après avoir observé toutes les démonstrations de ce basket à la base, a “encouragé les initiateurs et organisateurs de ce camp qui ont permis à ces jeunes de jouer et de s’épanouir au lieu de rester à la maison. Nous allons, dans l’avenir, apporter un soutien multiforme à cette initiative pour l’avenir des enfants,” affirme-t-elle.

Le promoteur Zoungrana, volant de ses propres ailes comme il le dit, s’estime heureux. “Nous sommes déjà à 3 semaines du démarrage et tout est positif. Nous avons même fait appel à l’entraîneur national pour qu’il partage son expérience avec les enfants et je peux vous dire que les cadets qui ont déjà les fondamentaux du basket n’ont rien à envier à ceux qui jouent le championnat”. Le camp prend fin le 6 septembre prochain à la MJCO.

Adama SALEMBERE
Albert OUEDDRAOGO
(Stagiaire)

Sidwaya